Dernièrement, les plus grands donateurs de la Fondation de l’Université Laval se sont rassemblés lors de la cérémonie annuelle de remise des titres qui s’est tenue au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack.

L’événement a mis en lumière les travaux du Dr Yves De Koninck, chercheur-boursier senior du Fonds de recherche en santé du Québec, professeur au Département de psychiatrie et directeur, division de neurobiologie cellulaire au Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard; deMadeleine Stratford, étudiante en linguistique et récipiendaire d’une bourse de doctorat de la Fondation de l’Université Laval; et d’Olivier Turbide, étudiant en lettres et récipiendaire de la bourse d’excellence de la Fondation. Tous les trois ont éloquemment illustré aux donateurs l’importance de leur soutien financier dans la recherche et la formation universitaires.

Chaque année, la Fondation désigne des diplômés et des amis de l’Université Laval du titre de gouverneur (5000$ à vie), de commandeur (10000$ à vie) ou de membre du Cercle du recteur (25000$ à vie). À ce jour, plus de 1300 hommes et femmes ont reçu l’un de ces titres, dont plus de 600 membres de la communauté universitaire.

Pour l’année 2003-2004, ce sont 119 nouvelles personnes qui ont reçu un titre de la Fondation. La présidente du conseil d’administration, Me Élisabeth Pinard, a profité de l’occasion pour annoncer que de nouveaux titres ont été créés.

«Nous constatons depuis quelques années une augmentation importante du nombre de dons d’individus entre 50000$ et 1M$. Afin de refléter cette réalité, le conseil d’administration de la Fondation de l’Université Laval a approuvé, l’an dernier, la création de nouveaux titres qui visent à témoigner de la générosité de ces personnes. Ainsi, ce soir, nous aurons l’honneur de décerner pour une première fois les titres de chevalier du Cercle du recteur pour les dons de 50000$, de grand chevalier du Cercle du recteur (100000$), d’officier du Cercle du recteur (250000$) et de grand officier du Cercle du recteur (500000$)», a-t-elle expliqué, tout en soulignant également l’appui important fourni par plus de 14600 donateurs pour l’année 2003-2004.

Un événement tenu sous le signe de la gratitude, comme l’a bien exprimé le recteur Michel Pigeon: «C’est vraiment une soirée formidable et des plus stimulantes qui démontre à quel point il se fait de belles et grandes choses à l’Université Laval et combien il est important, pour les étudiantes et les étudiants, pour les chercheurs et les professeurs, pour toute l’Université en somme, de pouvoir compter sur la générosité de ses grands donateurs. Je vous remercie de continuer à nous encourager et à vous laisser porter par le vent d’excellence qui nous pousse de jour en jour à aller plus haut, plus loin.»

Le Dîner du Cercle

Le nombre d’hommes et de femmes qui appuient l’Université Laval dans son développement ne cesse de croître année après année. Il en est de même pour les dons substantiels qui lui sont consentis. À ce jour, plus de 100 personnes ont reçu le titre de membre du Cercle du recteur à la suite d’un don important (25000$ à vie).

Depuis 13 ans, ces généreux donateurs sont conviés annuellement au Dîner du Cercle du recteur. Cette année, dans le cadre enchanteur du Château Bonne-Entente, ils ont eu la chance de rencontrer un éminent chercheur de l’Université Laval, Clément Gosselin.

Professeur au Département de génie mécanique, Clément Gosselin est aussi directeur du Laboratoire de robotique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en robotique et mécatronique à l’Université Laval.

La main robotique, conçue par son équipe et fabriquée en collaboration avec la firme MD Robotics et l’Agence spatiale canadienne, pourrait prendre le chemin de l’espace et servir de «main» au bras canadien, lui permettant d’accomplir des tâches qui lui sont impossibles présentement, comme l’assemblage et l’entretien de la station, le déplacement des caméras autour de la station et la préparation des sorties des astronautes.

Dotée de trois doigts dont l’action mécanique s’adapte à la forme et à la nature de l’objet manipulé pour donner une sou-plesse à l’action, cette main «intelligente» est actionnée par deux moteurs électriques. Elle peut saisir et soulever des objets lourds et rigides comme un madrier, ou d’autres petits et fragiles comme une bague, de forme irrégulière, ou mous comme une éponge. Le préhenseur pourrait naviguer dans l’espace dès 2006.

Les convives ont écouté d’une oreille attentive les propos de Clément Gosselin. Parions que quelques-uns d’entre eux, en quittant la soirée, se sont mis à rêver d’horizons lointains, regardant d’un œil différent la voûte étoilée!
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