On cherche, on trouve
Des résultats de recherche sur l'efficacité du millepertuis, sur l'utilité des cliniques d'allaitement, sur de nouveaux capteurs solaires et plus...
MILLEPERTUIS ET BOUFFÉES DE CHALEUR
Oui, la prise de capsules de millepertuis peut atténuer les symptômes de la ménopause, mais ce résultat mérite d’être confirmé par une étude de plus grande ampleur. C’est ce que conclut un article signé Mahéra Al-Akoum, Elizabeth Maunsell, René Verreault, Louise Provencher, Hélène Otis et Sylvie Dodin, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHUQ, et paru dans Menopause: The Journal of The North American Menopause Society. Les chercheurs avaient invité 47 femmes de 40 à 65 ans à prendre, pendant trois mois, soit du millepertuis, soit un placebo. Au terme du traitement, les femmes ayant consommé le millepertuis ont rapporté une baisse significative des bouffées de chaleur et une amélioration de la qualité de leur sommeil.
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CLINIQUEMENT DÉMONTRÉ
Selon une étude parue dans le Journal of Human Lactation, les cliniques d’aide aux mères qui éprouvent des difficultés à allaiter sont d’une remarquable efficacité. Au cours de leur recherche, Anne-Marie Hamelin, du Département des aliments et de nutrition, et ses deux collègues de la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale ont comparé deux groupes de femmes ayant vécu de tels problèmes. Celles de la région de Québec (52 mères) ont été dirigées, par un professionnel de la santé, vers une clinique spécialisée en allaitement, contrairement à celles de Trois-Rivières (34), leur région étant dépourvue de cette ressource. À partir des résultats obtenus auprès de cet échantillon, les chercheuses concluent que les mères ayant fréquenté une clinique ont quatre fois plus de probabilités que les autres d’allaiter leur bébé pendant au moins six mois et de se montrer enchantées de leur expérience en dépit des obstacles rencontrés.
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PANNEAUX SOLAIRES SOUPLES ET EFFICACES
Une équipe internationale de chercheurs a mis au point une cellule photovoltaïque nouvelle génération dont le taux d’efficacité de 6,1% constitue un nouveau record de sa catégorie, révèle l’édition de mai de la revue Nature Photonics. Contrairement aux capteurs solaires courants à base de silicium, leur système fait appel à des polymères pouvant être intégrés à des matériaux souples –vêtements, étuis, etc. Jusqu’à maintenant, l’efficacité de ce type de cellules photovoltaïques était bloquée sous les 5%, souligne l’un des auteurs de l’étude, Mario Leclerc, du Département de chimie. Le stagiaire postdoctoral Serge Beaupré et le récipiendaire du prix Nobel de chimie en 2000, Alan Heeger, figurent également parmi les signataires de l’article. L’équipe vise une efficacité de 10%, c’est-à-dire la production de 100 w/m2 à partir de la lumière du jour.
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LAVALENSE, COMME DANS UNIVERSITÉ LAVAL…
Clostridium lavalense. Voilà le nom donné à la bactérie qu’une équipe du Centre de recherche en infectiologie vient d’isoler chez des patients atteints d’infections résistantes à l’antibiotique vancomycine. Découverte par Alba Bernal et caractérisée par Marc-Christian Domingo, cette bactérie provient d’échantillons de selles recueillis lors d’un programme de surveillance de patients hospitalisés qui ne répondaient pas à l’antibiotique de dernier recours vancomycine. Les chercheurs ont eu la surprise de découvrir qu’une espèce de la famille Clostridium jamais identifiée possédait un gène de résistance à cet antibiotique. Cette bactérie n’est pas nocive en soi, mais les chercheurs craignent qu’elle transmette ses gènes de résistance à des espèces pathogènes comme le C. difficile.
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COEUR DE VERRE
Au Département de génie mécanique, une équipe dirigée par Jean Ruel a conçu et construit un bioréacteur qui reproduit fidèlement les conditions physiologiques du système cardiovasculaire humain: contractions, tension artérielle et liquide physiologique en circulation. Ce cœur simplifié, testé avec succès, est destiné à l’étude du comportement de nouveaux types de valves cardiaques produites par génie tissulaire, dans un environnement dynamique. Il permet aussi de conditionner une valve faite de tissu vivant en vue d’une greffe. La beauté du système est que le débit et la pression peuvent être modifiés à volonté en fonction du receveur de valve, enfant ou personne âgée par exemple. Débit et pression peuvent aussi être graduellement augmentés afin de bien préparer une valve aux conditions physiologiques réelles.
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Oui, la prise de capsules de millepertuis peut atténuer les symptômes de la ménopause, mais ce résultat mérite d’être confirmé par une étude de plus grande ampleur. C’est ce que conclut un article signé Mahéra Al-Akoum, Elizabeth Maunsell, René Verreault, Louise Provencher, Hélène Otis et Sylvie Dodin, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHUQ, et paru dans Menopause: The Journal of The North American Menopause Society. Les chercheurs avaient invité 47 femmes de 40 à 65 ans à prendre, pendant trois mois, soit du millepertuis, soit un placebo. Au terme du traitement, les femmes ayant consommé le millepertuis ont rapporté une baisse significative des bouffées de chaleur et une amélioration de la qualité de leur sommeil.
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CLINIQUEMENT DÉMONTRÉ
Selon une étude parue dans le Journal of Human Lactation, les cliniques d’aide aux mères qui éprouvent des difficultés à allaiter sont d’une remarquable efficacité. Au cours de leur recherche, Anne-Marie Hamelin, du Département des aliments et de nutrition, et ses deux collègues de la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale ont comparé deux groupes de femmes ayant vécu de tels problèmes. Celles de la région de Québec (52 mères) ont été dirigées, par un professionnel de la santé, vers une clinique spécialisée en allaitement, contrairement à celles de Trois-Rivières (34), leur région étant dépourvue de cette ressource. À partir des résultats obtenus auprès de cet échantillon, les chercheuses concluent que les mères ayant fréquenté une clinique ont quatre fois plus de probabilités que les autres d’allaiter leur bébé pendant au moins six mois et de se montrer enchantées de leur expérience en dépit des obstacles rencontrés.
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PANNEAUX SOLAIRES SOUPLES ET EFFICACES
Une équipe internationale de chercheurs a mis au point une cellule photovoltaïque nouvelle génération dont le taux d’efficacité de 6,1% constitue un nouveau record de sa catégorie, révèle l’édition de mai de la revue Nature Photonics. Contrairement aux capteurs solaires courants à base de silicium, leur système fait appel à des polymères pouvant être intégrés à des matériaux souples –vêtements, étuis, etc. Jusqu’à maintenant, l’efficacité de ce type de cellules photovoltaïques était bloquée sous les 5%, souligne l’un des auteurs de l’étude, Mario Leclerc, du Département de chimie. Le stagiaire postdoctoral Serge Beaupré et le récipiendaire du prix Nobel de chimie en 2000, Alan Heeger, figurent également parmi les signataires de l’article. L’équipe vise une efficacité de 10%, c’est-à-dire la production de 100 w/m2 à partir de la lumière du jour.
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LAVALENSE, COMME DANS UNIVERSITÉ LAVAL…
Clostridium lavalense. Voilà le nom donné à la bactérie qu’une équipe du Centre de recherche en infectiologie vient d’isoler chez des patients atteints d’infections résistantes à l’antibiotique vancomycine. Découverte par Alba Bernal et caractérisée par Marc-Christian Domingo, cette bactérie provient d’échantillons de selles recueillis lors d’un programme de surveillance de patients hospitalisés qui ne répondaient pas à l’antibiotique de dernier recours vancomycine. Les chercheurs ont eu la surprise de découvrir qu’une espèce de la famille Clostridium jamais identifiée possédait un gène de résistance à cet antibiotique. Cette bactérie n’est pas nocive en soi, mais les chercheurs craignent qu’elle transmette ses gènes de résistance à des espèces pathogènes comme le C. difficile.
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COEUR DE VERRE
Au Département de génie mécanique, une équipe dirigée par Jean Ruel a conçu et construit un bioréacteur qui reproduit fidèlement les conditions physiologiques du système cardiovasculaire humain: contractions, tension artérielle et liquide physiologique en circulation. Ce cœur simplifié, testé avec succès, est destiné à l’étude du comportement de nouveaux types de valves cardiaques produites par génie tissulaire, dans un environnement dynamique. Il permet aussi de conditionner une valve faite de tissu vivant en vue d’une greffe. La beauté du système est que le débit et la pression peuvent être modifiés à volonté en fonction du receveur de valve, enfant ou personne âgée par exemple. Débit et pression peuvent aussi être graduellement augmentés afin de bien préparer une valve aux conditions physiologiques réelles.
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