VISAF pour l’avenir
En Afrique, près de 300 étudiants reçoivent une formation à distance en informatique offerte par l'Université Laval.
Par Jean Hamann
Ils sont Africains, ils se rendent chaque jour dans une université de leur pays pour y suivre des cours, mais leurs professeurs sont à des milliers de kilomètres de là. Inscrits en bonne et due forme à l’Université Laval, ces 297 étudiants de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Bénin, du Cameroun et du Burundi profitent d’un programme de formation à distance mis sur pied par le Département d’informatique et de génie logiciel. Une trentaine d’entre eux ont obtenu, ce printemps, un diplôme de premier cycle (certificat ou baccalauréat) portant le sceau de l’Université Laval.
Le projet Virtuel au service de l’Afrique francophone (VISAF) vise à former des spécialistes en informatique qui viendront appuyer le développement des économies locales. Piloté par l’Association des universités et collèges du Canada, en partenariat avec l’Université virtuelle africaine et l’Université Laval, il est financé par l’Agence canadienne de développement international.
Par l’intermédiaire du professeur Pierre Marchand, le Département d’informatique et de génie logiciel a reçu le mandat d’adapter le contenu de ses cours de baccalauréat en informatique de façon à les donner à distance en mode simultané. La formation est offerte depuis 2004.
«À partir de son poste de travail et grâce à un lien Internet satellitaire, l’enseignant diffuse sa matière sous forme de document Power Point, et ses commentaires sont entendus en direct par les étudiants rassemblés dans des salles de cours de dix universités africaines, explique le directeur des opérations du projet VISAF, Pierre Comeau. Les étudiants peuvent poser des questions à leur professeur, de vive voix ou par courriel. Les cours sont enregistrés et peuvent être consultés après coup.»
Après l’Afrique, le monde
«Les critères d’admission sont les mêmes que pour les étudiants étrangers qui fréquentent le campus de Québec», souligne M. Comeau. Les conditions d’études sont loin d’être idéales, convient-il toutefois: équipement informatique minimal, pannes électriques à répétition, problèmes de connexion Internet, etc. «Les étudiants réussissent quand même, et leurs connaissances sont comparables à celles que nos étudiants acquièrent ici.» Dans quelques années, le Département cédera le programme VISAF à l’Université virtuelle africaine, qui assurera la suite des choses.
Le Département d’informatique et de génie logiciel tire un bon parti de l’expérience: il offre depuis cet automne un programme régulier de baccalauréat en informatique entièrement réalisable à distance, au pays ou à l’étranger. La majorité des cours sont donnés en direct.
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Le projet Virtuel au service de l’Afrique francophone (VISAF) vise à former des spécialistes en informatique qui viendront appuyer le développement des économies locales. Piloté par l’Association des universités et collèges du Canada, en partenariat avec l’Université virtuelle africaine et l’Université Laval, il est financé par l’Agence canadienne de développement international.
Par l’intermédiaire du professeur Pierre Marchand, le Département d’informatique et de génie logiciel a reçu le mandat d’adapter le contenu de ses cours de baccalauréat en informatique de façon à les donner à distance en mode simultané. La formation est offerte depuis 2004.
«À partir de son poste de travail et grâce à un lien Internet satellitaire, l’enseignant diffuse sa matière sous forme de document Power Point, et ses commentaires sont entendus en direct par les étudiants rassemblés dans des salles de cours de dix universités africaines, explique le directeur des opérations du projet VISAF, Pierre Comeau. Les étudiants peuvent poser des questions à leur professeur, de vive voix ou par courriel. Les cours sont enregistrés et peuvent être consultés après coup.»
Après l’Afrique, le monde
«Les critères d’admission sont les mêmes que pour les étudiants étrangers qui fréquentent le campus de Québec», souligne M. Comeau. Les conditions d’études sont loin d’être idéales, convient-il toutefois: équipement informatique minimal, pannes électriques à répétition, problèmes de connexion Internet, etc. «Les étudiants réussissent quand même, et leurs connaissances sont comparables à celles que nos étudiants acquièrent ici.» Dans quelques années, le Département cédera le programme VISAF à l’Université virtuelle africaine, qui assurera la suite des choses.
Le Département d’informatique et de génie logiciel tire un bon parti de l’expérience: il offre depuis cet automne un programme régulier de baccalauréat en informatique entièrement réalisable à distance, au pays ou à l’étranger. La majorité des cours sont donnés en direct.
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