Indy fera la tournée des musées
Michel Fortin se sert des films mettant en vedette Indiana Jones pour initier le public au véritable travail d'archéologue.
Par Julie Bouchard
L’année 2011 marque le 30e anniversaire de la première apparition d’Indiana Jones au cinéma, ce qui ne passera pas inaperçu au Centre des sciences de Montréal, où se tiendra l’exposition Indiana Jones et l’aventure de l’archéologie. À partir du 28 avril, on pourra y voir les artefacts de la National Geographic Society et du Musée d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de Pennsylvanie, ainsi que du matériel cinématographique d’Indiana Jones tiré des archives de Lucasfilm. Présentée dans 12 lieux d’exposition au Canada, en Europe et en Asie-Pacifique, l’exposition amorcera son périple à Montréal. Depuis quelques mois, des spécialistes préparent le matériel. L’un d’eux, le professeur d’archéologie Michel Fortin, s’attache au contenu éducatif de l’exposition.
Quand le cinéma sert d’appât
En plus d’enseigner au Département d’histoire de l’Université Laval depuis une trentaine d’années, Michel Fortin a dirigé plusieurs équipes de fouilles au Moyen-Orient. Et s’il n’est pas du genre à risquer sa vie sur le terrain, il n’a pas hésité à suivre Indiana Jones au musée: «Le personnage est populaire et va sûrement attirer des gens qui ne fréquentent pas les musées habituellement.» Ces visiteurs auront sans doute vu Les Aventuriers de l’arche perdue et les trois autres films d’Indiana Jones qui ont servi d’amorce au travail de vulgarisation de Michel Fortin.
«J’ai retenu des éléments de chacun de ces films et les ai rattachés aux différentes étapes de la pratique de l’archéologie sur le terrain, de la recherche documentaire précédant toute fouille jusqu’à l’interprétation des découvertes», précise-t-il. Par exemple, l’arche de Noé découverte par Indiana Jones sur les flancs du mont Ararat, puis aussitôt ensevelie par une avalanche –arche qui n’a d’existence démontrée que sur papier– permettra d’illustrer l’importance des recherches documentaires.
Michel Fortin a porté beaucoup d’attention aux textes qui accompagnent les artefacts. «Je tenais à ce que ces textes soient clairs, concis et porteurs d’informations justes et confirmées. Cela représentait tout un défi, car la somme des informations à vulgariser était gigantesque. Mais dans les faits, je vis le même défi qu’en classe, devant mes étudiants.»
Et sur le terrain, quels sont les défis réels du «véritable» archéologue? «La plupart du temps, c’est contre les tracasseries administratives que nous devons lutter, que ce soit à l’étranger ou chez nous. Mais ces difficultés sont insignifiantes en comparaison du plaisir que procure la découverte scientifique!»
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Quand le cinéma sert d’appât
En plus d’enseigner au Département d’histoire de l’Université Laval depuis une trentaine d’années, Michel Fortin a dirigé plusieurs équipes de fouilles au Moyen-Orient. Et s’il n’est pas du genre à risquer sa vie sur le terrain, il n’a pas hésité à suivre Indiana Jones au musée: «Le personnage est populaire et va sûrement attirer des gens qui ne fréquentent pas les musées habituellement.» Ces visiteurs auront sans doute vu Les Aventuriers de l’arche perdue et les trois autres films d’Indiana Jones qui ont servi d’amorce au travail de vulgarisation de Michel Fortin.
«J’ai retenu des éléments de chacun de ces films et les ai rattachés aux différentes étapes de la pratique de l’archéologie sur le terrain, de la recherche documentaire précédant toute fouille jusqu’à l’interprétation des découvertes», précise-t-il. Par exemple, l’arche de Noé découverte par Indiana Jones sur les flancs du mont Ararat, puis aussitôt ensevelie par une avalanche –arche qui n’a d’existence démontrée que sur papier– permettra d’illustrer l’importance des recherches documentaires.
Michel Fortin a porté beaucoup d’attention aux textes qui accompagnent les artefacts. «Je tenais à ce que ces textes soient clairs, concis et porteurs d’informations justes et confirmées. Cela représentait tout un défi, car la somme des informations à vulgariser était gigantesque. Mais dans les faits, je vis le même défi qu’en classe, devant mes étudiants.»
Et sur le terrain, quels sont les défis réels du «véritable» archéologue? «La plupart du temps, c’est contre les tracasseries administratives que nous devons lutter, que ce soit à l’étranger ou chez nous. Mais ces difficultés sont insignifiantes en comparaison du plaisir que procure la découverte scientifique!»
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