Technologies prometteuses
Le portefeuille d’innovations de l'Université compte environ 250 technologies brevetées.
Par Jean Hamann
En 2011, 29 technologies développées par des chercheurs de l’Université ont fait l’objet d’une demande de brevet. Il s’agit d’une hausse appréciable par rapport à l’année précédente alors que le nombre de demandes avait atteint 19. Les innovations 2011 proviennent principalement de la Faculté de médecine et de la Faculté des sciences et de génie, mais d’autres technologies ont vu le jour en Pharmacie, en Sciences de l’agriculture et de l’alimentation ainsi qu’en Musique.
Des retombées pour tous
Cette hausse est liée à une volonté institutionnelle d’augmenter le nombre de déclarations d’invention, souligne Mouhsine El Abboudi, conseiller en gestion de la recherche au Vice-rectorat à la recherche et à la création (VRRC). «Le VRRC fait un travail de sensibilisation dans les facultés et dans les centres hospitaliers pour rappeler que, sans brevet, il n’y a pas de licence, pas de développement et pas de nouveaux produits sur le marché.»
Cette sensibilisation vise aussi à rassurer les chercheurs quant à la possibilité de publier les résultats de leurs travaux. Le cas de Clément Gosselin montre que c’est possible. Ce professeur du Département de génie mécanique détient 18 brevets, dont quelques-uns sous licence; il a pourtant publié 190 articles dans des revues scientifiques et plus de 300 articles dans des comptes rendus de colloques et de conférences. «C’est gratifiant de voir nos travaux conduire à des applications, témoigne-t-il. Nous recevons des fonds publics pour faire de la recherche. Permettre à des compagnies d’en valoriser les résultats et de générer des retombées économiques constitue une façon de retourner à la société.»
Le portefeuille d’innovations de l’Université compte environ 250 technologies brevetées. «D’une année à l’autre, ce nombre reste stable, mais la composition du portefeuille fluctue, explique Thierry Bourgeois, responsable de la propriété intellectuelle au VRRC. Comme la protection d’une technologie engendre des frais, les brevets qui ne trouvent pas preneurs sont abandonnés après quelques années pour faire place à de nouvelles technologies.» Présentement, 158 technologies brevetées font l’objet d’une entente de commercialisation avec des entreprises. En 2011, ces licences ont rapporté 1,3M$ en redevances à l’Université.
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