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Hiver 2010

Prix Jeunes diplômés 2009

Chaque année, l'ADUL remet la médaille Raymond-Blais à quatre jeunes diplômés qui inspirent les étudiants et font rayonner l'Université Laval. Voici les récipiendaires de 2009.

La nanotechnologie, l’univers de l’infiniment petit, est le domaine de prédilection du chercheur Jean-François Morin (Chimie 2000 et 2004). En 2000, après son baccalauréat, M. Morin entame directement un doctorat au cours duquel il se spécialise en chimie des matériaux. Ses recherches doctorales l’amènent à cosigner, dans des revues scientifiques, plusieurs articles décrivant d’importantes avancées sur les polymères (plastiques) capables de conduire l’électricité. Ces avancées font aussi l’objet de quatre brevets.

Convaincu que les nanosciences sont l’avenir de plusieurs secteurs clés comme l’environnement ou la médecine, M. Morin entreprend un postdoctorat avec l’équipe du professeur Jim Tour, à l’Université Rice au Texas. Il participe alors à la mise au point du premier nanovéhicule motorisé capable de transporter, sur une surface, de minuscules structures d’un point à l’autre et de les assembler. Cette invention avant-gardiste le propulse au rang des précurseurs d’une révolution scientifique.

En 2006, la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval l’engage comme professeur-chercheur. Jean-François Morin fonde immédiatement un groupe de recherche fort de dix membres qui se consacrent à quatre projets, dont le développement de nano-objets organiques et la synthèse de nanomachines. Ces travaux revêtent un intérêt à ce point novateur que son laboratoire a obtenu 1,5 millions $ en subventions.

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Jusqu’à tout récemment vice-consul et deuxième secrétaire de l’ambassade du Canada au Maroc, François Payeur (Administration des affaires 2001 et 2005) est aujourd’hui délégué commercial au ministère fédéral des Affaires étrangères et du Commerce international. À seulement 31 ans, il a toutes les chances de gravir l’ensemble des échelons de la diplomatie!

Pendant son baccalauréat, il avait amorcé sa carrière en participant à deux missions commerciales étudiantes en Colombie et en Allemagne. Puis, toujours pendant son bac, il a été repêché par le vice-recteur au Développement, entre autres pour représenter l’Université dans des missions de recrutement d’étudiants à l’étranger. Les reconnaissances obtenues en cours de route favorisent aussi, à n’en pas douter, le parcours d’un étudiant. Dans le cas de François Payeur, on peut citer la bourse d’Hydro-Québec, qui lui a permis de faire une partie de sa maîtrise en Allemagne, ainsi que le mérite or du prix du Duc d’Édimbourg, un programme visant à développer la force de caractère et le leadership pour de jeunes méritants du Commonwealth.

Pas surprenant qu’il ait, avant même d’avoir complété sa maîtrise, décroché un poste aux relations Québec-France pour le ministère des Relations internationales du Québec, puis embauché par Ottawa en tant que diplomate en 2004.

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Pour Steve Morency (Administration des affaires 2002), le baccalauréat constitue un tremplin, puisque son projet de restauration prend forme lors de ses études. De l’idée à la réalisation, il n’y a qu’un pas que M. Morency franchit dès 2002 en créant le Yuzu sushi bar, avec deux associés. Les partenaires ouvrent leur commerce à Québec, dans le quartier Saint-Roch qui amorce à peine son essor. Le succès est au rendez-vous et stimule l’entrepreneur, qui acquiert le Pub Edouard, puis inaugure la taverne branchée Mo.

Une nouvelle ascension s’amorce en 2005, avec la création du premier des neuf comptoirs Yuzu qui s’ouvriront en quatre ans dans la région de Québec. Steve Morency est actuellement à la tête d’une centaine d’employés. La Jeune chambre de commerce de Québec l’a désigné Jeune personnalité d’affaires en 2008. La consécration ultime lui est offerte par ses clients qui, depuis quatre années consécutives, font figurer le Yuzu sur la liste du Choix des consommateurs dans la catégorie restaurants japonais et sushis, une reconnaissance appuyée par un sondage Léger Marketing.

Le prochain défi de Steve Morency est de s’attaquer au marché de Montréal et de multiplier l’ouverture de comptoirs pour faire de son entreprise la plus grande enseigne québécoise de sushis à emporter.

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Une femme d’affaires audacieuse doublée d’une femme de cœur, telle est Marie-Pier St-Hilaire (Administration des affaires 2000 et 2004). Forte de son baccalauréat, elle n’hésite pas à entamer le nouveau millénaire en acquérant le centre de formation en informatique AFI (Accompagner, former, innover), aujourd’hui installé à Québec. Puis elle consolide son expertise avec un MBA en gestion des technologies de l’information.

Ces neuf dernières années, Marie-Pier St-Hilaire s’est dévouée avec passion et efficacité à son entreprise pour offrir à sa clientèle des cours qui s’ajustent continuellement aux exigences du marché. La Canadian Learning Alliance, dont AFI est membre, cite souvent le leadership de cette entreprise qui a multiplié par 50 son chiffre d’affaires, emploie 45 professionnels et possède une succursale tout aussi dynamique à Montréal. La Chambre de commerce de Québec a d’ailleurs décerné à Mme St-Hilaire le trophée Vision, dans la catégorie Entreprise visionnaire dirigée par une femme, en 2008.

Le mandat de son entreprise –la formation– reflète l’inclination de Marie-Pier St-Hilaire: offrir à tous ceux qui la côtoient l’occasion de développer leur potentiel. De la même façon, elle encourage l’entrepreneuriat à Québec en conseillant de jeunes professionnels, ce que vient de reconnaître l’Association des MBA du Québec en lui remettant le prix Tremplin, dans la catégorie Engagement social.
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