De guérisseurs à médecins
Les facultés de médecine soutiennent les étudiants autochtones qui veulent améliorer le bilan de santé de leur peuple.
En septembre dernier, l’Université Laval et l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador ont officiellement lancé le Programme des facultés de médecine pour les Premières Nations et les Inuits. Ce programme, qui constitue une première au Québec, vise à augmenter le nombre de médecins autochtones afin d’améliorer le bilan de santé de leurs communautés.
Grâce au programme, trois étudiantes autochtones ont entamé cet automne des études médicales dans l’une des quatre universités québécoises dotées d’une faculté de médecine, soit l’Université Laval, l’Université McGill, l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke.
Le programme facilite l’admission pour les étudiants des communautés des Premières Nations et des Inuits et leur assure un soutien particulier tout au long de leurs études. Il accorde un maximum de quatre places au doctorat en médecine à l’échelle de la province, sur une base annuelle. Les étudiants admis s’ajoutent au contingent régulier. Pour être admissible, l’étudiant doit être un membre des Premières Nations ou du peuple inuit au sens de la Loi sur les Indiens ou du registre des bénéficiaires inuits, avoir le statut de résidant du Québec et être membre d’une nation autochtone établie sur le territoire de la province.
Cette année, 13 candidats ont présenté leur dossier au programme de doctorat médical. De ce nombre, trois ont été admis. À l’Université Laval, une candidate a été reçue grâce au programme et deux autres ont passé par l’admission régulière.
Le lancement officiel a été souligné par une cérémonie tenue à l’hôtel-musée de Wendake, le 10 septembre. Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, Ghislain Picard, chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, et les représentants des facultés ont participé à l’événement.
Le recteur de l’Université, Denis Brière, a d’ailleurs tenu à souligner cette initiative issue d’une collaboration interuniversitaire. Les universités québécoises ont été interpellées pour contribuer à améliorer l’état de santé des peuples des Premières Nations et des Inuits. Ce soir, elles fournissent une réponse concrète à cet appel des gouvernements et des communautés concernées», s’est-il réjoui. Ce geste concret pourrait encourager la mise sur pied de programmes semblables dans les autres disciplines des sciences de la santé.
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Grâce au programme, trois étudiantes autochtones ont entamé cet automne des études médicales dans l’une des quatre universités québécoises dotées d’une faculté de médecine, soit l’Université Laval, l’Université McGill, l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke.
Le programme facilite l’admission pour les étudiants des communautés des Premières Nations et des Inuits et leur assure un soutien particulier tout au long de leurs études. Il accorde un maximum de quatre places au doctorat en médecine à l’échelle de la province, sur une base annuelle. Les étudiants admis s’ajoutent au contingent régulier. Pour être admissible, l’étudiant doit être un membre des Premières Nations ou du peuple inuit au sens de la Loi sur les Indiens ou du registre des bénéficiaires inuits, avoir le statut de résidant du Québec et être membre d’une nation autochtone établie sur le territoire de la province.
Cette année, 13 candidats ont présenté leur dossier au programme de doctorat médical. De ce nombre, trois ont été admis. À l’Université Laval, une candidate a été reçue grâce au programme et deux autres ont passé par l’admission régulière.
Le lancement officiel a été souligné par une cérémonie tenue à l’hôtel-musée de Wendake, le 10 septembre. Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, Ghislain Picard, chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, et les représentants des facultés ont participé à l’événement.
Le recteur de l’Université, Denis Brière, a d’ailleurs tenu à souligner cette initiative issue d’une collaboration interuniversitaire. Les universités québécoises ont été interpellées pour contribuer à améliorer l’état de santé des peuples des Premières Nations et des Inuits. Ce soir, elles fournissent une réponse concrète à cet appel des gouvernements et des communautés concernées», s’est-il réjoui. Ce geste concret pourrait encourager la mise sur pied de programmes semblables dans les autres disciplines des sciences de la santé.
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