Jean Turmel, étoile de la finance
Le financier à la retraite crée le Fonds de développement des Salles de marchés FSA: un investissement dans l'éducation.
Par Marie Dufour
Chasse, pêche, astronomie, arts, culture, voyage, affaires… Jean Turmel a plusieurs passions dans la vie. Mais quand il s’agit de donner, ce grand philanthrope choisit ses causes. De concert avec son épouse Lorraine Langevin, il privilégie les jeunes et l’éducation ainsi que le domaine des arts. À l’Université Laval, le couple a fait deux dons majeurs: l’un en astrophysique et l’autre lié au monde de la finance.
De l’astronomie aux marchés financiers
C’est en raison de son intérêt pour les étoiles que Jean Turmel a d’abord soutenu financièrement la recherche et l’enseignement en astrophysique. Un don de 100 000$, versé en 2005, a permis à l’Université Laval de moderniser son observatoire d’enseignement, situé à Saint-Elzéar-de-Beauce.
Aujourd’hui, le donateur décide d’encourager le transfert des connaissances en finance et dans les domaines liés aux places boursières. Cet engagement de 250 000$ n’est pas fortuit, puisque Jean Turmel est diplômé de la Faculté des sciences de l’administration (FSA). «En créant le Fonds de développement des Salles de marchés FSA, j’espère redonner un peu de lustre au domaine financier qui a eu la vie dure ces derniers temps, affirme le mécène. Il y a beaucoup à faire pour démythifier ce secteur.»
Le nouveau fonds financera des activités de la Faculté des sciences de l’administration visant la familiarisation des étudiants à l’information financière et à ses outils de pointe. De plus, il fournira un environnement d’incubation et de développement de sujets de recherche et de soutien aux chercheurs. Tenue de compétitions étudiantes en finance de marché et trading, simulations en salles des marchés, conception d’outils logiciels pour la gestion et le suivi en ligne de portefeuilles d’actions ne sont que quelques exemples des retombées de cette aide financière.
Une brillante carrière
«Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir», croit celui qui a pris sa retraite en janvier 2005. Jean Turmel a fait carrière en finance à Montréal. Après sa maîtrise en commerce obtenue en 1967 à l’Université Laval, il a occupé diverses fonctions au sein de sociétés liées au marché monétaire. En 1981, il est devenu vice-président, Trésorerie et change étranger, puis président de la Banque des marchés financiers, placements et trésorerie à la Banque nationale du Canada.
Administrateur chevronné, Jean Turmel a aussi mis à profit son expertise dans d’autres contextes. Il a siégé à de nombreux conseils d’administration et présidé diverses campagnes de financement. Il dirige toujours Perseus Capital inc., une société conseillère en valeurs mobilières. En 1994, M. Turmel a par ailleurs reçu le trophée Hermès de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, une prestigieuse distinction remise à des diplômés qui, par leur carrière, leur engagement social et leur contribution au rayonnement universitaire, ont fait la promotion des professions liées à l’administration.
Un devoir de partage
D’où vient ce sens de l’engagement chez Jean Turmel? «Donner, c’est dans mes gènes, confie-t-il. J’ai hérité ça de mon père dont la générosité dépassait les frontières de la famille. J’éprouve beaucoup de plaisir à donner! Lorraine et moi avons été gâtés par la vie. Prospérité, santé… Nous avons un devoir de partage.»
Le mécène ne cache pas son grand intérêt pour la jeunesse et pour le développement des connaissances. Son dernier don à la Faculté des sciences de l’administration en témoigne. Son souhait le plus cher? Que son geste philanthropique porte fruit de manière concrète. Qu’il rende accessibles des technologies, de l’information et des concours qui permettront aux jeunes de se dépasser. Hors de tout doute, Jean Turmel est un homme de passion. Après l’astrophysique et la finance, quel sera son prochain domaine de prédilection?
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De l’astronomie aux marchés financiers
C’est en raison de son intérêt pour les étoiles que Jean Turmel a d’abord soutenu financièrement la recherche et l’enseignement en astrophysique. Un don de 100 000$, versé en 2005, a permis à l’Université Laval de moderniser son observatoire d’enseignement, situé à Saint-Elzéar-de-Beauce.
Aujourd’hui, le donateur décide d’encourager le transfert des connaissances en finance et dans les domaines liés aux places boursières. Cet engagement de 250 000$ n’est pas fortuit, puisque Jean Turmel est diplômé de la Faculté des sciences de l’administration (FSA). «En créant le Fonds de développement des Salles de marchés FSA, j’espère redonner un peu de lustre au domaine financier qui a eu la vie dure ces derniers temps, affirme le mécène. Il y a beaucoup à faire pour démythifier ce secteur.»
Le nouveau fonds financera des activités de la Faculté des sciences de l’administration visant la familiarisation des étudiants à l’information financière et à ses outils de pointe. De plus, il fournira un environnement d’incubation et de développement de sujets de recherche et de soutien aux chercheurs. Tenue de compétitions étudiantes en finance de marché et trading, simulations en salles des marchés, conception d’outils logiciels pour la gestion et le suivi en ligne de portefeuilles d’actions ne sont que quelques exemples des retombées de cette aide financière.
Une brillante carrière
«Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir», croit celui qui a pris sa retraite en janvier 2005. Jean Turmel a fait carrière en finance à Montréal. Après sa maîtrise en commerce obtenue en 1967 à l’Université Laval, il a occupé diverses fonctions au sein de sociétés liées au marché monétaire. En 1981, il est devenu vice-président, Trésorerie et change étranger, puis président de la Banque des marchés financiers, placements et trésorerie à la Banque nationale du Canada.
Administrateur chevronné, Jean Turmel a aussi mis à profit son expertise dans d’autres contextes. Il a siégé à de nombreux conseils d’administration et présidé diverses campagnes de financement. Il dirige toujours Perseus Capital inc., une société conseillère en valeurs mobilières. En 1994, M. Turmel a par ailleurs reçu le trophée Hermès de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, une prestigieuse distinction remise à des diplômés qui, par leur carrière, leur engagement social et leur contribution au rayonnement universitaire, ont fait la promotion des professions liées à l’administration.
Un devoir de partage
D’où vient ce sens de l’engagement chez Jean Turmel? «Donner, c’est dans mes gènes, confie-t-il. J’ai hérité ça de mon père dont la générosité dépassait les frontières de la famille. J’éprouve beaucoup de plaisir à donner! Lorraine et moi avons été gâtés par la vie. Prospérité, santé… Nous avons un devoir de partage.»
Le mécène ne cache pas son grand intérêt pour la jeunesse et pour le développement des connaissances. Son dernier don à la Faculté des sciences de l’administration en témoigne. Son souhait le plus cher? Que son geste philanthropique porte fruit de manière concrète. Qu’il rende accessibles des technologies, de l’information et des concours qui permettront aux jeunes de se dépasser. Hors de tout doute, Jean Turmel est un homme de passion. Après l’astrophysique et la finance, quel sera son prochain domaine de prédilection?
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