Médecine du coeur
Marie-Hélène Marchand rêve de faire rimer médecine et humanisme. Portrait d'une étudiante hors du commun.
Par Jean Hamann
Qui ne souhaite pas avoir un médecin de famille empathique et dévoué? Marie-Hélène Marchand promet de devenir ce genre de médecin. Mais à moins d’être pauvre ou marginal, il y a peu de chance de compter un jour parmi ses heureux patients.
Pour cette étudiante engagée, c’est en soignant les défavorisés que la médecine a le plus de résonance. «On peut être un très bon médecin sans s’impliquer dans la communauté, reconnaît-elle sans hésitation. Chacun doit trouver ce qui a un sens pour lui. Moi, je trouve la médecine communautaire hyperstimulante.»
La médecine familiale par choix
C’est pour encourager cette étudiante à poursuivre son engagement communautaire par la voie de la médecine familiale que le Collège des médecins de famille du Canada lui a récemment décerné une bourse de 10 000 $. L’association médicale remet chaque année 17 bourses à des étudiants canadiens exceptionnels, dans l’espoir d’infléchir leur choix de spécialité. Dans le cas de Marie-Hélène Marchand, la décision était déjà prise. «Autrefois, les étudiants optaient pour la médecine familiale un peu par défaut. Les choses ont changé. La médecine familiale correspond davantage à mes valeurs et à celles des gens de ma génération parce qu’elle fait une large place à la qualité de vie et à l’humanisme.»
C’est à la suite d’un détour de cinq ans, où se sont entremêlés études en biologie et voyages en Asie et en Amérique du Sud, que la jeune femme est venue à la médecine. Depuis, elle profite de toutes les occasions pour travailler auprès des démunis, dans la basse-ville de Québec, en Slovaquie et au Mali. Et elle a contribué à la mise sur pied du Fonds étudiant de médecine pour la santé internationale qui finance des stages à l’étranger.
Comment imagine-t-elle son avenir? «Je veux faire de la médecine de rue, travailler auprès des gens des Premières Nations et participer à des missions à l’étranger. Il me faudrait trois vies pour tout faire.»
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Pour cette étudiante engagée, c’est en soignant les défavorisés que la médecine a le plus de résonance. «On peut être un très bon médecin sans s’impliquer dans la communauté, reconnaît-elle sans hésitation. Chacun doit trouver ce qui a un sens pour lui. Moi, je trouve la médecine communautaire hyperstimulante.»
La médecine familiale par choix
C’est pour encourager cette étudiante à poursuivre son engagement communautaire par la voie de la médecine familiale que le Collège des médecins de famille du Canada lui a récemment décerné une bourse de 10 000 $. L’association médicale remet chaque année 17 bourses à des étudiants canadiens exceptionnels, dans l’espoir d’infléchir leur choix de spécialité. Dans le cas de Marie-Hélène Marchand, la décision était déjà prise. «Autrefois, les étudiants optaient pour la médecine familiale un peu par défaut. Les choses ont changé. La médecine familiale correspond davantage à mes valeurs et à celles des gens de ma génération parce qu’elle fait une large place à la qualité de vie et à l’humanisme.»
C’est à la suite d’un détour de cinq ans, où se sont entremêlés études en biologie et voyages en Asie et en Amérique du Sud, que la jeune femme est venue à la médecine. Depuis, elle profite de toutes les occasions pour travailler auprès des démunis, dans la basse-ville de Québec, en Slovaquie et au Mali. Et elle a contribué à la mise sur pied du Fonds étudiant de médecine pour la santé internationale qui finance des stages à l’étranger.
Comment imagine-t-elle son avenir? «Je veux faire de la médecine de rue, travailler auprès des gens des Premières Nations et participer à des missions à l’étranger. Il me faudrait trois vies pour tout faire.»
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