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UL et régions: le courant passe!

Les 2 pieds dans les régions

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Photo Stéphane Lapointe, PistesCyclables.ca

Chaque année, quelques dizaines d'étudiants vont sur le terrain pour explorer des enjeux régionaux et proposer des pistes de solution.

Depuis plus de 40 ans, un cours-synthèse offre aux finissants de la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional le meilleur du monde universitaire et du monde professionnel. Ce cours, qui s’étend sur une année, se nomme «Essai-laboratoire». Il est proposé par l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD) et s’adresse à des gens précédemment formés en biologie, en architecture, en hydrologie ou autre. Sa formule? De septembre à mai, les étudiants partent dans une région en périphérie de Québec et se frottent aux réalités du développement durable, de la transformation de l’économie et de l’innovation régionale, exactement comme le font les professionnels en aménagement du territoire. Leur travail s’effectue sous la supervision de professeurs spécialisés dans divers domaines.

Rien d’étonnant dans ces conditions que la quasi-majorité des diplômés trouvent un emploi en lien avec leurs études, que ce soit comme urbaniste, aménagiste ou conseiller. De leur côté, les régions disposent ainsi de professionnels familiers des caractéristiques régionales et au fait des dernières recherches du domaine. Retour sur une histoire à succès avec Manuel J. Rodriguez1, directeur des programmes d’études supérieures à l’ÉSAD.

Que réalisent les étudiants qui participent à l’Essai-laboratoire de l’ÉSAD?
Cette activité affirme l’importance professionnelle du programme. Les étudiants mettent en pratique les connaissances acquises durant leur formation en se chargeant de mandats d’intervention d’aménagement du territoire bien réels. Autre avantage, ils apprennent à travailler en équipe, comme ils le feront sur le marché du travail; car à l’issue de l’exercice, il nous faut une seule réponse par équipe, pas 3 ou 4!

Manuel J. Rodriguez

Manuel J. Rodriguez

De septembre à avril, les étudiants en 2e année de la maîtrise plongent donc dans la réalité d’une région située dans un rayon de 150 km autour de Québec, différente chaque année. Chacune des 8 équipes, composée de 3 ou 4 personnes venues de formations différentes et comptant souvent un étudiant d’origine étrangère, traite d’un enjeu particulier. Il peut s’agir d’urbanisme, de développement économique ou régional, d’environnement, de transport, de santé publique aussi.

Les équipes utilisent les données publiques disponibles, comme celles de Statistique Canada ou de ministères, mais elles élaborent aussi des questionnaires destinés aux représentants des municipalités ou des municipalités régionales de comté (MRC), ou encore à la population. Les visites sur le terrain sont nombreuses.

Sont-ils bien reçus sur le terrain?
Lorsqu’il s’agit de distribuer des questionnaires de porte à porte, il y a toujours le risque que les gens les prennent pour des colporteurs. C’est une bonne occasion d’apprendre à se présenter, avant même de descendre de voiture!

1 Manuel Rodriguez est aussi titulaire de la Chaire de recherche en eau potable

Publié le 11 juin 2014

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