Enseigner: le plus beau métier du monde
Qu’est-ce qui motive un professeur réputé comme Zhan Su à se dépasser pour ses étudiants?
Pas Renée Larochelle
Expert de la gestion internationale ainsi que du monde des affaires dans les pays asiatiques et les pays en transition, Zhan Su est un chercheur de grande renommée. À ce titre, il pourrait bien se contenter de continuer à enseigner sans trop s’en faire. Ce serait bien mal connaître ce professeur de la Faculté des sciences de l’administration qui, depuis presque un quart de siècle, s’emploie à donner le meilleur de lui-même dans ce qui le passionne: enseigner. C’est cette part de son travail que salue le prix Carrière en enseignement remis l’automne dernier par l’Université, dans le cadre des Prix d’excellence en enseignement décernés chaque année.
Enthousiasme et chaleur humaine
«J’ai la chance d’exercer le plus beau métier du monde, considère Zhan Su. Ce que je souhaite faire avec les étudiants, ce n’est pas seulement leur transmettre des connaissances, mais également contribuer à leur développement.» Ayant la conviction que la matière se transmet mieux quand elle est donnée avec enthousiasme et chaleur humaine, le professeur déploie ses atouts de communicateur aguerri devant ses classes. D’ailleurs, il n’hésite pas à dire que l’une de ses préoccupations majeures, au cours des 24 dernières années, a été de «séduire intellectuellement» ses étudiants. Il semble bien qu’il ait réussi…
Études de cas, simulations, approche participative et multidisciplinaire, apprentissage dans un contexte multiculturel: il n’y a rien que Zhan Su ne mette en œuvre pour stimuler et encadrer le mieux possible les étudiants. Au cours de sa carrière, il a créé, seul ou en collaboration avec des collègues, plus de 22 cours au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, et dirigé près de 200 étudiants aux cycles supérieurs. Il supervise également des étudiants qui font leur stage en entreprise à l’étranger. On lui doit aussi d’avoir créé et dirigé la concentration Gestion internationale du programme de doctorat en sciences de l’administration ainsi que le MBA Global Business.
Zhan Su a-t-il un modèle? Il cite aussitôt l’enseignant-vedette du film La société des poètes disparus, sorti en 1989, qui encourageait l’épanouissement des jeunes au lieu de perpétuer le conformisme ambiant. «Comme le personnage du film, je suis un combattant passionné et je veux toujours m’améliorer», assure-t-il.
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