Faire rayonner la culture québécoise
Traduite en une dizaine de langues, l’œuvre de Gaëtan Brulotte continue de parcourir le monde.
Catherine Gagné
Auteur prolifique et reconnu internationalement, Gaëtan Brulotte (Lettres 1969, École normale supérieure 1971, Français 1972) partage son temps entre le Québec, la France et les États-Unis. Il considère ces lieux d’appartenance comme autant de ports d’attache professionnels et personnels.
Le diplômé au talent consacré porte un amour profond à sa langue maternelle, qu’il met habilement en lumière au-delà des frontières. Il a publié une quinzaine d’ouvrages, dont des recueils de nouvelles et une pièce de théâtre, plusieurs essais et quelque 300 articles parus dans de nombreux pays, notamment l’Australie, la Hongrie et l’Italie.
Récemment, ses écrits ont même fait l’objet d’un ouvrage signé par une spécialiste roumaine de la littérature française et francophone, Margareta Gyurcsik. De plus, l’homme est récipiendaire d’une quinzaine de prix littéraires, dont le Prix France-Québec qui souligne l’excellence du roman contemporain québécois.
Des racines profondes
Le périple de Gaëtan Brulotte a débuté dans les années 1980 alors que les ministères des Relations internationales et de l’Éducation lui ont confié le mandat de faire connaître aux États-Unis l’expertise québécoise en langue française et en littérature. Professeur de littérature, notamment durant de nombreuses années à la University of South Florida, à Tampa, il s’installe à Lafayette en 2016 où la University of Louisiana lui confie la direction de la prestigieuse Chaire professorale de sciences humaines, poste qu’il occupe toujours.
Cet auteur et ambassadeur culturel a toujours conservé un lien étroit avec l’Université Laval. Il y prend part à des colloques et y donne des conférences à l’occasion. Il a également déjà siégé au comité de thèse d’un étudiant du campus. Enfin, il a publié deux livres aux Presses de l’Université Laval, Œuvres de chair et L’Univers de Jean Paul Lemieux, très bien reçus l’un et l’autre par la critique nationale et internationale.
Son alma mater entretient aussi leur relation: «Cela me fait chaud au cœur de savoir que mes écrits sont étudiés dans les cours de littérature. Et qu’une de mes anciennes étudiantes, Marie-Andrée Beaudet, à qui j’ai enseigné quand j’étais professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, est une professeure émérite de la Faculté des lettres et des sciences humaines. D’ailleurs, j’encourage toujours mes étudiants américains à s’inscrire à l’Université Laval pour suivre des cours de langue ou de civilisation, ou pour étudier aux cycles supérieurs», confie le diplômé, qui a toujours conservé sa résidence au Québec. «Mes activités littéraires sont très enracinées dans mon Québec natal. J’y retourne très souvent et j’ai écrit la plupart de mes livres dans mon appartement de Trois-Rivières, au bord du Saint-Laurent.»
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