Docteur Toutou à la rescousse
Au CHUL, un programme de zoothérapie aide des enfants atteints de cancer.
Par Renée Larochelle
Cinq ans après son implantation, le programme de zoothérapie en oncologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) est un succès sur toute la ligne. Unique au monde, «La magie d’un rêve» permet à des enfants hospitalisés au Centre Mère-Enfant de passer une journée entière en tête à tête avec un chien, dans une chambre spécialement aménagée. Une enquête récente, menée auprès des parents et des enfants utilisateurs, ainsi que du personnel infirmier concerné, montre un taux de satisfaction de…
100%!
«Les enfants ont un sentiment de fierté et d’utilité à s’occuper du chien, rapporte le coresponsable du programme, Pierre Verret. Ils sont plus heureux et davantage réceptifs aux traitements. Ils ont aussi le sentiment d’être moins malades.» Même son de cloche chez le personnel infirmier. «Cela nous facilite la vie: les enfants acceptent beaucoup plus facilement l’hospitalisation ou les traitements quand ils savent qu’ils pourront cajoler un chien», témoigne l’infirmière en pédiatrie Marie Landry qui, avec sa collègue France Bouchard, a mis sur pied le projet en 1998.
290 séances, 0 infection
Pédiatre-infectiologue et professeur au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine, Pierre Déry a encouragé le développement du programme de zoothérapie, bien que lui et ses collègues aient imposé une longue liste d’exigences aux initiateurs. «L’équipe avait tellement le projet à coeur qu’elle était prête à suivre tous les protocoles», se rappelle-t-il. Quelque 290 séances de zoothérapie plus tard, auxquelles ont participé 89 enfants, pour une moyenne de quatre séances par enfant, aucune allergie et aucune infection n’ont été constatées.
La «vedette» de ce programme est un chien blanc, le coton de Tuléar, dont la petite taille, le poil hypoallergène et le caractère enjoué servent parfaitement la cause des enfants. Contrairement à d’autres hôpitaux, le CHUL accueille le chien pour toute la journée et pour un seul enfant à la fois. «La prochaine étape serait d’étendre cette thérapie aux enfants hospitalisés à d’autres étages du Centre Mère-Enfant», révèle Pierre Déry.
Le chercheur et son équipe envisagent aussi d’évaluer les effets du programme de zoothérapie sur la consommation d’analgésiques par les enfants. Déjà, ce programme a fait l’objet de deux publications scientifiques, en plus de générer de nombreuses participations à différents congrès et conférences.
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«Les enfants ont un sentiment de fierté et d’utilité à s’occuper du chien, rapporte le coresponsable du programme, Pierre Verret. Ils sont plus heureux et davantage réceptifs aux traitements. Ils ont aussi le sentiment d’être moins malades.» Même son de cloche chez le personnel infirmier. «Cela nous facilite la vie: les enfants acceptent beaucoup plus facilement l’hospitalisation ou les traitements quand ils savent qu’ils pourront cajoler un chien», témoigne l’infirmière en pédiatrie Marie Landry qui, avec sa collègue France Bouchard, a mis sur pied le projet en 1998.
290 séances, 0 infection
Pédiatre-infectiologue et professeur au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine, Pierre Déry a encouragé le développement du programme de zoothérapie, bien que lui et ses collègues aient imposé une longue liste d’exigences aux initiateurs. «L’équipe avait tellement le projet à coeur qu’elle était prête à suivre tous les protocoles», se rappelle-t-il. Quelque 290 séances de zoothérapie plus tard, auxquelles ont participé 89 enfants, pour une moyenne de quatre séances par enfant, aucune allergie et aucune infection n’ont été constatées.
La «vedette» de ce programme est un chien blanc, le coton de Tuléar, dont la petite taille, le poil hypoallergène et le caractère enjoué servent parfaitement la cause des enfants. Contrairement à d’autres hôpitaux, le CHUL accueille le chien pour toute la journée et pour un seul enfant à la fois. «La prochaine étape serait d’étendre cette thérapie aux enfants hospitalisés à d’autres étages du Centre Mère-Enfant», révèle Pierre Déry.
Le chercheur et son équipe envisagent aussi d’évaluer les effets du programme de zoothérapie sur la consommation d’analgésiques par les enfants. Déjà, ce programme a fait l’objet de deux publications scientifiques, en plus de générer de nombreuses participations à différents congrès et conférences.
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