La technologie entre en scène
Une scène électronique créée à l'Université pourrait redéfinir la manière de faire du théâtre.
Par Renée Larochelle
L’utilisation des technologies scéniques est aujourd’hui en plein essor, et fait appel à des équipements de plus en plus sophistiqués. À preuve, cette innovation du Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS): le castelet électronique. Il s’agit du prototype à échelle réduite d’un espace scénique, avec plancher robotisé, éclairage motorisé, projection d’images, interface logicielle, communication réseau, etc. La surface de la scène bouge, ondule et se réorganise sous les yeux du spectateur, au gré de la mise en scène, toutes les commandes s’effectuant à distance. Reporté à l’échelle normale, l’ensemble prendrait la forme d’une scène aux multiples possibilités technologiques.
Placé sous la responsabilité de Robert Faguy, professeur de théâtre au Département des littératures et coordonnateur du LANTISS, ce projet est le fruit de la collaboration entre artistes et spécialistes des sciences appliquées. Les partenaires scientifiques sont le Laboratoire de robotique, le Laboratoire de vision numérique ainsi que le Centre d’optique photonique et laser, tous issus de la Faculté des sciences et de génie. Du côté artistique, les collaborateurs proviennent de l’atelier de recherche théâtrale de la Faculté des lettres, de la compagnie Ex Machina et du centre d’artistes Avatar.
«La principale difficulté était de développer des technologies miniatures qui représentent efficacement celles qu’on pourrait utiliser dans les spectacles de grandeur nature», explique Jean-Philippe Jobin, qui a consacré à cette question son mémoire de maîtrise en génie mécanique, sous la direction de Clément Gosselin.
Une recherche éclairée
Une équipe de chercheurs-créateurs en théâtre a donné sa première pièce au modèle réduit de scène, où des marionnettes tiennent la vedette: Le voyage de Tchekov vers Sakhaline. L’épisode où le célèbre auteur est dans un train pendant que défilent les paysages de la steppe russe à travers la fenêtre montre bien les possibilités scéniques du castelet. «Nous étions là pour éclairer la recherche, pour poser des questions sur la technologie», indique Puma Freytag, chargé de cours en théâtre et marionnettiste.
Les créateurs du castelet voient loin. Par exemple, grâce aux technologies développées, un metteur en scène pourrait bâtir son spectacle à distance, en ajustant à l’avance tous les paramètres technologiques: décors, animations sur écran, éclairages, etc. Enregistrée, l’information pourrait servir à nouveau lors la représentation, avec toute l’économie de temps et d’argent que cela suppose.
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Placé sous la responsabilité de Robert Faguy, professeur de théâtre au Département des littératures et coordonnateur du LANTISS, ce projet est le fruit de la collaboration entre artistes et spécialistes des sciences appliquées. Les partenaires scientifiques sont le Laboratoire de robotique, le Laboratoire de vision numérique ainsi que le Centre d’optique photonique et laser, tous issus de la Faculté des sciences et de génie. Du côté artistique, les collaborateurs proviennent de l’atelier de recherche théâtrale de la Faculté des lettres, de la compagnie Ex Machina et du centre d’artistes Avatar.
«La principale difficulté était de développer des technologies miniatures qui représentent efficacement celles qu’on pourrait utiliser dans les spectacles de grandeur nature», explique Jean-Philippe Jobin, qui a consacré à cette question son mémoire de maîtrise en génie mécanique, sous la direction de Clément Gosselin.
Une recherche éclairée
Une équipe de chercheurs-créateurs en théâtre a donné sa première pièce au modèle réduit de scène, où des marionnettes tiennent la vedette: Le voyage de Tchekov vers Sakhaline. L’épisode où le célèbre auteur est dans un train pendant que défilent les paysages de la steppe russe à travers la fenêtre montre bien les possibilités scéniques du castelet. «Nous étions là pour éclairer la recherche, pour poser des questions sur la technologie», indique Puma Freytag, chargé de cours en théâtre et marionnettiste.
Les créateurs du castelet voient loin. Par exemple, grâce aux technologies développées, un metteur en scène pourrait bâtir son spectacle à distance, en ajustant à l’avance tous les paramètres technologiques: décors, animations sur écran, éclairages, etc. Enregistrée, l’information pourrait servir à nouveau lors la représentation, avec toute l’économie de temps et d’argent que cela suppose.
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