Prix Jeunes diplômés 2008
Chaque année, l'ADUL remet la médaille Raymond-Blais à quatre jeunes diplômés qui inspirent les étudiants et font rayonner l'Université Laval. Voici les récipiendaires de 2008.
Par Pascale Guéricolas
L’an dernier, la Société canadienne des microbiologistes a accordé le prestigieux titre de microbiologiste étudiante à une diplômée de l’Université Laval: Catherine Paradis-Bleau (Microbiologie 2003 et 2007). Ses publications avaient impressionné le jury: pendant son doctorat, qui lui a d’ailleurs valu une mention d’excellence, la scientifique avait publié dix articles à titre de première auteure et deux comme co-auteure ! Bien décidée à se démarquer dans un milieu de recherche concurrentiel, la jeune femme consacre toute son énergie à une question qui la fait vibrer depuis le secondaire. «L’étude des bactéries et des sciences de la vie m’a fascinée lorsque j’ai découvert la biologie, et l’envie de découvrir de nouveaux remèdes pour combattre les infections m’a poussée vers la recherche», raconte-t-elle. L’étudiante a ainsi consacré sa maîtrise et son doctorat à Pseudomonas æruginosa, une bactérie pathogène courante en milieu hospitalier, dont il existe des souches résistantes aux antibiotiques. Depuis juillet dernier, elle se penche sur les mécanismes de la division cellulaire dans un laboratoire réputé de Harvard, où elle mène des études postdoctorales. Catherine Paradis-Bleau rêve de rentrer au Québec dans quelques années pour y ouvrir sa propre unité de recherche.
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Mais où est donc passé David Jacques (Éducation musicale 2004, Musique 2006)? Il donne peut-être un concert en Inde, au Brésil ou en Autriche. À moins qu’il ne se trouve à Buenos Aires pour se perfectionner en tango… Plus simplement, il est à la Faculté de musique de l’Université Laval où, comme chargé de cours, il dirige les grands ensembles de guitares. David Jacques a découvert à 7 ans son instrument préféré. Aujourd’hui, il passe sans mal du jazz au pop, sans oublier la musique de la Renaissance et de l’époque baroque. Bardé de distinctions, l’interprète a enregistré une quinzaine de disques et joué avec des ensembles comme Nouvelle-France, Anonymus ou l’Orchestre symphonique de Montréal. En 2002, il reçoit le prix Guitare en musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec. Après un baccalauréat en éducation musicale, il décroche une maîtrise en interprétation jazz à l’Université Laval, avec mention honorifique. Et voilà qu’en 2007, il complète un doctorat en musique ancienne à l’Université de Montréal ! En plus d’enseigner la guitare classique, David Jacques est souvent invité par les conservatoires et festivals du monde pour partager ses connaissances.
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Le nom de Pascale Fournier (Droit 1997) revient fréquemment dans les médias. Il faut dire que la diplômée, qui a obtenu son doctorat à l’Université Harvard et œuvré comme auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada, travaille dans un domaine en émergence: le multiculturalisme et les questions juridiques liées aux femmes musulmanes. En 2004, quand l’Ontario réfléchissait à la mise en place d’un tribunal islamique pour régler les différends familiaux, c’est elle qui a soutenu le Conseil canadien des femmes musulmanes. Récemment, ses travaux ont servi au Programme des Nations Unies pour le développement, qui les a appliqués en Tunisie, en Égypte, au Nigéria et en Malaisie. Pascale Fournier s’est engagée très jeune: durant son baccalauréat, elle a séjourné en Égypte avec Jeunesse Canada Monde, organisme qu’elle sert aujourd’hui en tant que membre du conseil d’administration. Depuis l’an dernier, elle enseigne le common law et le droit civil à l’Université d’Ottawa – un poste de professeur et de chercheur associé au Centre des droits de la personne. «Je souhaite développer longtemps cet engagement humanitaire qui a caractérisé mes débuts à l’Université Laval.»
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Lorsqu’on demande à Jean-François Paquin (Chimie 1999) de définir son travail, il répond qu’il se considère architecte moléculaire. «J’essaye d’assembler des atomes qui ont des propriétés intéressantes pour beaucoup de médicaments, un peu à la façon des blocs de construction», précise le jeune professeur au Département de chimie de l’Université Laval. Inscrit au tableau d’honneur de la Faculté des sciences et de génie, le bachelier a choisi l’Université de Toronto pour son doctorat, puis l’École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse, pour son stage postdoctoral. Tout comme l’étudiant qu’il était, le professeur continue à récolter bourses et prix. Ce scientifique de calibre international, qui dirige la Chaire du Canada en chimie organique et médicinale, a reçu le titre de professeur étoile de la Faculté des sciences et de génie en 2006-2007, pour la qualité de ses cours. «Je veux rester accessible aux étudiants et leur donner envie de se lancer dans la chimie moléculaire. Déjà au baccalauréat, j’aimais aider mes collègues.» C’est d’ailleurs cet intérêt pour l’enseignement et pour la recherche libre qui lui a fait choisir une carrière universitaire après deux stages en industrie.
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Mais où est donc passé David Jacques (Éducation musicale 2004, Musique 2006)? Il donne peut-être un concert en Inde, au Brésil ou en Autriche. À moins qu’il ne se trouve à Buenos Aires pour se perfectionner en tango… Plus simplement, il est à la Faculté de musique de l’Université Laval où, comme chargé de cours, il dirige les grands ensembles de guitares. David Jacques a découvert à 7 ans son instrument préféré. Aujourd’hui, il passe sans mal du jazz au pop, sans oublier la musique de la Renaissance et de l’époque baroque. Bardé de distinctions, l’interprète a enregistré une quinzaine de disques et joué avec des ensembles comme Nouvelle-France, Anonymus ou l’Orchestre symphonique de Montréal. En 2002, il reçoit le prix Guitare en musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec. Après un baccalauréat en éducation musicale, il décroche une maîtrise en interprétation jazz à l’Université Laval, avec mention honorifique. Et voilà qu’en 2007, il complète un doctorat en musique ancienne à l’Université de Montréal ! En plus d’enseigner la guitare classique, David Jacques est souvent invité par les conservatoires et festivals du monde pour partager ses connaissances.
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Le nom de Pascale Fournier (Droit 1997) revient fréquemment dans les médias. Il faut dire que la diplômée, qui a obtenu son doctorat à l’Université Harvard et œuvré comme auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada, travaille dans un domaine en émergence: le multiculturalisme et les questions juridiques liées aux femmes musulmanes. En 2004, quand l’Ontario réfléchissait à la mise en place d’un tribunal islamique pour régler les différends familiaux, c’est elle qui a soutenu le Conseil canadien des femmes musulmanes. Récemment, ses travaux ont servi au Programme des Nations Unies pour le développement, qui les a appliqués en Tunisie, en Égypte, au Nigéria et en Malaisie. Pascale Fournier s’est engagée très jeune: durant son baccalauréat, elle a séjourné en Égypte avec Jeunesse Canada Monde, organisme qu’elle sert aujourd’hui en tant que membre du conseil d’administration. Depuis l’an dernier, elle enseigne le common law et le droit civil à l’Université d’Ottawa – un poste de professeur et de chercheur associé au Centre des droits de la personne. «Je souhaite développer longtemps cet engagement humanitaire qui a caractérisé mes débuts à l’Université Laval.»
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Lorsqu’on demande à Jean-François Paquin (Chimie 1999) de définir son travail, il répond qu’il se considère architecte moléculaire. «J’essaye d’assembler des atomes qui ont des propriétés intéressantes pour beaucoup de médicaments, un peu à la façon des blocs de construction», précise le jeune professeur au Département de chimie de l’Université Laval. Inscrit au tableau d’honneur de la Faculté des sciences et de génie, le bachelier a choisi l’Université de Toronto pour son doctorat, puis l’École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse, pour son stage postdoctoral. Tout comme l’étudiant qu’il était, le professeur continue à récolter bourses et prix. Ce scientifique de calibre international, qui dirige la Chaire du Canada en chimie organique et médicinale, a reçu le titre de professeur étoile de la Faculté des sciences et de génie en 2006-2007, pour la qualité de ses cours. «Je veux rester accessible aux étudiants et leur donner envie de se lancer dans la chimie moléculaire. Déjà au baccalauréat, j’aimais aider mes collègues.» C’est d’ailleurs cet intérêt pour l’enseignement et pour la recherche libre qui lui a fait choisir une carrière universitaire après deux stages en industrie.
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