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Printemps 2011

Un musée la nuit

Une centaine d'étudiants de trois facultés ont accueilli 1300 visiteurs avec spectacles et performances jusqu'au petit matin.

Depuis trois ans, en mars, le Musée national des beaux-arts du Québec connaît une grande effervescence nocturne alors que des dizaines d’étudiants y tiennent leur Nuit de la création. Les murs du vieux musée ont vibré cette année sur le thème de l’engagement. Entre la tombée de la nuit, le 25 mars, et l’aube du 26 mars, les chanteuses Anne Sylvestre et Jorane ainsi que le groupe hip-hop CEA sont venus ajouter leur voix aux performances des étudiants des facultés des Lettres, de Musique ainsi que d’Aménagement, d’architecture et des arts visuels. Différentes facettes de la création explorées par les étudiants ont conquis les quelque 1300 visiteurs: théâtre, lecture et déclamation, projections vidéo, musique, installations et plus encore.

La Faculté des lettres a créé en 2009 cet événement devenu rendez-vous annuel. «L’idée, rappelle Guillaume Pinson, vice-doyen à la Faculté des lettres, était de confier un espace public à la force créatrice de nos étudiants en cinéma, en histoire de l’art, en théâtre et en nouvelles technologies, le temps d’une nuit, afin qu’ils expriment tout leur talent. Dès le départ, le Musée a été extrêmement réceptif à notre proposition et a accepté de nous ouvrir gratuitement ses portes jusqu’aux petites heures du matin.» Une façon inédite pour l’établissement de faire vivre ses collections et de partir à la conquête d’un public de jeunes adultes qui a tendance à délaisser les expositions d’art.

La Nuit de la création a pris une nouvelle dimension en 2011, avec le concours des deux autres facultés. Parmi les moments forts de ce 25 mars placé sous le signe de l’engagement: Le Trajet, une performance théâtrale qui s’est déroulée dans le grand ascenseur du Musée et dont l’objectif était de susciter des émotions liées au degré d’implication dans la société, et ce, dans un espace restreint. Hormis les différentes prestations musicales, les spectateurs ont pu entendre des lectures dans tous les recoins du musée.

«Sur le plan visuel, les étudiants ont voulu évoquer la rêverie en démontrant que les écrits sont aussi des traces d’engagement, souligne Guillaume Pinson. Par exemple, des étudiants ont suspendu des livres dans les cellules pénitentiaires du pavillon Charles-Baillargé pour illustrer que l’engagement est fragile, qu’il est libérateur et dangereux à la fois.»

Rendez-vous en mars 2012!
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