Une année de belles retombées
Le bilan 2012-2013 de la Fondation rime avec objectifs financiers dépassés et augmentation du nombre de grands donateurs.
Par Véronique Landry
Si le bilan 2011-2012 s’est avéré exceptionnel pour La Fondation de l’Université Laval (FUL), celui de la dernière année confirme que les nouvelles orientations et les moyens déployés par l’organisme portent fruit. Tous les objectifs ont en effet été dépassés. Globalement, la FUL a recueilli 21,7 M$, alors qu’elle en visait 20. La moyenne de 11,1 M$ obtenue entre 2006 et 2011 est ainsi passée à 24,3 M$ au cours des deux dernières années.
Plusieurs facteurs ont favorisé ces dépassements. Par exemple, de nouveaux acteurs sont venus enrichir l’équipe de développement philanthropique. La Fondation a aussi tenu de nombreux événements reconnaissance, dont la soirée philanthropique Québec Millésima qui, à elle seule, a permis d’amasser plus de 120 000$. En ce qui a trait aux fonds capitalisés, la Fondation a obtenu un taux de rendement de plus de 11%. Enfin, tous ces succès reposent avant tout sur un travail d’équipe, soit celui du personnel de la Fondation et celui des facultés, auxquels se sont joints la haute direction de l’Université Laval, les étudiants et l’ensemble de la communauté universitaire.
Plus de grands philanthropes
La dernière année a aussi été marquée par l’émergence d’une tendance: l’augmentation du nombre des grands philanthropes dont les dons s’élèvent à 100 000$ ou plus. Comment a-t-on convaincu ces leaders aux brillantes carrières de redonner à leur alma mater ? «Tout a débuté avec un projet mobilisateur, celui de la Faculté des sciences de l’administration, rapporte Yves Bourget, président-directeur général de la Fondation. Par la suite, nous avons mis sur pied une campagne bien structurée, appuyée par une équipe de bénévoles motivés. Puis, nous avons ciblé des gens capables de faire de tels dons. Et finalement, nous avons osé demander.»
Parmi ces grands philanthropes figurent un homme et une femme qui ont fait un don exceptionnel et choisi de conserver l’anonymat. «Ces personnes représentent l’essence même de la philanthropie, estime M. Bourget. Pour elles, l’enseignement supérieur est vital pour notre société. C’est pourquoi elles ont voulu poser un geste généreux pour les générations futures. Elles sont l’exemple vibrant du concept “donner au suivant”.»
Dans la foulée de cette nouvelle tendance, la Fondation compte intensifier ses démarches auprès des diplômés afin que leur sentiment d’appartenance puisse se traduire par un don philanthropique. Tel est l’un des défis des prochaines années.
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