Encourager la vertu philanthropique
Le grand donateur Jean Raby témoigne des incitations à la philanthropie de son employeur, Goldman Sachs.
Par Michèle Saint-Cyr
«La vertu, c’est bien, mais quand elle est encouragée, c’est encore mieux», estime Jean Raby, grand donateur de l’Université Laval. M. Raby a contribué à la création du Fonds d’excellence universitaire pour le club de football Rouge et Or, en 2007, et aux Bourses de leadership et développement durable, en 2011.
Jean Raby en est convaincu: la culture philanthropique développée par l’entreprise pour laquelle il travaille, Goldman Sachs, a joué un rôle déterminant dans sa capacité de soutenir financièrement l’Université Laval. Comment? D’abord grâce à la politique de dons jumelés découlant de la mission de l’entreprise. «Grâce à cette politique, précise-t-il, chaque contribution de ma part est appariée par une contribution équivalente de la part de mon employeur: 1+1=2!» C’est doublement avantageux.
Grâce aussi à une autre mesure en vigueur chez Goldman Sachs. Depuis qu’il est devenu ce qu’on appelle un Partner dans le milieu financier, Jean Raby voit une partie de son salaire versée dans un compte qui est bloqué et qui ne peut être utilisée qu’à des fins philanthropiques. «J’ose espérer qu’un tel modèle puisse en inspirer plusieurs afin de venir en aide à l’Université Laval, qui joue un rôle clé dans le développement de la région, de la province et de la société en général», dit-il.
Pour Jean Raby, contribuer au rayonnement de l’Université et à la poursuite de sa mission de formation, de recherche et de création est un devoir de société; autant pour les diplômés qui ont bénéficié d’une formation de qualité, que pour ceux qui profitent directement ou indirectement de son action, dont les entreprises. «À l’image de Goldman Sachs, les sociétés peuvent encourager la philanthropie et faire grandir une université dont nous devons tous être très fiers», conclut-il.
Un parcours international
Diplômé en droit en 1986, Jean Raby garde un excellent souvenir de ses études à l’Université Laval. «J’ai toujours eu l’impression, à chaque démarche, à chaque étape de ma vie professionnelle, d’avoir été très bien préparé à l’Université Laval, affirme-t-il. J’ai reçu ici une grande formation, une formation de qualité qui m’a permis de me développer à l’étranger.» Après son baccalauréat, M. Raby a poursuivi ses études aux universités de Cambridge (maîtrise en relations internationales) et de Harvard (maîtrise en droit).
Par la suite, il travaille comme avocat d’affaires à New York puis à Paris, pour l’un des cabinets américains les plus prestigieux, Sullivan & Cromwell. Au milieu des années 1990, il décide de réorienter sa carrière et rejoint le bureau parisien de la banque d’affaires la plus renommée de Wall Street, Goldman Sachs, en tant que banquier d’affaires.
Après avoir été Managing Director puis Partner chez Goldman Sachs, Jean Raby assumera la direction, à Paris, de 2006 à 2010, des activités de conseil de cette banque d’affaires auprès des grandes entreprises françaises dans divers domaines: fusions et acquisitions, financement sur les marchés des capitaux internationaux et, de façon plus générale, toute opération de nature stratégique. En janvier 2011, il prend la direction de l’ensemble des activités de Goldman Sachs pour la Russie et les pays de la Communauté des États indépendants (ex-Union soviétique), fonction qu’il exerce toujours.
Le parcours international de Jean Raby est notable et peu courant, et ses succès professionnels sont dignes de mention. Malgré cette carrière internationale, l’ancien étudiant de l’Université Laval est demeuré très près de la communauté québécoise et de son alma mater, au grand avantage des nombreux étudiants qui bénéficieront d’une de ses bourses.
Haut de page
Note : Les commentaires doivent être apportés dans le respect d'autrui et rester en lien avec le sujet traité. Les administrateurs du site de Contact agissent comme modérateurs et la publication des commentaires reste à leur discrétion.
commentez ce billet