Mon diplôme encore chaud
Moins de cinq ans après avoir obtenu leur diplôme, certains jeunes connaissent déjà des carrières enviables. Trois d’entre eux en témoignent.
Par Jean-Sébastien Sirois
Patrick Giguère
Baccalauréat en musique-composition 2011
Pour Patrick Giguère, la musique contemporaine est une passion, un art qu’il cherche à transmettre. Et ça lui réussit: âgé de seulement 24 ans, ce compositeur compte déjà plusieurs réussites et honneurs à son palmarès. En plus de voir ses œuvres jouées à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault, au Musée National des beaux-arts du Québec et à la chapelle historique du Bon-Pasteur de Montréal, le jeune auteur a reçu, en mai, une bourse de 30 000$ du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.
En outre, il a participé aux Rencontres de musique nouvelle 2011 du Domaine Forget et travaillé avec des compositeurs de renom tels que Denys Bouliane, John Rea, Julian Anderson et Ana Sokolovic. Et l’avenir? Le pianiste, qui enseigne déjà son art depuis quatre ans à l’École de musique Chaudière-Appalaches, confie qu’il aimerait beaucoup faire voyager ses compositions et aller à la rencontre d’autres artistes passionnés.
Kathryne Lamontagne
Baccalauréat en communication publique 2009
Kathryne Lamontagne s’est rapidement fait une place sur l’échiquier médiatique québécois. Déjà pendant son bac, elle a été responsable des arts et spectacles pour la radio étudiante CHYZ 94,3 et chef de pupitre pour la section culturelle du journal Impact Campus. Au printemps 2009, elle a fait un stage dans la salle des nouvelles de TVA Québec où elle a par la suite été embauchée. Là-bas, elle est passée de rédactrice Web à présentatrice météo, puis chroniqueuse culturelle, avant de joindre les rangs du Journal de Québec à temps plein à l’automne 2009.
Depuis, la journaliste de 26 ans a signé des centaines d’articles sur des sujets plus que variés avant de se consacrer à la couverture des événements judiciaires, au palais de justice de Québec, en octobre dernier. Sans compter qu’elle fréquente de nouveau le campus, ayant entrepris une maîtrise en journalisme international.
Marc DeBellefeuille
Baccalauréat en communication publique 2004
Maîtrise en études internationales 2008
Aussitôt son diplôme de maîtrise en poche, Marc DeBellefeuille s’est joint au ministère canadien de la Défense. Après seulement un an au sein de ce ministère, le diplômé originaire du Saguenay a été affecté à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies (ONU) durant la 65e session de l’Assemblée générale, de septembre à décembre 2010. Son poste: conseiller auprès de la Première Commission, qui traite de questions de sécurité internationale. Le jeune homme a ainsi eu la chance de représenter le Canada dans des négociations multilatérales, et donc de parler et de voter au nom du Canada, sur des sujets variés comme l’interdiction des essais nucléaires et la prolifération de missiles balistiques.
«Ce fut une expérience exceptionnelle que de vivre l’ONU au quotidien, d’être aux premières loges des discours et des événements d’envergure, de côtoyer et d’interagir avec des leaders et représentants des autres pays et, bien sûr, de profiter pleinement de l’énergie de New York», confie-t-il. Depuis son retour à Ottawa, M. DeBellefeuille travaille surtout sur des questions de désarmement et de contre-prolifération d’armes et est présentement en détachement au ministère des Affaires étrangères.
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