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Printemps 2007

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Les donateurs peuvent choisir des cibles précises, comme l'a fait Guy Allard. Le fonds qu'il a créé soutient la recherche sur les plantes fourragères.

Guy Allard n’est pas du genre passif… Professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, il est un donateur fidèle de l’Université Laval.

Récemment, ce chercheur a fait un constat: «J’ai l’impression que, depuis quelques années, le financement de la recherche est plus volatil et souvent lié à des besoins à court terme. Ces besoins sont certes importants, mais une telle tendance a pour effet de mettre de côté des secteurs plus traditionnels qui, eux, demandent des engagements à plus long terme.»

Qu’à cela ne tienne, Guy Allard a pris le taureau par les cornes. «On peut se plaindre, ajoute-t-il, mais ça ne fait pas avancer les choses. Il faut chercher des solutions nouvelles, sortir des sentiers battus.» C’est ainsi qu’il a créé le Fonds de bourses Guy-Allard qui aura pour objectif d’offrir un soutien financier à des étudiants de 2e et 3e cycles effectuant des recherches dans le domaine des plantes fourragères à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université.

Le foin, culture verte

Au Québec, les plantes fourragères occupent la majeure partie du territoire agricole: fléole des prés (communément appelé «foin»), luzerne, trèfle, etc. Ces plantes sont la plupart du temps destinées à l’alimentation du bétail de la ferme même où elles sont cultivées, mais elles peuvent également être commercialisées et exportées. Parmi les sujets de recherche de l’heure dans ce domaine: les avantages des fourrages sur les autres aliments du bétail, comme la moulée ou les grains, à la fois pour l’environnement et pour la santé des animaux.

Afin de financer le fonds qu’il a créé, Guy Allard a contracté une police d’assurance-vie qui en assurera la pérennité. «Je donnais déjà un certain montant chaque année, mais comme je voulais mettre de l’avant cette cause qui me tient à cœur, il fallait un montant plus substantiel. Le don différé me permet de le faire à un coût raisonnable.» À chacun sa cause, à chacun sa passion… et sa façon de changer les choses!
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