L’attrait de l’exotisme
Des professeurs et des étudiants des quatre coins du monde se retrouvent au PEPS pour apprendre à patiner.
Par Jean Hamann
Ils viennent d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Amérique latine et du Canada. Tout les prédisposait à ne jamais se rencontrer, sauf deux choses. La première, ils ont choisi d’étudier ou d’enseigner à l’Université Laval. La seconde, ils partagent le même rêve: apprendre à patiner. Voilà pourquoi tous les mardis, les membres de cette étrange et improbable brigade se retrouvent sur une patinoire du PEPS. Dans une atmosphère à la fois studieuse et détendue, ils tentent de maîtriser ce subtil art de glisse.
Ils étaient 24 lorsque le cours offert par le Service des activités sportives a commencé, en janvier. Une quinzaine de vaillants sont restés jusqu’en fin de session. Leur camaraderie est fondue dans les ecchymoses et soudée dans la glace. «Pour les étudiants étrangers, le patinage fait partie de l’exotisme du Québec: par le biais des médias, ils connaissent des patineurs de vitesse et des joueurs de hockey québécois», observe l’une des monitrices, Isabelle Darisse.
Les premiers cours sont assez ardus, reconnaît-t-elle. «Les étudiants ont peur de tomber et ils sont crispés comme des fourchettes. Le simple fait de se tenir debout sur leurs patins constitue pour eux un défi.»
C’est le cas de Mustapha Ouhimmou. Pourtant, l’étudiant au doctorat en génie mécanique pourrait décomposer toutes les forces qui interviennent dans les mouvements du patinage. «Je connais la théorie, mais la pratique c’est autre chose», lance le jeune homme originaire du Maroc. Est-il plus du type patin artistique ou patin de vitesse? «Le patin d’équilibre me suffit», lance-t-il, tout sourire.
Mohammad Abtahi, lui, est clairement du type patin artistique. «J’ai toujours aimé regarder les compétitions à la télé: ça me fascinait, mais je n’ai jamais eu la chance de patiner auparavant, explique le stagiaire postdoctoral en génie électrique. Il faut dire que les patinoires sont rares en Iran.»
Pour plusieurs, les progrès accomplis au cours de la session sont spectaculaires. Les autres n’ont pas dit leur dernier mot: l’une des participantes s’inscrira au cours pour débutants une quatrième fois cet automne!
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Ils étaient 24 lorsque le cours offert par le Service des activités sportives a commencé, en janvier. Une quinzaine de vaillants sont restés jusqu’en fin de session. Leur camaraderie est fondue dans les ecchymoses et soudée dans la glace. «Pour les étudiants étrangers, le patinage fait partie de l’exotisme du Québec: par le biais des médias, ils connaissent des patineurs de vitesse et des joueurs de hockey québécois», observe l’une des monitrices, Isabelle Darisse.
Les premiers cours sont assez ardus, reconnaît-t-elle. «Les étudiants ont peur de tomber et ils sont crispés comme des fourchettes. Le simple fait de se tenir debout sur leurs patins constitue pour eux un défi.»
C’est le cas de Mustapha Ouhimmou. Pourtant, l’étudiant au doctorat en génie mécanique pourrait décomposer toutes les forces qui interviennent dans les mouvements du patinage. «Je connais la théorie, mais la pratique c’est autre chose», lance le jeune homme originaire du Maroc. Est-il plus du type patin artistique ou patin de vitesse? «Le patin d’équilibre me suffit», lance-t-il, tout sourire.
Mohammad Abtahi, lui, est clairement du type patin artistique. «J’ai toujours aimé regarder les compétitions à la télé: ça me fascinait, mais je n’ai jamais eu la chance de patiner auparavant, explique le stagiaire postdoctoral en génie électrique. Il faut dire que les patinoires sont rares en Iran.»
Pour plusieurs, les progrès accomplis au cours de la session sont spectaculaires. Les autres n’ont pas dit leur dernier mot: l’une des participantes s’inscrira au cours pour débutants une quatrième fois cet automne!
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