Marie-Huguette Cormier, première vice-présidente au Mouvement Desjardins, et Yves Bourget, PDG de la Fondation de l’Université Laval, soulignent que Desjardins et l’Université ont un but commun: mettre de l’avant l’éducation pour faire progresser la société.

Le 17 mars, le Mouvement Desjardins a annoncé un don de 4 M$ destiné à son alliée de longue date, l’Université Laval. Cet appui comprend deux volets. Premièrement, 3,9 M$ financeront les récentes infrastructures sportives et récréatives du PEPS, soit l’amphithéâtre-gymnase, le centre aquatique, la promenade principale et le salon. L’ensemble a été renommé «Espace sportif Desjardins – Université Laval». Desservant la grande région de Québec, y compris la Rive-Sud, ce centre sportif accueille plus de 1,2 million de visiteurs annuellement.

Le second volet, de 100 000$, est consacré à des bourses d’excellence pour des étudiants en actuariat et en agroéconomie. Pourquoi ces disciplines? La raison est simple, selon Marie-Huguette Cormier, première vice-présidente, Marketing, Communications et Coopération au Mouvement Desjardins: «La fonction d’actuaire est très en demande dans la région, qui compte plusieurs compagnies d’assurance, dont Desjardins Sécurité financière et Desjardins Assurances générales, où plus de 250 actuaires travaillent. Également, Desjardins est chef de file en financement agricole, et on sait l’importance de l’agriculture dans l’économie québécoise.»

Diplômée de l’Université Laval (Administration 1985 et 1989), Mme Cormier connaît l’importance du sport dans un parcours universitaire et professionnel, puisqu’elle a représenté deux fois le Canada aux Jeux olympiques en escrime et, en 1988, a été élue Athlète féminine de l’année à l’Université (voir Contact, automne 2013). Elle se dit heureuse que Desjardins ait choisi d’encourager la pratique de l’activité physique à l’Université car, souligne-t-elle, le développement d’une personne passe par l’acquisition de saines habitudes de vie, comme la pratique d’un sport ou d’un instrument de musique.

Des destins liés
Le Mouvement Desjardins et l’Université Laval poursuivent depuis longtemps des buts apparentés. En 1900, Alphonse Desjardins fondait, à Lévis, la première caisse populaire, pour améliorer la condition des classes populaires et favoriser le relèvement économique des «Canadiens français». En tant que première université francophone en Amérique du Nord, l’Université Laval a elle aussi contribué à faire du savoir des Québécois un important levier économique.

Ainsi, les deux organisations ont mis de l’avant l’éducation pour faire progresser la société. «Promouvoir l’éducation financière a toujours été une priorité chez Desjardins, note Marie-Huguette Cormier. Mieux gérer son budget personnel est une façon d’accéder à l’indépendance financière. Nous sommes également en mesure d’accompagner ceux et celles qui ont l’esprit entrepreneurial dans le démarrage d’une entreprise –une coopérative, pourquoi pas?»

Première organisation par le nombre de bourses offertes à des universités québécoises, Desjardins voit son appui comme naturel. «Nous sommes conscients des défis auxquels l’Université Laval est confrontée ainsi que des besoins de la communauté étudiante, assure Mme Cormier. Nous savons que l’Université comprend tout autant nos propres besoins. C’est donc une formule gagnant-gagnant.»

Rappelons que, déjà en 1958, s’ouvrait une caisse sur le campus, la seule d’ailleurs qui existe sur les terrains d’une université québécoise. Puis, en 1995, l’Université inaugurait le pavillon Alphonse-Desjardins en reconnaissance de l’appui du Mouvement Desjardins à sa campagne de financement de l’époque.

Bien conscients que l’Université Laval de-meure une plaque tournante pour tout l’Est du Québec, les dirigeants du Mouvement ont offert un appui à la hauteur des liens qui unissent les deux organisations.