. Héloïse Côté (Enseignement du français 2002 ; Psychopédagogie 2004) mène une double vie. D’une part, elle étudie. Boursière du Conseil de recherche en sciences humaines, elle poursuit des études de doctorat en psychopédagogie au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval où elle est aussi chargée de cours. En marge de ces occupations, où la rigueur est évidemment de mise, elle sait aussi exploiter son penchant pour l’imaginaire. Depuis qu’elle est toute jeune, elle navigue dans le monde du merveilleux en racontant des histoires peuplées de créatures mythiques, de sorciers, de prêtresses, de magie. Ces histoires, elle les a mises par écrit et, en 2004, elle publiait son premier livre, Les conseillers du roi, aux éditions Alire. Deux autres livres ont suivi, soit Les enfants du solstice et L’Ourse et le boucher. En 2004, Héloïse Côté recevait le Prix d’excellence du meilleur mémoire de maîtrise de la Faculté des sciences de l’éducation pour son mémoire intitulé En quête d’une approche culturelle appliquée à l’enseignement du français, langue première, au secondaire.

. Au mois de novembre 1999, Simon Côté (Chimie organique 1998) fonde Matrix Innovation avec un associé. L’entreprise a un objectif: devenir le chef de file nord-américain dans le domaine des résines, ces supports solides utilisés par les compagnies pharmaceutiques dans le développement de médicaments. L’attrait de ces résines? Elles accélèrent le processus de réaction chimique, permettant aux chimistes de développer plus rapidement de nouveaux médicaments. La jeune compagnie a d’abord mis au point une première résine, PolyMatrix, et ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle offre maintenant plus de 300 produits différents, tous développés puis fabriqués aux installations de Québec. Démarrée sur le campus, dans les laboratoires du Département de chimie alors qu’elle bénéficiait du précieux appui d’Entrepreneuriat Laval, Matrix Innovation se distingue dès 2000. La jeune entreprise et ses fondateurs ont en effet remporté quatre prix, coup sur coup: le premier prix du volet création du gala annuel «Lauréats et partenaires» d’Entrepreneuriat Laval, le premier prix de la catégorie «Sciences et technologies» du Concours québécois en entrepreneuriat «Entrepreneur-e à tout âge», puis le Grand prix régional remis par l’organisation nationale du même concours et, enfin, le Grand Prix «Canada Relève et Innovation technologique 2000».

. Il vient à peine d’atteindre la trentaine que, déjà, il est une personnalité connue. Animateur vedette du réseau canadien de télévision CTV, Benedict (Ben) Mulroney anime depuis 2002 l’émission eTalk Daily et, depuis 2003, la populaire émission Canadian Idol. Après avoir obtenu en 1997 un baccalauréat en histoire à Duke University, en Caroline du Nord, il vient à Québec pour poursuivre ses études. Suivant les traces de son père, l’honorable Brian Mulroney, ex-premier ministre conservateur du Canada, il s’inscrit en droit. C’est à l’occasion d’un congrès du Parti conservateur, alors qu’il représente son père, que Benedict Mulroney (Droit 2000) a été repéré par CTV. C’est ici que l’histoire commence. Au cours de ce congrès, en effet, des journalistes de la télévision l’interviewent, en anglais et en français. Les gens du réseau CTV remarquent alors son aisance devant la caméra et sa facilité de réplique. Ils lui offrent un premier contrat pour leur nouvelle chaîne de télévision numérique TalkTV. Depuis, Ben Mulroney a couvert les arts à l’émission Canada AM du réseau de télévision canadien CTV, puis animé Canadian Idol et l’émission eTalk. Il envisage maintenant d’écrire et de produire ses propres séries pour la télévision et a même fait ses débuts au grand écran, en 2005, en jouant le rôle d’un journaliste dans le film Les quatre fantastiques. Depuis juillet 2005, Ben Mulroney est l’ambassadeur national de Unicef Canada.

. Le 27 août 1995, Marc-André Soucy et ses coéquipiers de la Faculté des sciences et de génie, tous membres du Groupe aérospatial de l’Université Laval, suivaient avec anxiété le décollage de leur fusée Artémis dans le ciel de Bourges, en France. Les étudiants avaient mis un an à concevoir et construire cette fusée pour participer au Festival de l’espace de Bourges. Huit ans plus tard, le 13 août 2003, Marc-André Soucy (Génie électrique 1995) et son équipe chez ABB attendaient avec autant d’impatience que se manifeste le spectromètre à bord du satellite scientifique canadien SCISAT lancé la veille pour la mission «Expérience sur la chimie atmosphérique». Marc-André Soucy a coordonné le travail de l’importante équipe qui a conçu et réalisé ce spectromètre. Cet instrument complexe permet de mesurer la concentration d’une trentaine de molécules dans la haute atmosphère afin de mieux comprendre les fluctuations de la couche d’ozone. En tant que directeur de l’industrie de télédétection/aérospatiale du groupe Analytique de Québec chez ABB, Marc-André Soucy continue à coordonner des projets de haute technologie. Avec succès, comme le démontre le prix d’excellence des fournisseurs du National Polar Orbiting Operational Environmental Satellite System (NPOESS) qu’il a reçu pour l’unité d’affaires Analytique de ABB, en juillet dernier.
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