Des sous pour la formation à l’étranger
La Fondation gère plusieurs fonds de bourses pour appuyer les étudiants qui entreprennent un stage ou une formation à l'étranger.
Par Nathaly Dufour et Marie Dufour
SANS FRONTIÈRES, MAIS PAS SANS FONDS!
L’argent, c’est le nerf de la guerre, à ce qu’on dit… Dans le cas de Managers sans frontières, l’argent serait plutôt celui de la paix et de la reconstruction. Les étudiants qui participent à ce programme reçoivent une aide financière grâce à la générosité de nombreux donateurs, comme Marie-France Poulin (voir ci-contre). Ou comme la Fondation de la famille Choquette qui a versé un don de 500 000$ au Fonds d’enseignement et de développement Managers sans frontières, dans le cadre de la campagne de financement De toutes les révolutions.
D’autres fonds de bourses gérés par la Fondation de l’Université Laval soutiennent différents programmes de stages à l’étranger offerts aux étudiants de l’Université. Par exemple, le Fonds de bourses C.-D.-Howe, le Fonds de la Fondation R. Howard Webster, le Fonds Bombardier-Profil international, le Fonds de bourses d’études G.-Yves-Landry, le Fonds de bourses Richard-Drouin et le Fonds de mobilité étudiante Daishowa.
Il faut dire que la mobilité internationale est bien structurée, à l’Université. En 2006-2007, 299 étudiants ont reçu une aide financière pour effectuer un stage de travail ou d’immersion culturelle à l’étranger et 872 autres, afin de suivre des cours dans une université située à l’extérieur du Canada. La Chine, l’Inde, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Bénin, Cuba, le Honduras et le Paraguay font partie des pays où ces globe-trotters se sont rendus.
Dans toutes les facultés, la mobilité étudiante internationale ouvre les horizons tant géographiques que culturels, ce qui se traduit par un résultat tangible: des diplômés d’envergure, plurilingues, ayant bénéficié d’une formation de qualité exceptionnelle à l’Université et ayant trouvé des façons de faire qui se conjuguent au «pluriel culturel». Les voyages forment véritablement la jeunesse!
***
MARIE-FRANCE POULIN, UN GOÛT D’HUMANITÉ
Quand Marie-France Poulin a appris que la Faculté des sciences de l’administration de l’Université avait créé une nouvelle formation en développement international et en action humanitaire, elle n’a pas hésité à contribuer au Fonds d’enseignement et de développement MngSF –Managers sans frontières. «Je trouve extraordinaire que cette initiative de former des étudiants à la gestion dans un contexte de catastrophe passe par la faculté où j’ai étudié», souligne cette diplômée en administration des affaires.
Savoir-faire et action humanitaire
Sensible à la difficile réalité des organismes de développement international et d’action humanitaire qui doivent affronter des problèmes complexes sur le terrain, Marie-France Poulin veut faire sa part. Aussi a-t-elle choisi de contribuer à un fonds qui soutient la formation de professionnels spécialisés en gestion.
Concrètement, le Fonds Managers sans frontières organise des stages internationaux humanitaires, soutient financièrement l’envoi des étudiants sur le terrain et établit un réseau de contacts et de solidarité dans le monde associatif international. «Dans un contexte de mondialisation et de multiculturalisme, c’est une chance inouïe pour les étudiants d’envisager des carrières comme chef de mission humanitaire, gestionnaire de projet ou agent de développement international», ajoute Marie-France Poulin, aujourd’hui vice-présidente de Groupe Camada inc.
Quand université rime avec innovation
En créant ce programme unique au Québec, l’Université Laval montre qu’elle reste liée aux besoins de la société dont elle fait partie, croit Mme Poulin. «L’éducation est à la base d’une société. Et quand on veut que celle-ci se développe, qu’elle crée de la richesse, il convient d’innover sans cesse. En contribuant au Fonds Managers sans frontières, je voulais ainsi saluer l’initiative de l’Université Laval de vouloir servir la collectivité et de former des étudiants qui pourront agir efficacement sur le plan du développement international et de l’action humanitaire.»
À propos de son expérience philanthropique, Marie-France Poulin explique son geste en des mots simples. «Dans la vie, on reçoit, souligne-t-elle. Donner ne peut donc qu’apporter de la satisfaction.» Des mots simples mais à large portée, quand il est question d’un don qui vise en définitive à aider l’humanité.
Haut de page
L’argent, c’est le nerf de la guerre, à ce qu’on dit… Dans le cas de Managers sans frontières, l’argent serait plutôt celui de la paix et de la reconstruction. Les étudiants qui participent à ce programme reçoivent une aide financière grâce à la générosité de nombreux donateurs, comme Marie-France Poulin (voir ci-contre). Ou comme la Fondation de la famille Choquette qui a versé un don de 500 000$ au Fonds d’enseignement et de développement Managers sans frontières, dans le cadre de la campagne de financement De toutes les révolutions.
D’autres fonds de bourses gérés par la Fondation de l’Université Laval soutiennent différents programmes de stages à l’étranger offerts aux étudiants de l’Université. Par exemple, le Fonds de bourses C.-D.-Howe, le Fonds de la Fondation R. Howard Webster, le Fonds Bombardier-Profil international, le Fonds de bourses d’études G.-Yves-Landry, le Fonds de bourses Richard-Drouin et le Fonds de mobilité étudiante Daishowa.
Il faut dire que la mobilité internationale est bien structurée, à l’Université. En 2006-2007, 299 étudiants ont reçu une aide financière pour effectuer un stage de travail ou d’immersion culturelle à l’étranger et 872 autres, afin de suivre des cours dans une université située à l’extérieur du Canada. La Chine, l’Inde, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Bénin, Cuba, le Honduras et le Paraguay font partie des pays où ces globe-trotters se sont rendus.
Dans toutes les facultés, la mobilité étudiante internationale ouvre les horizons tant géographiques que culturels, ce qui se traduit par un résultat tangible: des diplômés d’envergure, plurilingues, ayant bénéficié d’une formation de qualité exceptionnelle à l’Université et ayant trouvé des façons de faire qui se conjuguent au «pluriel culturel». Les voyages forment véritablement la jeunesse!
***
MARIE-FRANCE POULIN, UN GOÛT D’HUMANITÉ
Quand Marie-France Poulin a appris que la Faculté des sciences de l’administration de l’Université avait créé une nouvelle formation en développement international et en action humanitaire, elle n’a pas hésité à contribuer au Fonds d’enseignement et de développement MngSF –Managers sans frontières. «Je trouve extraordinaire que cette initiative de former des étudiants à la gestion dans un contexte de catastrophe passe par la faculté où j’ai étudié», souligne cette diplômée en administration des affaires.
Savoir-faire et action humanitaire
Sensible à la difficile réalité des organismes de développement international et d’action humanitaire qui doivent affronter des problèmes complexes sur le terrain, Marie-France Poulin veut faire sa part. Aussi a-t-elle choisi de contribuer à un fonds qui soutient la formation de professionnels spécialisés en gestion.
Concrètement, le Fonds Managers sans frontières organise des stages internationaux humanitaires, soutient financièrement l’envoi des étudiants sur le terrain et établit un réseau de contacts et de solidarité dans le monde associatif international. «Dans un contexte de mondialisation et de multiculturalisme, c’est une chance inouïe pour les étudiants d’envisager des carrières comme chef de mission humanitaire, gestionnaire de projet ou agent de développement international», ajoute Marie-France Poulin, aujourd’hui vice-présidente de Groupe Camada inc.
Quand université rime avec innovation
En créant ce programme unique au Québec, l’Université Laval montre qu’elle reste liée aux besoins de la société dont elle fait partie, croit Mme Poulin. «L’éducation est à la base d’une société. Et quand on veut que celle-ci se développe, qu’elle crée de la richesse, il convient d’innover sans cesse. En contribuant au Fonds Managers sans frontières, je voulais ainsi saluer l’initiative de l’Université Laval de vouloir servir la collectivité et de former des étudiants qui pourront agir efficacement sur le plan du développement international et de l’action humanitaire.»
À propos de son expérience philanthropique, Marie-France Poulin explique son geste en des mots simples. «Dans la vie, on reçoit, souligne-t-elle. Donner ne peut donc qu’apporter de la satisfaction.» Des mots simples mais à large portée, quand il est question d’un don qui vise en définitive à aider l’humanité.
Haut de page
- Aucun commentaire pour le moment.