Le magazine Contact

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Hiver 2017

Incursion dans le majestueux Arctique

Nathalie Tremblay revient d'un séjour inoubliable à bord de l'Amundsen, le brise-glace de recherche.

«Saviez-vous que c’est l’Amundsen qu’on voit sur les billets de 50$ canadiens? Et que ce bateau consacré à la recherche scientifique passe en mer jusqu’à 152 jours par année?» Nathalie Tremblay en connaît un chapitre sur ce brise-glace qu’utilisent les chercheurs de l’Université Laval! C’est que cette diplômée en actuariat (1990), chef de produits d’assurance santé chez Desjardins Sécurité financière, a eu la chance de séjourner sur l’Amundsen, l’automne dernier.

Une véritable expédition
Tout a commencé par une activité tenue par La Fondation de l’Université Laval, en lien avec la Grande campagne. Les diplômés inscrits couraient la chance de remporter une participation à la prochaine mission scientifique sur le navire NGCC Amundsen. Nathalie Tremblay s’est révélé l’heureuse gagnante de ce tirage qui l’a menée, du 25 au 28 septembre, au large de la baie de Baffin.

«C’est une chance inouïe car, normalement, seuls les membres de la Garde côtière et les chercheurs sont admis sur ce navire», raconte-t-elle, encore emballée de son expérience. Lors de son séjour, qui tenait davantage de l’expédition que du tourisme, son horaire était chargé. Au nombre de ses activités: une visite de fond en comble de l’Amundsen et une familiarisation complète avec le fonctionnement du navire qui abrite 65 systèmes scientifiques et 22 laboratoires. L’actuaire a aussi pu s’immerger dans le monde de la recherche arctique en participant aux activités scientifiques sur le pont et en laboratoire ainsi qu’en prenant part, avec un groupe de scientifiques, à l’exploration d’une île de glace.

Parmi les impressions fortes que Nathalie Tremblay conserve de son périple, il y a bien sûr la majesté des paysages de l’Arctique, qu’elle avait vus jusqu’alors en photos seulement. «C’est comme un grand désert blanc, évoque-t-elle. Il n’y pas de végétation, pas d’arbres. Mais il se dégage des lieux une grande plénitude.»

Cela dit, son coup de cœur va sans contredit à la fierté de l’équipage de l’Amundsen: «Ce sont des gens exceptionnels, d’une grande compétence, heureux de faire leur travail, dévoués. Tout le long de mon séjour, ils ont été très généreux de leur temps. J’ai appris énormément en les écoutant me parler de leur mission avec passion. Par exemple, sur la transformation de l’eau de mer en eau potable, sur le traitement des eaux usées pour s’assurer qu’elles sont propres lorsque rejetées dans la mer, aussi sur l’enjeu du contrôle des routes de navigation de l’Arctique.»

Une recherche d’envergure
Celle qui, avant cette aventure, ne connaissait rien des travaux menés dans le Grand Nord, a été frappée par l’ampleur des recherches que poursuit l’Université Laval, dont celles destinées à mieux comprendre les changements climatiques. «Jamais je n’aurais cru qu’une université pouvait prendre part à des projets d’une telle envergure, d’une portée aussi grande pour la planète», avoue-t-elle.

Vivement interpellée, Nathalie Tremblay assure que sa fibre philanthropique se manifeste plus que jamais: «Je reviens de mon expérience plus consciente des besoins de financement et de la différence qu’on peut faire en tant que diplômé. Être en contact avec des professionnels de haut calibre, entre autres avec le responsable scientifique de l’Amundsen, Louis Fortier, m’a fortement marquée. J’ai réalisé à quel point les dons sont essentiels pour ces chercheurs. Imaginez, chaque jour d’activité scientifique sur l’Amundsen peut coûter 55 000$. J’ai aussi réalisé le rôle qu’a eu l’Université Laval dans mon propre parcours professionnel. Dorénavant, contribuer à son excellence et à sa pérennité fera partie de mon mode de vie.» 

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  1. Publié le 18 février 2017 | Par Louise Desautels

    @Pieterjan Wouda
    Vos mots sont bien choisis: ce fut un horrible événement! Un bulletin CyberContact, envoyé plus tôt en février, a relayé un hommage au professeur Khaled Belkacemi (https://www.lefil.ulaval.ca/hommage-professeur-khaled-belkacemi-1957-2017/). Pour sa part, le magazine Contact était déjà sous presse au moment du drame.
  2. Publié le 18 février 2017 | Par pieterjan wouda

    !?

    I am surprised there is not a single word in this Newsletter edition on the horrific recent attack on the mosque so close to our university, that had many links with ULAVAL, including the tragic murder of one of our professors.

    P

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