Que devient-on après avoir été Athlète de l’année?
Trois diplômés témoignent: Bernard Petiot, Benoît Lamarche et Andrée Ledoux.
Par Julie Marcoux
DE L’UNIVERSITÉ AU CIRQUE DU SOLEIL
Quand Bernard Petiot (Enseignement secondaire 1975; Sciences de l’activité physique 1978) a choisi la voie du sport, jamais il n’aurait pu imaginer que cela le mènerait dans les filets… du Cirque du Soleil! Celui qui recevait, en 1975, le titre d’Athlète de l’année du Rouge et Or pour ses prouesses en gymnastique occupe aujourd’hui le poste de vice-président du casting et de la performance de cette fabuleuse entreprise qui a, depuis ses débuts, fait rêver plus de 50 millions de spectateurs dans le monde.
À son arrivée au Cirque du Soleil, en 1998, Bernard Petiot dirigeait la formation des artistes acrobates ainsi que l’encadrement des entraîneurs et du personnel médical. Mais depuis 2004, avec un budget annuel de 15 millions$, il gère tous les services de distribution artistique, de formation, d’entraînement et de santé destinés aux quelque 850 artistes que compte la troupe. «En plus de veiller au volet de la recherche en équipement et performance acrobatique, explique-t-il, mon rôle consiste à assurer la bonne marche des 13 spectacles actuellement diffusés dans le monde et de ceux des nouvelles créations à venir.»
Il faut dire que Bernard Petiot n’est pas arrivé sur les planches du cirque les mains vides. De 1980 à 1987, à titre d’entraîneur du réputé Club Gymnix de Montréal, il a été responsable de l’entraînement de nombreuses gymnastes féminines de haut calibre et a mené cinq d’entre elles au niveau olympique. Ensuite, comme entraîneur de l’équipe canadienne de gymnastique, il a entre autres participé à 13 championnats du monde et à trois aventures olympiques. «Quand l’occasion de travailler au Cirque s’est présentée, j’avais déjà pas mal fait le tour du métier d’entraîneur et de ses conditions parfois difficiles. Je me sens extrêmement choyé de pouvoir exercer mon expertise d’une telle façon. Sur le plan professionnel, il n’existe rien de comparable.»
DEUX FOIS PLUTÔT QU’UNE
Le patineur de vitesse Benoît Lamarche (Biochimie 1991; Sciences de l’activité physique 1993; Physiologie-endocrinologie 1996) a reçu deux fois le titre d’Athlète de l’année du Rouge et Or: en 1984 et 1987. Il a aussi conservé pendant cinq années consécutives (de 1986 à 1990) la première position du championnat canadien toutes distances, fait partie de l’équipe olympique canadienne aux Jeux de Sarajevo, en 1984, et terminé en 10e position à la course du 10 000 mètres aux Jeux olympiques de Calgary, en 1988.
Mais l’expérience qui revêt le plus d’importance à ses yeux, c’est son premier titre d’Athlète de l’année. «C’est au cours du gala de remise de ce prix, se rappelle-t-il avec émotion, que j’ai rencontré ma future épouse, Simone Lemieux (Diététique 1991; Sciences de l’activité physique 1993; Physiologie-endocrinologie 1996), qui a ensuite été elle-même Athlète de l’année, en 1991.»
En arrivant à l’Université, Benoît Lamarche avait d’abord choisi la biochimie afin de pouvoir allier science et performance. «L’idée était de pousser plus loin ma connaissance de l’entraînement en étudiant la physiologie de l’exercice», explique-t-il. Désormais professeur au Département des sciences des aliments et de la nutrition de l’Université et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en nutrition (aliments fonctionnels et santé cardiovasculaire), il pratique toujours le patin de vitesse et s’est même permis de remporter, en 2001, le championnat du monde des maîtres. D’ailleurs, il entend bien récidiver en février 2007!
CONFIANCE ET ESPRIT D’ÉQUIPE
Si elle n’avait pas pratiqué assidument le volleyball, Andrée Ledoux (Génie civil 1983) aurait dû composer toute sa vie avec sa grande timidité. «Le sport m’a permis de gagner la confiance dont j’avais besoin pour m’affirmer, témoigne-t-elle. Grâce au volleyball, pratiqué tout au long de mes études, je me suis taillée une place au sein d’équipes d’élite.»
En 1980, Mme Ledoux a été nommée à la fois Athlète de l’année du Rouge et Or et Athlète universitaire du Canada. Bien que passionnée par le volleyball, elle a pris soin de ne pas intégrer sport et profession. «Je tenais absolument à faire carrière dans un domaine étranger au sport, et à toujours considérer le volleyball comme un loisir», explique l’ingénieure qui frappe encore le ballon deux fois par semaine et participe à certains tournois.
À l’emploi de l’usine de production d’aluminium Alcan, à Jonquière, où elle dirige une équipe d’ingénieurs, de techniciens, de consultants et d’entrepreneurs, Mme Ledoux gère la conception et la réalisation des projets civils ayant un volet environnemental. «Le travail d’équipe est l’un des éléments clés de mon travail, et c’est une force que m’a permis d’acquérir le volleyball», précise-t-elle.
L’ingénieure aura su transmettre sa passion: son fils Martin, 17 ans, compte bientôt s’inscrire à l’Université Laval et faire partie de l’équipe de volleyball Rouge et Or.
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Quand Bernard Petiot (Enseignement secondaire 1975; Sciences de l’activité physique 1978) a choisi la voie du sport, jamais il n’aurait pu imaginer que cela le mènerait dans les filets… du Cirque du Soleil! Celui qui recevait, en 1975, le titre d’Athlète de l’année du Rouge et Or pour ses prouesses en gymnastique occupe aujourd’hui le poste de vice-président du casting et de la performance de cette fabuleuse entreprise qui a, depuis ses débuts, fait rêver plus de 50 millions de spectateurs dans le monde.
À son arrivée au Cirque du Soleil, en 1998, Bernard Petiot dirigeait la formation des artistes acrobates ainsi que l’encadrement des entraîneurs et du personnel médical. Mais depuis 2004, avec un budget annuel de 15 millions$, il gère tous les services de distribution artistique, de formation, d’entraînement et de santé destinés aux quelque 850 artistes que compte la troupe. «En plus de veiller au volet de la recherche en équipement et performance acrobatique, explique-t-il, mon rôle consiste à assurer la bonne marche des 13 spectacles actuellement diffusés dans le monde et de ceux des nouvelles créations à venir.»
Il faut dire que Bernard Petiot n’est pas arrivé sur les planches du cirque les mains vides. De 1980 à 1987, à titre d’entraîneur du réputé Club Gymnix de Montréal, il a été responsable de l’entraînement de nombreuses gymnastes féminines de haut calibre et a mené cinq d’entre elles au niveau olympique. Ensuite, comme entraîneur de l’équipe canadienne de gymnastique, il a entre autres participé à 13 championnats du monde et à trois aventures olympiques. «Quand l’occasion de travailler au Cirque s’est présentée, j’avais déjà pas mal fait le tour du métier d’entraîneur et de ses conditions parfois difficiles. Je me sens extrêmement choyé de pouvoir exercer mon expertise d’une telle façon. Sur le plan professionnel, il n’existe rien de comparable.»
DEUX FOIS PLUTÔT QU’UNE
Le patineur de vitesse Benoît Lamarche (Biochimie 1991; Sciences de l’activité physique 1993; Physiologie-endocrinologie 1996) a reçu deux fois le titre d’Athlète de l’année du Rouge et Or: en 1984 et 1987. Il a aussi conservé pendant cinq années consécutives (de 1986 à 1990) la première position du championnat canadien toutes distances, fait partie de l’équipe olympique canadienne aux Jeux de Sarajevo, en 1984, et terminé en 10e position à la course du 10 000 mètres aux Jeux olympiques de Calgary, en 1988.
Mais l’expérience qui revêt le plus d’importance à ses yeux, c’est son premier titre d’Athlète de l’année. «C’est au cours du gala de remise de ce prix, se rappelle-t-il avec émotion, que j’ai rencontré ma future épouse, Simone Lemieux (Diététique 1991; Sciences de l’activité physique 1993; Physiologie-endocrinologie 1996), qui a ensuite été elle-même Athlète de l’année, en 1991.»
En arrivant à l’Université, Benoît Lamarche avait d’abord choisi la biochimie afin de pouvoir allier science et performance. «L’idée était de pousser plus loin ma connaissance de l’entraînement en étudiant la physiologie de l’exercice», explique-t-il. Désormais professeur au Département des sciences des aliments et de la nutrition de l’Université et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en nutrition (aliments fonctionnels et santé cardiovasculaire), il pratique toujours le patin de vitesse et s’est même permis de remporter, en 2001, le championnat du monde des maîtres. D’ailleurs, il entend bien récidiver en février 2007!
CONFIANCE ET ESPRIT D’ÉQUIPE
Si elle n’avait pas pratiqué assidument le volleyball, Andrée Ledoux (Génie civil 1983) aurait dû composer toute sa vie avec sa grande timidité. «Le sport m’a permis de gagner la confiance dont j’avais besoin pour m’affirmer, témoigne-t-elle. Grâce au volleyball, pratiqué tout au long de mes études, je me suis taillée une place au sein d’équipes d’élite.»
En 1980, Mme Ledoux a été nommée à la fois Athlète de l’année du Rouge et Or et Athlète universitaire du Canada. Bien que passionnée par le volleyball, elle a pris soin de ne pas intégrer sport et profession. «Je tenais absolument à faire carrière dans un domaine étranger au sport, et à toujours considérer le volleyball comme un loisir», explique l’ingénieure qui frappe encore le ballon deux fois par semaine et participe à certains tournois.
À l’emploi de l’usine de production d’aluminium Alcan, à Jonquière, où elle dirige une équipe d’ingénieurs, de techniciens, de consultants et d’entrepreneurs, Mme Ledoux gère la conception et la réalisation des projets civils ayant un volet environnemental. «Le travail d’équipe est l’un des éléments clés de mon travail, et c’est une force que m’a permis d’acquérir le volleyball», précise-t-elle.
L’ingénieure aura su transmettre sa passion: son fils Martin, 17 ans, compte bientôt s’inscrire à l’Université Laval et faire partie de l’équipe de volleyball Rouge et Or.
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