Susciter l’espoir

Avec son petit livre fracassant de fermeté et de ton volontiers provocateur, Carl Desrochers (Théologie 1990; Certificat de pédagogie 1991) s’adresse aux jeunes adultes désarmés par l’existence qui se précipitent trop tôt dans l’abîme. Ébranlé par le taux important de suicide chez les adolescents, l’auteur de La vie avant tout (Éditions Anne Sigier) dévoile les secrets de l’optimisme et de la confiance en soi retrouvée à travers une douzaine de thèmes existentiels que sont l’amour, la souffrance, l’amitié, etc. Bref, une lecture à mettre non seulement entre les mains de jeunes mais aussi de ceux qui les encadrent…

Murmures et chuchotements

Le dernier titre de Thérèse Lesage-Vézina (Maîtrise en littérature française 1996), Un château moyenâgeux, vient de paraître (Édi­tions La Plu­me d’Oie). Après la parution de deux autres ou­vrages Les livres qui ont coloré ma vie… et Pour­quoi hésiter à écrire?, l’auteure reprend la plume pour livrer ses réflexions, ses impressions et faire des aveux sous une forme épistolaire d’une grande sensibilité. Croqueuse de mots, amante de la littérature, c’est une fenêtre sur son monde qu’elle ouvre ici pour nous.

Histoire d’une oppression

Professeur de sociologie à l’Université Laval et chercheur en sociologie de la connaissance et des sciences, Pierre Saint-Arnaud (Doctorat en so­ciologie 1978) publie un nou­vel essai L’invention de la sociologie noire aux États-Unis d’Amérique dans la collection Sociologie contemporaine des Presses de l’Université Laval. Étouffés par la prédominance anglo-saxonne, les intellectuels de couleur ont été particuliè­rement inventifs et provocants malgré le processus de marginalisation auquel ils étaient con­frontés entre les années 1860 et 1964. N’abdiquant jamais, ces pionniers ont réussi à inventer la première sociologie noire indigène. Un essai passionnant sur la réalité sociologique chez nos voisins du Sud.

Au plaisir!

Récidivant après son ouvrage intitulé La Quête du plaisir (1995), Michel Cabanac (professeur au département de physiologie) publie La Cin­quième influence ou la dialectique du plaisir (Les Pres­ses de l’Université La­val). Le propos du physiolo­gue est de démontrer de façon scientifique que le plaisir est la cinquième force de l’univers et que notre préoccupation d’humain tend vers la maximisation de ce plaisir, lequel optimise nos comportements. Un essai qui nous emmène aux confins de notre propre infini et nous permet ainsi de mieux comprendre et d’analyser les mécanismes du plaisir.
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