Donner pour la ou les causes
Portrait de trois diplômés qui ont mis le bénévolat au coeur de leur vie.
Mélanie Larouche
Élargir ses compétences en aidant
Originaire de France et arrivée au Québec en 2004, Anne-Cécile Dequen (Études internationales 2010, 2013) travaille au ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) depuis quelques années. C’est par le monde du Web qu’elle a connu le bénévolat. «Je m’implique depuis trois ans dans l’organisation de l’événement le Web à Québec, dans le cadre de la Semaine numérique de Québec. Cet événement regroupe entre 40 et 60 bénévoles en période de pointe, mais nous sommes une dizaine présents tout au long de l’année.»
Les parents de la diplômée ont toujours été très actifs dans leur communauté, même une fois retraités. «Mon père était militaire, nous avons souvent déménagé, raconte-t-elle. Le bénévolat était une façon pour nous de nous intégrer à notre nouveau milieu. Aujourd’hui, j’ajoute des cordes à mon arc et je côtoie des gens de différents horizons. C’est une bonne façon de joindre l’utile à l’agréable et de sortir de mon train-train quotidien.»
Anne-Cécile Dequen participe aussi activement à la campagne annuelle de financement de Centraide. Et elle se joindra sous peu au Centre multiethnique de Québec pour l’accueil des nouveaux arrivants, mettant à profit sa propre expérience.
Agir pour la communauté
Quand le bénévolat fait partie des valeurs familiales, il n’est pas étonnant qu’il s’intègre à notre vie active. C’est le cas de Marie-Michelle Chartier (Relations industrielles 2015; Relations publiques 2016). Cette diplômée, conseillère-relations publiques chez Hill+Knowlton Stratégies, s’est jointe en 2015 à l’organisme Jeunes philanthropes de Québec, qui se voue à la promotion de la philanthropie auprès des jeunes gens d’affaires de la région. «Cette cause me tient particulièrement à cœur parce qu’elle ouvre la voie à des changements significatifs dans la communauté, explique-t-elle. J’ai toujours été très engagée dans mon milieu. Au secondaire, j’étais inscrite au programme d’éducation internationale (PEI), qui exige des engagements sociaux divers, et à l’université, j’étais très active sur le campus. Petite, j’ai vu mon père être honoré pour ses actions bénévoles. Il n’affichait pas ses reconnaissances sur la cheminée; pour lui, c’était normal de redonner au suivant.»
Depuis plus d’un an, Marie-Michelle Chartier siège également au conseil d’administration des Grands Frères Grandes Sœurs de Québec. Elle s’implique aussi au sein du comité d’engagement social de la Jeune chambre de commerce de Québec. Et elle sera ambassadrice pour la campagne des jours de la Jonquille 2019 de la Société canadienne du cancer.
S’engager dans la vie citoyenne
Pour Gérald Gobeil (Droit 1973), l’action bénévole a pris tout son sens lorsqu’il s’est retiré de la vie active, après 35 ans de pratique. Avant cela, avocat et directeur général de sa firme, il avait moins de temps. Néanmoins, déjà à cette époque, il animait le blogue Québec Urbain. Aujourd’hui, il continue de nourrir cette plateforme qui attire 150 000 visiteurs annuellement. En outre, depuis 2006, sa faveur va à des causes à caractère sportif ou culturel. Animateur au Musée de la civilisation pour l’exposition Ici Londres présentée jusqu’à la mi-mars, il est aussi préposé à l’information pour le Marathon SSQ de Québec et pour le Défi des escaliers Fonds de Solidarité FTQ. «La pratique du droit m’a donné la discipline et inculqué de bonnes façons de travailler qui me servent beaucoup dans mon bénévolat, indique le diplômé. Il m’importe d’être utile à la société et de me valoriser dans des tâches qui me plaisent bien. La ville de Québec offre de nombreuses occasions de bénévolat de tout acabit. Qui veut s’impliquer a l’embarras du choix!»
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