Un leader au grand flair
Portrait d'un cartésien à l'âme sensible: Carmand Normand
Par Marie Dufour
«Même quand tout le monde vous le dit, il ne faut jamais croire que la fin du monde arrive.» Ces paroles sont celles de Carmand Normand, un passionné de finance reconnu pour son flair exceptionnel. Depuis 40 ans, ce diplômé en sciences de l’administration de l’Université Laval cultive les succès et les partage avec son entourage.
Né dans une famille d’entrepreneurs, Carmand Normand attribue sa réussite à son aptitude pour les mathématiques, mais aussi aux gens qu’il a côtoyés ainsi qu’à la chance. Dans les grandes sociétés où il a occupé des fonctions clés, il a toujours été reconnu pour sa détermination à défendre les intérêts des actionnaires, notamment pendant les années passées chez Trust Royal du Canada et à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
S’inspirer de l’histoire
Carmand Normand a aussi fondé des sociétés, dont Addenda Capital en 1996. Même retraité, il continue de présider le conseil d’administration de cette entreprise. Au fait, que signifie avoir du flair en finance? M. Normand répond sans hésitation: «Il faut s’inspirer de l’histoire. Les événements ont tendance à se répéter. Bien connaître l’histoire sociale et économique permet une meilleure analyse des probabilités. On met les choses en perspective et on peut prendre des décisions éclairées.»
Si on lui reconnaît une grande capacité de travail et une discipline exemplaire, M. Normand fait également montre d’une générosité naturelle. Cette humanité vise bien sûr les membres de sa famille, mais également ceux qui, selon lui, méritent une chance. Ici aussi, le financier exerce son flair pour que ces personnes puissent exploiter leur plein potentiel.
Une question d’équilibre
Pour lui, donner répond à un besoin d’équilibre. «La première responsabilité qu’on a est de s’occuper de soi. À partir du moment où l’on a franchi cette étape, apparaît le besoin de partager. Cela dépend bien sûr des valeurs que vos parents vous ont inculquées, de l’éducation que vous avez reçue.»
Donner tient aussi du privilège, estime ce passionné de la finance. «De fait, nous avons le choix d’orienter nos dons où bon nous semble.» À ce chapitre, l’Université Laval n’est pas en reste. M. Normand fait preuve de générosité envers son alma mater depuis 1971. En 2001, il a donné 500 000$ pour créer le Fonds Carmand-Normand par lequel les personnes inscrites aux études supérieures dans les programmes de finance de la Faculté des sciences de l’administration peuvent profiter de bourses de 15 000$ chacune.
Récemment, le philanthrope a fait un don de 250 000$ à l’Université qui, en guise de reconnaissance, a baptisé à son nom l’une des deux salles des marchés de la Faculté des sciences de l’administration. Le donateur s’est d’ailleurs dit impressionné par cet espace qu’il considère comme un lieu privilégié d’apprentissage en finance. «À mon époque, on ne pouvait connaître cet environnement qu’une fois sur le marché du travail.»
Enfin, Carmand Normand croit que donner peut avoir un effet d’entraînement, inciter les autres à en faire autant. C’est à la fois une manifestation de solidarité et un éveil à une conscience collective. «Mère Teresa disait qu’il fallait donner jusqu’à ce que ça fasse mal; moi, je dis qu’il faut donner tant que ça fait du bien», plaisante-t-il.
Un conseil à prodiguer à la relève? Carmand Normand répète qu’il faut tirer des leçons du passé et ne jamais croire à la fin du monde. Il assure s’être fait lui-même annoncer la catastrophe au moins cinq ou six fois durant sa carrière! Parions qu’un peu de scepticisme fait partie de son flair.
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Né dans une famille d’entrepreneurs, Carmand Normand attribue sa réussite à son aptitude pour les mathématiques, mais aussi aux gens qu’il a côtoyés ainsi qu’à la chance. Dans les grandes sociétés où il a occupé des fonctions clés, il a toujours été reconnu pour sa détermination à défendre les intérêts des actionnaires, notamment pendant les années passées chez Trust Royal du Canada et à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
S’inspirer de l’histoire
Carmand Normand a aussi fondé des sociétés, dont Addenda Capital en 1996. Même retraité, il continue de présider le conseil d’administration de cette entreprise. Au fait, que signifie avoir du flair en finance? M. Normand répond sans hésitation: «Il faut s’inspirer de l’histoire. Les événements ont tendance à se répéter. Bien connaître l’histoire sociale et économique permet une meilleure analyse des probabilités. On met les choses en perspective et on peut prendre des décisions éclairées.»
Si on lui reconnaît une grande capacité de travail et une discipline exemplaire, M. Normand fait également montre d’une générosité naturelle. Cette humanité vise bien sûr les membres de sa famille, mais également ceux qui, selon lui, méritent une chance. Ici aussi, le financier exerce son flair pour que ces personnes puissent exploiter leur plein potentiel.
Une question d’équilibre
Pour lui, donner répond à un besoin d’équilibre. «La première responsabilité qu’on a est de s’occuper de soi. À partir du moment où l’on a franchi cette étape, apparaît le besoin de partager. Cela dépend bien sûr des valeurs que vos parents vous ont inculquées, de l’éducation que vous avez reçue.»
Donner tient aussi du privilège, estime ce passionné de la finance. «De fait, nous avons le choix d’orienter nos dons où bon nous semble.» À ce chapitre, l’Université Laval n’est pas en reste. M. Normand fait preuve de générosité envers son alma mater depuis 1971. En 2001, il a donné 500 000$ pour créer le Fonds Carmand-Normand par lequel les personnes inscrites aux études supérieures dans les programmes de finance de la Faculté des sciences de l’administration peuvent profiter de bourses de 15 000$ chacune.
Récemment, le philanthrope a fait un don de 250 000$ à l’Université qui, en guise de reconnaissance, a baptisé à son nom l’une des deux salles des marchés de la Faculté des sciences de l’administration. Le donateur s’est d’ailleurs dit impressionné par cet espace qu’il considère comme un lieu privilégié d’apprentissage en finance. «À mon époque, on ne pouvait connaître cet environnement qu’une fois sur le marché du travail.»
Enfin, Carmand Normand croit que donner peut avoir un effet d’entraînement, inciter les autres à en faire autant. C’est à la fois une manifestation de solidarité et un éveil à une conscience collective. «Mère Teresa disait qu’il fallait donner jusqu’à ce que ça fasse mal; moi, je dis qu’il faut donner tant que ça fait du bien», plaisante-t-il.
Un conseil à prodiguer à la relève? Carmand Normand répète qu’il faut tirer des leçons du passé et ne jamais croire à la fin du monde. Il assure s’être fait lui-même annoncer la catastrophe au moins cinq ou six fois durant sa carrière! Parions qu’un peu de scepticisme fait partie de son flair.
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