Denis Brière: encourager l’engagement
La participation au développement du milieu est au coeur de la philosophie de gestion du nouveau recteur.
Depuis son entrée en fonction, le recteur a multiplié les contacts avec les décideurs locaux et régionaux pour mieux connaître les enjeux en émergence et contribuer à la réalisation de certains projets, en collaboration avec différents partenaires.
M. Brière entend également mettre en valeur et encourager la participation et l’engagement des membres de la communauté universitaire, y compris ceux des personnes qui ont obtenu un diplôme de l’Université Laval et qui œuvrent dans différents milieux.
Contact l’a rencontré pour en savoir davantage sur sa philosophie de gestion en matière d’engagement et de participation, et pour connaître son appréciation de ce qui se fait à l’Université, à cet égard.
En prenant connaissance du Plan d’action que vous avez diffusé il y a quelques mois, on se rend compte de l’importance que vous accordez à des thèmes tels l’engagement et la participation. Qu’en est-il aujourd’hui?
– D’entrée de jeu, je veux rappeler que l’enseignement et la recherche sont au cœur de la mission universitaire. Il s’agit donc de priorités incontournables. Mais j’estime qu’une institution comme l’Université Laval doit contribuer au développement de son milieu immédiat et de sa région. Il doit même exister une sorte de relation complice, un pacte de collaboration tacite, entre l’Université et les forces vives locales et régionales.
Avez-vous des exemples de telles contributions?
– Dès le début de mon mandat, j’ai voulu démontrer que l’Université Laval désirait s’impliquer dans le développement de la région. Par exemple, j’ai accepté de siéger au Conseil d’administration parrainant le projet NeuroCité. Je suis persuadé que ce projet d’envergure, qui créera une technopole de recherche et de développement sur le neurone, le cerveau et les maladies du cerveau, aura des retombées positives, entre autres pour Québec et la région.
Autre occasion de renforcer les liens avec notre milieu d’appartenance: le 400e anniversaire de Québec. Des projets sont à l’étude, des discussions sont en cours et des annonces publiques seront faites sous peu. Ces annonces donneront un meilleur aperçu de l’apport original de l’Université Laval dans les domaines de la création et de la recherche.
Y a-t-il d’autres projets dont vous aimeriez parler?
– Le super-PEPS! Notre centre sportif à vocation universitaire et communautaire sera agrandi grâce à la collaboration entre l’Université et des décideurs des divers paliers gouvernementaux. Cette infrastructure représentera un atout important pour l’Université et son milieu. Le super-PEPS permettra certes de former des athlètes de haut niveau, mais il pourra aussi accueillir des personnes soucieuses d’améliorer leur santé et de maintenir leur qualité de vie, en particulier les membres de la communauté universitaire. Enfin, le super-PEPS permettra l’organisation de différentes catégories de grands événements à Québec.
Un autre projet me tient à cœur. Celui d’une Maison internationale, un lieu pouvant accueillir les étudiants d’autres pays et permettre une diffusion de la richesse qu’ils peuvent apporter à leurs collègues d’ici et au reste de la société québécoise. J’entends déployer tous les efforts nécessaires pour favoriser la concertation entre l’Université et la Ville de Québec, qui a un projet semblable, soit établir une Maison interculturelle à Québec.
Comme recteur, vous entendez jouer un rôle d’animateur en ce qui a trait à l’implication et à l’engagement des membres de la communauté universitaire. Que pensez-vous de l’apport possible de ces personnes?
– L’implication des membres de l’Université Laval, à l’interne et à l’externe, est remarquable. Je suis persuadé que l’analyse de leurs activités, au chapitre de l’implication dans le milieu et du «service à la collectivité», permettrait de constater l’importance des retombées de cette participation à multiples facettes: vulgarisation de certains dossiers en accordant des entrevues à des médias locaux et régionaux, participation à des conseils d’administration, à des commissions et à des comités d’organismes et d’institutions, participation à divers événements (par exemple, les Fêtes de la Nouvelle-France), implication politique à titre d’élus, organisation de débats publics, implication dans l’organisation de campagnes de financement, etc.
Je me suis rendu compte qu’il pourrait être pertinent de colliger certaines données ayant trait à l’engagement et à la participation des membres de la communauté universitaire à l’extérieur du campus, pour avoir un meilleur aperçu de l’envergure et de la richesse de cet engagement et de cette participation. Cette forme de compilation a sans doute déjà été faite dans le passé, mais le temps est peut-être venu de refaire l’exercice pour mieux connaître et mettre davantage en valeur certaines initiatives des membres de la communauté universitaire.
Parmi les personnes qui sont étroitement associées à l’Université Laval, il y a celles qui ont obtenu un diplôme de l’institution. Que pensez-vous de leur implication, à Québec et dans d’autres milieux?
– Ces personnes sont nos ambassadeurs. Et elles peuvent être porteuses d’une certaine «culture de la participation» dans un milieu donné, y compris au plan international. Pensons aux multiples stages auxquels participent les étudiantes et les étudiants de l’Université Laval dans la région de Québec, dans les autres régions, à l’étranger, sur divers continents. Il s’agit d’expériences qui les sensibilisent à l’importance de s’impliquer socialement, de s’inscrire dans des réseaux de solidarité, de lancer des projets, de faire profiter la communauté où ils se trouvent de leurs idées et de leur expertise. Plus concrètement, pensons à des initiatives comme Managers sans frontières qui facilite et appuie la participation d’étudiants formés en administration à des projets de coopération et d’aide humanitaire dans des pays en voie de développement. Pensons aussi à la Chaire publique de l’ÆLIÉS qui offre des conférences permettant à l’ensemble de la communauté universitaire et régionale de se situer à l’égard des problématiques majeures de notre temps.
Les étudiants, les diplômés de l’Université Laval et les membres de la communauté universitaire peuvent, j’en suis persuadé, contribuer de manière marquante et significative, par leur implication et leur engagement, au développement de différentes collectivités. Et je vais encourager et mettre en valeur les efforts en ce sens.
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M. Brière entend également mettre en valeur et encourager la participation et l’engagement des membres de la communauté universitaire, y compris ceux des personnes qui ont obtenu un diplôme de l’Université Laval et qui œuvrent dans différents milieux.
Contact l’a rencontré pour en savoir davantage sur sa philosophie de gestion en matière d’engagement et de participation, et pour connaître son appréciation de ce qui se fait à l’Université, à cet égard.
En prenant connaissance du Plan d’action que vous avez diffusé il y a quelques mois, on se rend compte de l’importance que vous accordez à des thèmes tels l’engagement et la participation. Qu’en est-il aujourd’hui?
– D’entrée de jeu, je veux rappeler que l’enseignement et la recherche sont au cœur de la mission universitaire. Il s’agit donc de priorités incontournables. Mais j’estime qu’une institution comme l’Université Laval doit contribuer au développement de son milieu immédiat et de sa région. Il doit même exister une sorte de relation complice, un pacte de collaboration tacite, entre l’Université et les forces vives locales et régionales.
Avez-vous des exemples de telles contributions?
– Dès le début de mon mandat, j’ai voulu démontrer que l’Université Laval désirait s’impliquer dans le développement de la région. Par exemple, j’ai accepté de siéger au Conseil d’administration parrainant le projet NeuroCité. Je suis persuadé que ce projet d’envergure, qui créera une technopole de recherche et de développement sur le neurone, le cerveau et les maladies du cerveau, aura des retombées positives, entre autres pour Québec et la région.
Autre occasion de renforcer les liens avec notre milieu d’appartenance: le 400e anniversaire de Québec. Des projets sont à l’étude, des discussions sont en cours et des annonces publiques seront faites sous peu. Ces annonces donneront un meilleur aperçu de l’apport original de l’Université Laval dans les domaines de la création et de la recherche.
Y a-t-il d’autres projets dont vous aimeriez parler?
– Le super-PEPS! Notre centre sportif à vocation universitaire et communautaire sera agrandi grâce à la collaboration entre l’Université et des décideurs des divers paliers gouvernementaux. Cette infrastructure représentera un atout important pour l’Université et son milieu. Le super-PEPS permettra certes de former des athlètes de haut niveau, mais il pourra aussi accueillir des personnes soucieuses d’améliorer leur santé et de maintenir leur qualité de vie, en particulier les membres de la communauté universitaire. Enfin, le super-PEPS permettra l’organisation de différentes catégories de grands événements à Québec.
Un autre projet me tient à cœur. Celui d’une Maison internationale, un lieu pouvant accueillir les étudiants d’autres pays et permettre une diffusion de la richesse qu’ils peuvent apporter à leurs collègues d’ici et au reste de la société québécoise. J’entends déployer tous les efforts nécessaires pour favoriser la concertation entre l’Université et la Ville de Québec, qui a un projet semblable, soit établir une Maison interculturelle à Québec.
Comme recteur, vous entendez jouer un rôle d’animateur en ce qui a trait à l’implication et à l’engagement des membres de la communauté universitaire. Que pensez-vous de l’apport possible de ces personnes?
– L’implication des membres de l’Université Laval, à l’interne et à l’externe, est remarquable. Je suis persuadé que l’analyse de leurs activités, au chapitre de l’implication dans le milieu et du «service à la collectivité», permettrait de constater l’importance des retombées de cette participation à multiples facettes: vulgarisation de certains dossiers en accordant des entrevues à des médias locaux et régionaux, participation à des conseils d’administration, à des commissions et à des comités d’organismes et d’institutions, participation à divers événements (par exemple, les Fêtes de la Nouvelle-France), implication politique à titre d’élus, organisation de débats publics, implication dans l’organisation de campagnes de financement, etc.
Je me suis rendu compte qu’il pourrait être pertinent de colliger certaines données ayant trait à l’engagement et à la participation des membres de la communauté universitaire à l’extérieur du campus, pour avoir un meilleur aperçu de l’envergure et de la richesse de cet engagement et de cette participation. Cette forme de compilation a sans doute déjà été faite dans le passé, mais le temps est peut-être venu de refaire l’exercice pour mieux connaître et mettre davantage en valeur certaines initiatives des membres de la communauté universitaire.
Parmi les personnes qui sont étroitement associées à l’Université Laval, il y a celles qui ont obtenu un diplôme de l’institution. Que pensez-vous de leur implication, à Québec et dans d’autres milieux?
– Ces personnes sont nos ambassadeurs. Et elles peuvent être porteuses d’une certaine «culture de la participation» dans un milieu donné, y compris au plan international. Pensons aux multiples stages auxquels participent les étudiantes et les étudiants de l’Université Laval dans la région de Québec, dans les autres régions, à l’étranger, sur divers continents. Il s’agit d’expériences qui les sensibilisent à l’importance de s’impliquer socialement, de s’inscrire dans des réseaux de solidarité, de lancer des projets, de faire profiter la communauté où ils se trouvent de leurs idées et de leur expertise. Plus concrètement, pensons à des initiatives comme Managers sans frontières qui facilite et appuie la participation d’étudiants formés en administration à des projets de coopération et d’aide humanitaire dans des pays en voie de développement. Pensons aussi à la Chaire publique de l’ÆLIÉS qui offre des conférences permettant à l’ensemble de la communauté universitaire et régionale de se situer à l’égard des problématiques majeures de notre temps.
Les étudiants, les diplômés de l’Université Laval et les membres de la communauté universitaire peuvent, j’en suis persuadé, contribuer de manière marquante et significative, par leur implication et leur engagement, au développement de différentes collectivités. Et je vais encourager et mettre en valeur les efforts en ce sens.
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