Marcher sur ses 50 ans
Trois séances de marche par semaine améliorent le bien-être physique et psychologique au moment de la ménopause.
Par Jean Hamann
Pour bien des femmes, la ménopause entraîne un cortège de problèmes qui empoisonnent la vie à petit feu. Prise de poids, sommeil perturbé, problèmes psychologiques et sexuels font partie des grincements qui accompagnent cette période charnière de la vie. L’exercice aérobique, dont les vertus pour la santé sont claironnées sur tous les toits, pourrait-il agir comme antidote aux maux de la ménopause? Une étude publiée par des chercheurs de la Faculté de médecine dans la revue Menopause: The Journal of the North American Menopause Society suggère que la marche, sans être une panacée, peut améliorer plusieurs aspects de la qualité de vie au moment de la ménopause.
Une marche de qualité
L’article, signé par Eléonor Riesco, Sébastien Tessier, Francine Pérusse, Sabrina Turgeon, Angelo Tremblay, John Weisnagel, Jean Doré et Pascale Mauriège, rapporte les résultats d’un programme auquel ont participé 16 femmes préménopausées (âge moyen de 49 ans) et 14 femmes ménopausées (âge moyen de 53 ans). Avant l’étude, les participantes étaient en bonne santé, mais sédentaires et présentaient un surplus de poids appréciable. Pendant 16 semaines, à raison de 3 séances par semaine, elles devaient marcher à un bon rythme pendant 45 minutes sous la supervision d’un kinésiologue au stade couvert du PEPS.
Différents tests effectués au moment du recrutement et au terme des 16 semaines ont révélé que le programme avait induit une perte de poids modeste qui atteignait 2 kg chez les préménopausées et 0,7 kg chez les ménopausées. La capacité aérobique maximale a connu une amélioration plus spectaculaire avec une hausse de près de 20% dans les deux groupes.
En dépit de la faible perte de poids et des effets peu marquants du programme sur le sommeil, le stress et les comportements alimentaires, les données révèlent que la qualité de vie des femmes, mesurée à l’aide d’un outil reconnu (Short Form 36 Health Survey Questionnaire), s’est sensiblement accrue en 16 semaines. Les améliorations étaient significatives pour la plupart des aspects physiques et psychologiques visés par ce test.
«Une activité physique d’intensité et de fréquence modérées comme la marche, qui s’intègre facilement aux habitudes de vie, semble donc suffisante pour améliorer certains aspects de la qualité de vie des femmes avant et après la ménopause», concluent les chercheurs.
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Une marche de qualité
L’article, signé par Eléonor Riesco, Sébastien Tessier, Francine Pérusse, Sabrina Turgeon, Angelo Tremblay, John Weisnagel, Jean Doré et Pascale Mauriège, rapporte les résultats d’un programme auquel ont participé 16 femmes préménopausées (âge moyen de 49 ans) et 14 femmes ménopausées (âge moyen de 53 ans). Avant l’étude, les participantes étaient en bonne santé, mais sédentaires et présentaient un surplus de poids appréciable. Pendant 16 semaines, à raison de 3 séances par semaine, elles devaient marcher à un bon rythme pendant 45 minutes sous la supervision d’un kinésiologue au stade couvert du PEPS.
Différents tests effectués au moment du recrutement et au terme des 16 semaines ont révélé que le programme avait induit une perte de poids modeste qui atteignait 2 kg chez les préménopausées et 0,7 kg chez les ménopausées. La capacité aérobique maximale a connu une amélioration plus spectaculaire avec une hausse de près de 20% dans les deux groupes.
En dépit de la faible perte de poids et des effets peu marquants du programme sur le sommeil, le stress et les comportements alimentaires, les données révèlent que la qualité de vie des femmes, mesurée à l’aide d’un outil reconnu (Short Form 36 Health Survey Questionnaire), s’est sensiblement accrue en 16 semaines. Les améliorations étaient significatives pour la plupart des aspects physiques et psychologiques visés par ce test.
«Une activité physique d’intensité et de fréquence modérées comme la marche, qui s’intègre facilement aux habitudes de vie, semble donc suffisante pour améliorer certains aspects de la qualité de vie des femmes avant et après la ménopause», concluent les chercheurs.
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