Un regard neuf sur la philanthropie
Le nouveau PDG de la Fondation voit de multiples façons d'accroître le nombre de personnes qui contribuent financièrement aux succès de l'Université.
Par Hélène Giguère
Yves Bourget est passionné par le développement des affaires et c’est en siégeant aux conseils d’administration de plusieurs fondations qu’il a découvert la philanthropie. Le nouveau président-directeur général de la Fondation de l’Université Laval fait donc son entrée dans un monde qu’il connaît surtout de l’extérieur. Gestionnaire issu du milieu des assurances et muni d’une maîtrise en administration des affaires, il bouillonne déjà de projets.
M. Bourget se dit impressionné par la quantité de réalisations attribuables à la générosité des donateurs et note leurs bienfaits sur la vie universitaire. Il prend aussi la mesure des retombées de cette philanthropie sur les communautés québécoise, canadienne et parfois mondiale. «Il faut faire savoir davantage jusqu’à quel point l’apport des donateurs influence les réussites de l’Université Laval», dit-il avec ferveur.
Des exemples? Les campagnes de financement successives ont façonné le visage du campus en termes de constructions, rénovations, aménagements sportifs, centres de recherche et laboratoires. Pour former les leaders de demain, il y a les programmes de bourses et l’environnement technologique idéal afin qu’ils puissent se développer. Quant aux découvertes majeures, elles nous font espérer le meilleur pour l’avenir. «La philanthropie appuie cette quête d’excellence dans la recherche, l’enseignement et la création», rappelle-t-il.
Enthousiaste quant à «l’effet Rouge et Or», Yves Bourget rêve d’étendre la capacité d’attraction des équipes sportives à l’ensemble de l’Université. Et pourquoi pas? «Quand on visite Boston, on sent l’engouement pour Harvard partout dans la ville, observe-t-il. La vente de produits dérivés en est la preuve.» M. Bourget voit la philanthropie comme un instrument pour édifier un projet commun dont tous les résidants de Québec pourraient être fiers: «Québec, ville universitaire!» Le sentiment d’appartenance inciterait toute la communauté à s’associer aux succès de la première université de langue française en Amérique du Nord. « Sait-on que l’École d’actuariat a formé beaucoup de hauts dirigeants des compagnies d’assurance? demande-t-il. Sait-on aussi que sept premiers ministres canadiens et québécois sont diplômés de la Faculté de droit de l’Université Laval?»
Traduire fierté par philanthropie
Le nouveau dirigeant de la Fondation est grandement préoccupé par la disparité entre les établissements d’éducation supérieure canadiens sur le plan de la philanthropie. Il croit fermement à l’importance de «donner au suivant» et souhaite que la fierté se traduise en philanthropie: «Nous avons la capacité de changer la culture.» Que la communauté universitaire témoigne d’autant de générosité lors des campagnes annuelles suscite son admiration. «C’est un exemple pour les diplômés, les amis et la communauté d’affaires, estime M. Bourget. Pourquoi les personnes qui ont étudié dans une grande maison d’enseignement et ont une belle carrière ne soutiendraient-elles pas leur alma mater? C’est l’avenir de notre société qui se bâtit aujourd’hui.»
Son regard se tourne aussi vers les dons planifiés, le partage du patrimoine: un geste porteur pour la pérennité de l’Université. Yves Bourget s’est personnellement engagé sur le chemin qui conduit au titre de membre du Cercle du recteur. Quand il embarque, il y met toute son énergie. Qu’on se le tienne pour dit!
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M. Bourget se dit impressionné par la quantité de réalisations attribuables à la générosité des donateurs et note leurs bienfaits sur la vie universitaire. Il prend aussi la mesure des retombées de cette philanthropie sur les communautés québécoise, canadienne et parfois mondiale. «Il faut faire savoir davantage jusqu’à quel point l’apport des donateurs influence les réussites de l’Université Laval», dit-il avec ferveur.
Des exemples? Les campagnes de financement successives ont façonné le visage du campus en termes de constructions, rénovations, aménagements sportifs, centres de recherche et laboratoires. Pour former les leaders de demain, il y a les programmes de bourses et l’environnement technologique idéal afin qu’ils puissent se développer. Quant aux découvertes majeures, elles nous font espérer le meilleur pour l’avenir. «La philanthropie appuie cette quête d’excellence dans la recherche, l’enseignement et la création», rappelle-t-il.
Enthousiaste quant à «l’effet Rouge et Or», Yves Bourget rêve d’étendre la capacité d’attraction des équipes sportives à l’ensemble de l’Université. Et pourquoi pas? «Quand on visite Boston, on sent l’engouement pour Harvard partout dans la ville, observe-t-il. La vente de produits dérivés en est la preuve.» M. Bourget voit la philanthropie comme un instrument pour édifier un projet commun dont tous les résidants de Québec pourraient être fiers: «Québec, ville universitaire!» Le sentiment d’appartenance inciterait toute la communauté à s’associer aux succès de la première université de langue française en Amérique du Nord. « Sait-on que l’École d’actuariat a formé beaucoup de hauts dirigeants des compagnies d’assurance? demande-t-il. Sait-on aussi que sept premiers ministres canadiens et québécois sont diplômés de la Faculté de droit de l’Université Laval?»
Traduire fierté par philanthropie
Le nouveau dirigeant de la Fondation est grandement préoccupé par la disparité entre les établissements d’éducation supérieure canadiens sur le plan de la philanthropie. Il croit fermement à l’importance de «donner au suivant» et souhaite que la fierté se traduise en philanthropie: «Nous avons la capacité de changer la culture.» Que la communauté universitaire témoigne d’autant de générosité lors des campagnes annuelles suscite son admiration. «C’est un exemple pour les diplômés, les amis et la communauté d’affaires, estime M. Bourget. Pourquoi les personnes qui ont étudié dans une grande maison d’enseignement et ont une belle carrière ne soutiendraient-elles pas leur alma mater? C’est l’avenir de notre société qui se bâtit aujourd’hui.»
Son regard se tourne aussi vers les dons planifiés, le partage du patrimoine: un geste porteur pour la pérennité de l’Université. Yves Bourget s’est personnellement engagé sur le chemin qui conduit au titre de membre du Cercle du recteur. Quand il embarque, il y met toute son énergie. Qu’on se le tienne pour dit!
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