Mieux préparer la relève à un important enjeu de santé publique
Un don pour s'attaquer concrètement au problème de la surmédication.
Par Alexis Bédard-Fiset
Ce témoignage d’une donatrice s’inscrit dans la suite de l’article Prenons-nous trop de médicaments?
Consultante en stratégie et services pharmaceutiques chez Green Shield Canada, Nathalie Veilleux (Pharmacie 2002) est fortement attachée à son alma mater. Par ses dons à la Faculté de pharmacie, elle contribue au rayonnement du fonds réservé à la pharmacothérapie avancée, c’est-à-dire à l’étude de l’utilisation thérapeutique des médicaments. Ce fonds soutient notamment les étudiants de 3e cycle qui abordent dans leur programme d’études la surmédication, un problème préoccupant pour les professionnels de la santé. «Il y a, dans notre domaine, un besoin de prendre du recul par rapport à cette pratique, d’autant plus que les options de traitement sont nettement plus nombreuses que par le passé», note la diplômée.
Celle qui a aussi été chargée d’enseignement à la Faculté de pharmacie, de 2009 à 2015, a bon espoir que la situation s’améliorera grâce à la sensibilisation et à la bonification de la formation. «Les jeunes pharmaciens sont hyperconscientisés à ce problème. On voit qu’ils veulent personnaliser leurs soins au maximum et donner encore plus de services aux patients. Cela pousse la profession à avancer, à être à son meilleur.» Contribuer à ce fonds est donc une manière judicieuse pour la pharmacienne de faire en sorte que la relève parvienne à s’attaquer concrètement à cet enjeu de santé publique!
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