Créer l’étincelle des carrières scientifiques
Grâce à son don, Jacques Blouin contribue à faire naître l'amour des maths dès l'école primaire.
Par Marie Dufour
«J’aimerais que des milliers de jeunes apprennent à aimer les mathématiques et optent pour des carrières scientifiques, car le Québec en a grandement besoin.» Ce souhait est celui de Jacques Blouin, un ingénieur entrepreneur dont la contribution à l’Université Laval a des retombées bénéfiques sur les sciences de l’éducation.
De concert avec son épouse et ses enfants, Jacques Blouin a en effet choisi de soutenir une cause à deux volets. D’abord, financer un projet de recherche visant à favoriser la réussite scolaire des élèves du primaire en mathématiques. Puis créer le prix André-Picard remis à de futurs enseignants du primaire en mathématiques, afin qu’ils transmettent à leurs élèves la passion de cette matière et qu’ils stimulent les choix de carrières en sciences.
Du génie à la philanthropie
Après avoir obtenu un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval, en 1976, Jacques Blouin imprime, avec ses associés, les changements qui mèneront une entreprise familiale locale du secteur de la transformation de l’acier à une entreprise nationale détenue par ses dirigeants. Aujourd’hui, Supermétal Structures inc. compte près de 500 employés au Québec, au Canada, aux États-Unis et aux Philippines, et figure parmi les leaders nord-américains de son secteur. L’ingénieur entrepreneur préside maintenant le conseil d’administration de l’entreprise, après avoir piloté un long processus de transfert de cette entreprise à la relève de troisième génération.
Pourquoi baptiser le prix au nom d’André Picard? C’est au cours de ses études à l’Université Laval que Jacques Blouin a bénéficié des talents de ce grand pédagogue: «André Picard a consacré toute sa carrière à l’enseignement et à la recherche au Département de génie civil. C’était un homme de science de haut niveau et un homme de cœur. Je lui vouais un respect sans réserve. Il avait ce don de partager son savoir et d’aider ses étudiants à bâtir leur confiance en eux. Sa générosité doit servir de modèle à tous ceux qui se destinent à l’enseignement.»
Donner et récolter
À propos de son expérience philanthropique, Jacques Blouin parle d’un geste de gratitude. «Redonner à la société qui nous a permis de réaliser nos rêves est, selon moi, une question de reconnaissance et de devoir envers elle. Comme des milliers de jeunes francophones issus de milieux pauvres, j’ai grandement bénéficié de la démocratisation de l’enseignement associée à la Révolution tranquille. J’ai eu le privilège de bénéficier d’un environnement propice à mon épanouissement.»
Convaincu de l’importance de redonner à l’enseignement toutes ses lettres de noblesse, Jacques Blouin rappelle que la santé de l’économie est tributaire de la connaissance et de l’innovation qu’elle engendre. L’ingénieur entrepreneur espère bien humblement que le don de sa famille dotera les enseignants du primaire en mathématiques de meilleurs outils didactiques afin de «récupérer» le plus d’élèves en difficulté possible. Et que le prix offert contribuera à faire des futurs enseignants du primaire en mathématiques des émissaires inspirants pour leurs élèves, à l’image d’André Picard.
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De concert avec son épouse et ses enfants, Jacques Blouin a en effet choisi de soutenir une cause à deux volets. D’abord, financer un projet de recherche visant à favoriser la réussite scolaire des élèves du primaire en mathématiques. Puis créer le prix André-Picard remis à de futurs enseignants du primaire en mathématiques, afin qu’ils transmettent à leurs élèves la passion de cette matière et qu’ils stimulent les choix de carrières en sciences.
Du génie à la philanthropie
Après avoir obtenu un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval, en 1976, Jacques Blouin imprime, avec ses associés, les changements qui mèneront une entreprise familiale locale du secteur de la transformation de l’acier à une entreprise nationale détenue par ses dirigeants. Aujourd’hui, Supermétal Structures inc. compte près de 500 employés au Québec, au Canada, aux États-Unis et aux Philippines, et figure parmi les leaders nord-américains de son secteur. L’ingénieur entrepreneur préside maintenant le conseil d’administration de l’entreprise, après avoir piloté un long processus de transfert de cette entreprise à la relève de troisième génération.
Pourquoi baptiser le prix au nom d’André Picard? C’est au cours de ses études à l’Université Laval que Jacques Blouin a bénéficié des talents de ce grand pédagogue: «André Picard a consacré toute sa carrière à l’enseignement et à la recherche au Département de génie civil. C’était un homme de science de haut niveau et un homme de cœur. Je lui vouais un respect sans réserve. Il avait ce don de partager son savoir et d’aider ses étudiants à bâtir leur confiance en eux. Sa générosité doit servir de modèle à tous ceux qui se destinent à l’enseignement.»
Donner et récolter
À propos de son expérience philanthropique, Jacques Blouin parle d’un geste de gratitude. «Redonner à la société qui nous a permis de réaliser nos rêves est, selon moi, une question de reconnaissance et de devoir envers elle. Comme des milliers de jeunes francophones issus de milieux pauvres, j’ai grandement bénéficié de la démocratisation de l’enseignement associée à la Révolution tranquille. J’ai eu le privilège de bénéficier d’un environnement propice à mon épanouissement.»
Convaincu de l’importance de redonner à l’enseignement toutes ses lettres de noblesse, Jacques Blouin rappelle que la santé de l’économie est tributaire de la connaissance et de l’innovation qu’elle engendre. L’ingénieur entrepreneur espère bien humblement que le don de sa famille dotera les enseignants du primaire en mathématiques de meilleurs outils didactiques afin de «récupérer» le plus d’élèves en difficulté possible. Et que le prix offert contribuera à faire des futurs enseignants du primaire en mathématiques des émissaires inspirants pour leurs élèves, à l’image d’André Picard.
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