La scène se passe dans le Vieux-Québec. Sous le chaud soleil de juillet, une trentaine de personnes, carte à la main et l’air affairé, empruntent des petites rues, s’arrêtent devant des monuments historiques, griffonnent des notes, avant de s’enfoncer à nouveau dans la foule. Toutes sont en nage, mais rien ne les arrêtera puisqu’elles sont à la recherche d’un trésor qui aurait été caché par un illustre personnage: Samuel de Champlain, fondateur de Québec.

Le créateur de cette aventure, intitulée La prophétie de Champlain, est Érik Blouin.  Après avoir effectué des études en sciences et génie et en sciences de l’administration, l’homme de 31 ans a décidé de fonder sa propre entreprise, Avacture. Pour y arriver, il a fait appel à Entrepreneuriat Laval, dont la mission consiste à favoriser le démarrage d’entreprise. «J’ai vraiment cogné à la bonne porte avec Entrepreneuriat Laval, dit-t-il. Le fait de discuter avec les conseillers m’a permis de voir des erreurs potentielles avant de les commettre.»

Énigmes et embûches

Depuis le 15 juin, Avacture propose une activité d’une durée de deux heures. Après avoir visionné un film destiné à introduire le sujet, les participants commencent leur chasse au trésor dans les rues du Vieux-Québec. Rempli d’énigmes et semé d’embûches, le parcours doit les mener à un trésor que Samuel de Champlain aurait caché lors de son séjour à Québec. Érik Blouin y a habilement mêlé réalité et fiction, introduisant des faits réels à travers des événements inventés. Pour que le tout sonne juste, l’entrepreneur a fait appel à l’historien Jacques Lacoursière et à l’archéologue René Lévesque.

Déjà, plus de 1000 personnes ont répondu à l’appel de La prophétie de Champlain: touristes, gens de la région, groupes d’employés ayant intégré l’activité à leur fête de Noël… Érik Blouin a confiance en l’avenir, ayant même d’autres personnages historiques en tête. «Je trouve passionnant de créer quelque chose et de voir que ça intéresse les gens», confie-t-il.

Depuis sa mise sur pied en 1993, Entrepreneuriat Laval a appuyé 328 entreprises, dont 40% sont issues des secteurs de la nouvelle économie. Ces entreprises ont généré 687 emplois, occupés en majorité par des finissants de l’Université.
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