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Automne 2009

Un bilan de carbone pour l’Université

Une étude indique que l'Université a réduit de 12,7% ses émissions de gaz à effet de serre entre 2000 et 2007.

L’Université dispose maintenant et pour la première fois d’un portrait relativement précis des émissions de gaz à effet de serre (GES) que génèrent ses activités. Ce bilan a été produit par la firme d’ingénierie et construction Dessau. On y apprend notamment qu’en 2007, 44 588 tonnes de GES ont été rejetées dans l’atmosphère par les différentes activités de l’Université. Ces rejets ont été principalement produits par le chauffage (64%), le transport des étudiants et du personnel (26%) et les déplacements professionnels ou d’études en avion (6%).

Les auteurs de l’étude ont comparé les données de 2007 à celles de 2000 et de 2006. En sept ans, les émissions de GES de l’Université ont diminué de 12,7%, soit l’équivalent d’environ 1,5% par année. Les activités reliées au chauffage (-20,1%), à l’approvisionnement (-13,7%) et à la messagerie interne (-4,8%) ont connu les plus fortes baisses. Cette performance est encore meilleure lorsqu’on tient compte des quelque 4000 tonnes en équivalent CO2 stockées à la forêt de recherche et d’enseignement Montmorency par l’écosystème et les produits de la récolte.

Savoir où agir
«La plupart des établissements universitaires qui font des bi-lans de GES considèrent plus ou moins uniquement les émissions attribuables au chauffage, explique Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, à l’administration et aux finances. Notre étude a considéré de nombreux éléments. Cette diversité nous donne une bonne idée des endroits où l’on peut avoir un impact significatif en modifiant nos actions.»



L’étude recommande, entre autres, d’installer de nouvelles chaudières électriques et de centraliser l’incinération des déchets. «Il est difficile de dire dès maintenant jusqu’où l’Université réduira ses émissions, mais nous continuerons de faire des efforts», indique le vice-recteur. Pour le suivi de ses actions, la direction de l’Université aura recours à des indicateurs de performance. «Nous ne ferons pas de bilan des GES chaque année, précise Éric Bauce. Les indicateurs nous permettront de gérer adéquatement l’évolution des émissions de GES de l’Université.»
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