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UL et régions: le courant passe!

5 partenariats pour la Gaspésie

Gaspesie-299

Des spécialistes de l'Université se sont investis dans différents projets chers aux Gaspésiens: exploitation des algues, interprétation du patrimoine et plus...

Que l’étincelle ait jailli en Gaspésie ou à l’Université, plusieurs partenariats entre la région et l’établissement se sont mis en place au cours des dernières années. Contact en présente 5, qui constituent du même coup 5 occasions pour le touriste de porter un regard neuf sur la péninsule. Du noyau paroissial de Douglastown jusqu’au journal en ligne Graffici, en passant par les nouvelles terres agroforestières, les berges parsemées d’algues et la célèbre villa qui abrite l’École internationale d’été: suivez le guide!

1- Plonger dans le patrimoine

L’été dernier, Douglastown a été la vedette d’un circuit touristique hors du commun. Ce petit village aux racines irlandaises aujourd’hui annexé à Gaspé a arraché des oh! et des ah! à un groupe de spécialistes nord-américains du patrimoine.

EgliseDouglastown
«Avec son église, son école, son presbytère et sa salle du Holy Name, tous en brique jaune, le noyau paroissial de Douglastown est frappant!», rapporte Tania Martin1, professeure à l’École d’architecture. Cet arrêt faisait partie des circuits patrimoniaux coorganisés par la professeure, tout comme l’ensemble du congrès scientifique Forum international d’architecture vernaculaire, tenu à Percé.

Pourquoi Tania Martin avait-t-elle choisi la Gaspésie pour ce congrès? Parce qu’elle la connaît bien! Depuis 2007, elle y a donné 5 fois le cours intensif Patrimoine bâti et paysages culturels in situ, d’une durée de 3 semaines. La formule du cours: parmi les suggestions avancées par des acteurs du milieu gaspésien, Mme Martin choisit un cas sur lequel sa classe planchera, autant pour bien documenter le lieu que pour le mettre en valeur. Et pas à distance! Provenant de partout en Amérique du Nord, les étudiants habitent sur place et travaillent en étroite collaboration avec des gens du milieu.

::Tania Martin

Tania Martin

Douglastown a eu son tour en 2011. Et cette année, du 26 mai au 13 juin, les travaux étudiants portent sur le Parc national du Canada Forillon. L’objectif est d’imaginer diverses vocations communautaires ou commerciales viables pour 2 maisons du parc, jadis expropriées et toujours inaccessibles au public. Cette exploration des possibilités met à contribution les connaissances et les aspirations des habitants des communautés qui jouxtent le parc. Dans quels projets ces villages et Parcs Canada pourront-ils se côtoyer et trouver leur profit? «Quarante ans après l’expropriation qui a donné naissance au parc, les cicatrices commencent à se refermer», observe Tania Martin.

1 Tania Martin est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine religieux bâti et chercheuse au Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD).

Publié le 11 juin 2014

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