Du football à la philanthropie
Deux diplômés partagent passion du football et désir d’appuyer l’Université.
Par Marie Dufour
Alain Carrier a étudié en droit; Pierre Simard, en génie chimique. Au moment de leur baccalauréat, dans les années 1980, les deux étudiants ne se connaissaient pas, mais nourrissaient déjà un vif intérêt pour le football. C’est à New York, 10 ans plus tard, par l’entremise d’un autre diplômé, Jean Raby, qu’ils ont fait connaissance. Leur amitié s’est tout de suite nouée autour des souvenirs de leurs études à Québec et, surtout, de leur passion pour le club de football qui venait de prendre son envol à l’Université. «Le Rouge et Or a éveillé en moi une grande fierté d’être diplômé de l’Université Laval», affirme Pierre Simard, qui a joué au football alors qu’il fréquentait le Petit Séminaire.
Comme premier geste philanthropique, les deux amateurs de football ont participé avec Jean Raby, en 2007, à la création du Fonds d’excellence universitaire pour le club de football Rouge et Or. Plus récemment, après s’être entretenus avec l’entraîneur du club, Glen Constantin, ils ont voulu de nouveau marquer leur soutien à l’équipe en versant chacun 50 000$. Cette somme servira à acheter des équipements destinés à l’entraînement des joueurs de football. «Le Rouge et Or, plus particulièrement le club de football, est une excellente vitrine pour l’Université Laval et pour Québec, considère Alain Carrier. Les joueurs sont de formidables ambassadeurs du concept d’excellence.»
Donner à distance
Aujourd’hui, Alain Carrier et Pierre Simard font carrière dans le domaine de la finance: le premier à Londres, le second à Montréal. Malgré la distance, les deux amis entretiennent des liens serrés avec l’Université et son équipe de football. Quand il revient au Québec par affaires à l’automne, Alain Carrier ne manque pas d’assister aux parties du Rouge et Or. Une occasion rêvée de vivre sa passion et de démontrer son attachement à son alma mater. Pierre Simard le rejoint parfois dans les gradins, ce qui représente pour eux un moment privilégié pour échanger sur leur expérience philanthropique.
À ce sujet, les deux amis ont la même opinion. «Les diplômés ne doivent pas avoir peur de se lancer dans la philanthropie, estime Alain Carrier. Ils doivent faire un pas en avant. L’Université a besoin de nous. Et notre sentiment d’appartenance doit se traduire par un appui financier fort envers l’institution.»
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