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Le cancer du sein sans dentelle

À l’heure des traitements… et de l’espoir

Turban

Que se passe-t-il entre l'annonce d'un cancer du sein et le très espéré «tout va bien, revenez me voir dans 6 mois»?

Parmi les rares bonnes nouvelles quand on apprend que le cancer a pointé son sale museau, il y a celle-ci: sur 100 femmes qui reçoivent aujourd’hui un diagnostic de cancer du sein, 88 seront encore en vie 5 ans plus tard –contre 77 au milieu des années 1970. Le dépistage hâtif, le traitement à des stades de plus en plus précoces et le type de médicaments utilisés contribuent à l’efficacité du combat contre la maladie.

L’autre bonne nouvelle: la femme assaillie par un cancer du sein n’est plus laissée à elle-même. Au fil du temps, les professionnels de la santé ont notamment compris que les chances de guérison et la qualité de vie des personnes atteintes s’amélioraient quand ces dernières disposaient, dans un même environnement, de différentes spécialités médicales ainsi que d’un soutien psychologique et physique, rapporte Louise Provencher, professeure de clinique à la Faculté de médecine. Des centres de services intégrés ont donc ouvert un peu partout, que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe.

Louise Provencher

Louise Provencher1 est justement la directrice médicale de l’un d’eux, situé à l’Hôpital du Saint-Sacrement (CHU de Québec): le Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia. Le Centre regroupe entre autres omnipraticiens, chirurgiens-oncologues, hémato-oncologues, radiologistes, radiothérapeutes, pathologistes, plasticiens, cardiologue, généticien, pharmaciens, physiothérapeutes, psychologues, infirmières et toute une équipe de chercheurs. Dès sa première visite, la patiente reçoit l’information juste sur ce qui l’attend au cours des prochains mois et sur le soutien qu’on pourra lui apporter. »

1 En plus de ses fonctions de directrice médicale du Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia, Louise Provencher est professeure au Département de chirurgie ainsi que chirurgienne générale et oncologue au CHU de Québec.

Publié le 3 avril 2013

  1. Publié le 16 juillet 2013 | Par Pircak

    Bonjour,

    Je suis belge.
    J'ai eu deux fois le cancer du sein.
    J'ai lu dans un de vos articles qu'en Belgique les soins sont gratuits.

    J'ai été malade en 2001 et 2003. J'ai payé mes frais comme pour toute autre maladie.
    Je dois payer les examens de contrôle (c'est-à-dire, la part que la mutuelle ne prend pas en charge), ce qui avoisine les 90 euro.
    Seules les personnes ayant des statuts particuliers (omnio, BIM) ont droit à des remboursements plus importants.
    Pour bénéficier de ces statuts, il faut vraiment avoir de très bas revenus.

    Par exemple, dans ma situation actuelle, mon ménage (en couple avec un enfant), nos revenus bruts annuels ne doivent pas dépasser : 16 306,86 + 2X3018,84 = 22344,54 euros (montant brut en plus, sans encore avoir déduit les impôts et taxes). Je n'ai donc pas droit au statut omnio et pourtant seul mon compagnon travaille (je suis sur l'assurance maladie depuis le mois de novembre). Je dois donc payer mes suivis comme toute autre personne pour toute autre maladie.

    Par contre, les médicaments tels que zoladex, nolvadex etc (provoquant une ménopause artificielle) sont pris totalement en charge.
    La fondation n'aide que les personnes ayant de très bas revenus.
    J'ai aussi eu droit (et y ai toujours droit) à un suivi psychologique quand j'en ai besoin.

    A Liège, à la Clinique St Joseph, il existe "L'espace Plus" qui permet aux personnes souffrant d'un cancer de suivre divers ateliers artistiques, du Taï Chi..

    Par contre, je sais qu'en France, tout est gratuit (traitement et contrôles).

    Cordialement.

    Nathalie Pircak.

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