Le magazine Contact

La zone d'échanges entre l'Université Laval,
ses diplômés, ses donateurs et vous

Le magazine Contact

Automne 2018

À pleines pages

Voici une sélection des livres que diplômés et professeurs ont récemment fait paraître.

Vivre simplement
Elisabeth Simard 
(Géographie 2007)
Guy Saint-Jean Éditeur, 
288 pages
Adepte de minimalisme pratique et de parentalité lente, l’auteure fait part du cheminement qu’elle a entrepris à la naissance de son premier enfant afin, d’abord, de désencombrer sa maison. Tranquillement, ce processus l’a amenée à s’interroger sur ce qu’elle souhaitait prioriser dans sa vie: respecter son rythme et celui de ses garçons, consommer moins et de manière plus responsable, bref, adopter un mode de vie plus simple et sortir du chaos moderne. Dans cet ouvrage, elle présente également ses réflexions, ses inspirations et des trucs ingénieux qui portent sur différents sujets: l’autonomie des enfants, les produits ménagers écologiques, l’achat local, le respect de l’environnement, le plaisir qu’on peut retirer du «fait à la main» et des petits rituels quotidiens. Un guide pratique et une démarche accessible pour ceux et celles qui veulent tenter l’aventure… à leur rythme!

***
Bibliothèque de l’Université Laval
Richard Dufour
(Philosophie 1994 et 1996), bibliothécaire-conseil
à la Bibliothèque
Presses de l’Université Laval, 288 pages
Cet ouvrage retrace l’évolution de la Bibliothèque de l’Université Laval, de 1852 à nos jours. Fruit d’un travail de recherche colossal réalisé par l’auteur, il dépeint, entre autres, de nombreux moments charnières de cette unité: début modeste au Séminaire de Québec, déménagement sur le campus de Sainte-Foy, recrutement de personnel qualifié, adaptation constante aux nouvelles technologies, réaménagement des locaux. Ce livre est un véritable hommage à ceux et à celles qui ont permis à la Bibliothèque d’assurer un leadership dans les milieux documentaires et d’offrir le meilleur service aux étudiants, au corps enseignant et aux employés de l’Université.

***
L’impasse terroriste: violence
et extrémisme au XXIe siècle
Aurélie Campana, professeure
au Département de science politique
MultiMondes, 142 pages
Le terrorisme est un marqueur de notre époque et prend plusieurs visages. Souvent amalgamé au radicalisme et à l’islam, il est difficile d’en saisir les contours et de comprendre ses origines. Sous l’éclairage de la science politique et tout en nuances, l’auteure explique les conditions d’apparition du terrorisme, ce qui le caractérise et ses multiples expressions, qu’il soit politique, religieux ou idéologique, pratiqué par des groupes extrémistes ou par des loups solitaires.

***
L’action culturelle et le
développement territorial
Yvon Leclerc (Administration 1972)
Presses de l’Université Laval, 142 pages
L’auteur présente sept municipalités du Québec et de la France qui ont misé sur la culture pour stimuler leur développement économique. Se penchant particulièrement sur la revitalisation du quartier Saint-Roch, à Québec, il démontre comment la culture, en intégrant le respect de l’histoire, le patrimoine et les besoins des habitants, peut insuffler un fort sentiment d’appartenance à un territoire et attirer artistes, entrepreneurs et résidants.

***
Encabanée
Gabrielle Filteau-Chiba (Traduction 2012)
XYZ, 89 pages
Habitant Montréal, Anouk décide de tout larguer pour acquérir une cabane au creux des bois, dans le Kamouraska. Dans son journal, elle note ses pensées, ses craintes et ses espoirs alors que la froideur de l’hiver envahit son refuge.

***
La Scouine
Gabriel Marcoux-Chabot
(Études littéraires 2010; Français 2014)
La Peuplade, 120 pages
Cette version revisitée du classique de la littérature québécoise dépeint les aléas d’une famille de cultivateurs, les Deschamps. S’attardant plus particulièrement au destin de deux de leurs enfants, Paulima, dite La Scouine, et Charlot, l’auteur insuffle une dose d’humanisme dans le quotidien dur et cruel des protagonistes.

***
Tu ne tueras point

Anne Peyrouse (Français 1989, 1990
et 1992), chargée d’enseignement
au Département de littérature, théâtre
et cinéma
Hamac, 163 pages
Tourmentée par un passé violent, Clara lutte contre ce qu’elle croit être son destin: être une meurtrière. Abandonnant conjoint et enfants afin de leur épargner la vie, elle replonge dans ses souvenirs où se côtoient anciens amants, mère tortionnaire et frère adoré.

***
J’aurai bientôt ton âge
Michel Pleau (Bacc. général 1989;
Français 1992)
Éditions David, 56 pages
Ce recueil de poésie intimiste, que l’auteur dédie à la mémoire de son père, présente des textes empreints de nostalgie et d’espoir où la mémoire et le souvenir d’être chers, parfois disparus, sont des thèmes récurrents.

***
Flânerinages
Réjean Plamondon (Physique 1972;
Génie électrique 1975 et 1979)
Écrits des Forges, 127 pages
Jouant habilement avec les mots et leur sonorité, Réjean Plamondon – qui se définit comme un scientifique poète – offre un recueil de poésie original et ludique dans lequel il réfléchit à l’infiniment grand à partir de l’infiniment petit.

***
Le voyage au bout du vent
Jean des Gagniers (Philosophie 1953), professeur retraité du Département
des sciences historiques
Presses de l’Université Laval, 257 pages
Aux XVIe et XVIIsiècles, le destin de la Nouvelle-France dépend entièrement de la navigation et des activités maritimes. En racontant l’histoire des navigateurs de tout acabit qui ont permis le développement de la colonie, ce livre leur rend hommage.

***
Hegel. De la Logophonie
comme chant du signe
Jean-Luc Gouin (Philosophie 1995)
Presses de l’Université Laval, 312 pages
À la croisée de la littérature et de la philosophie, cet ouvrage se veut une plongée au cœur de l’imposante œuvre du penseur allemand Hegel, et particulièrement du concept de Raison prisé par le célèbre philosophe.

***
Échos d’ailleurs
Lucille Fauteux
(Psychopédagogie 1985 et 1986)
Société des Écrivains, 156 pages
Grande voyageuse, l’auteure de ce recueil de poésie y relate observations et souvenirs accumulés au fil des ans. Chaque texte est dédié à un pays visité: Burkina Faso, Vietnam, Islande, Cuba, Grèce, Népal… Le vaste monde y est décrit avec passion.

***
La perte et l’héritage. Essai sur l’éducation par les grandes œuvres
Raphaël Arteau McNeil (Philosophie 2001), chargé de cours à la Faculté de philosophie
Boréal, 173 pages
D’Aristote à Descartes en passant par Kundera et Austen, les grandes œuvres de la culture occidentale ne sont plus systématiquement étudiées à l’école. L’éducation traditionnelle fait place à la spécialisation: on apprend pour éventuellement occuper un emploi. L’auteur réfléchit à cette perte qu’il déplore et propose une méthode pour redécouvrir cet héritage oublié et nécessaire, selon lui, pour combler la perte de sens qui habite l’humain.

***
Le métier d’intendant en France
et en Nouvelle-France au XVIIIe siècle
Marie-Ève Ouellet (Histoire 2005 et 2008)
Septentrion, 387 pages
Quel était le rôle de l’intendant? Quelles étaient les tâches qui l’occupaient? Cet administrateur exerçait-il son pouvoir de la même manière en Nouvelle-France que dans la mère patrie? En se basant sur une analyse de la production documentaire d’intendances de deux régions de la France et de celle de la colonie, l’auteure peint un portrait inédit de ce personnage clé de l’administration monarchique.

***
La fonction publique malmenée
Jean P. Vézina (Administration
des affaires 1962; Économique 1966)
Septentrion, 196 mots
Jean P. Vézina a travaillé pendant près de 40 ans dans les hautes sphères de la fonction publique québécoise. Ses mémoires décrivent ce parcours, en plus d’être un vibrant plaidoyer pour la réhabilitation de cet outil nécessaire au développement de la province, mais sclérosé par les scandales, la lenteur de la bureaucratie et l’abandon des partis politiques.

***
L’étrange odeur du safran
Miléna Babin (Langue française
et rédaction professionnelle 2015)
XYZ, 200 pages
Ce roman se situe dans le Bas-St-Laurent, à la fin des années 80. L’auteure y raconte la fuite de Nil, femme un peu rustre. Avec une renarde comme compagne de route, elle croise au long de son parcours une galerie de personnages énigmatiques. Parmi eux, Jacob, séropositif, restaurateur et… trafiquant de safran.

Haut de page
  1. Aucun commentaire pour le moment.

Note : Les commentaires doivent être apportés dans le respect d'autrui et rester en lien avec le sujet traité. Les administrateurs du site de Contact agissent comme modérateurs et la publication des commentaires reste à leur discrétion.

commentez ce billet

M’aviser par courriel des autres commentaires sur ce billet