Archives des Printemps 2004 - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Wed, 04 May 2016 16:03:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 Être agriculteur aujourd’hui http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/être-agriculteur-aujourdhui-104/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     En 1986, le ménage québécois type consacrait l’équivalent de l’argent gagné entre le 1er janvier et le 27 février pour acquitter sa facture annuelle d’épicerie. En 2004, l’addition était réglée le 7 février. Pourtant, les Québécois n’ont rien sacrifié à…

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er janvier et le 27 février pour acquitter sa facture annuelle d’épicerie. En 2004, l’addition était réglée le 7 février. Pourtant, les Québécois n’ont rien sacrifié à la quantité ni à la qualité de leur alimentation, bien au contraire. Jamais auparavant les marchés d’alimentation et les épiceries spécialisées ne leur avaient offert une aussi copieuse gamme de produits. Les tablettes regorgent de fruits et lé­gumes frais à l’année, de produits de boulangerie, de fromages, de bières, de vins et d’autres spécialités du terroir d’ici et des quatre coins du monde. Bref, bien qu’ils consacrent une plus petite part de leurs revenus à l’alimentation, les Québécois mangent mieux que jamais.

Néanmoins, le Québec urbain n’hésite pas à mordre la main qui le nourrit si bien. Les grands titres des journaux font foi de la liste grandissante des récriminations adressées à l’agriculture moderne : maladie de la vache folle, fièvre aphteuse, organismes génétiquement modifiés (OGM), pollution des cours d’eau, contamination de la nappe phréatique, érosion des sols, odeurs de fumier et de lisier. Plus la ville se rapproche de la campagne, plus le fossé qui sépare les deux mondes se creuse.

Une campagne en mutation


L’agriculture a fait des bonds prodigieux au gré des courants qui l’ont poussée depuis 30 ans. «À la fin des années 1970, l’État québécois avait chargé les agriculteurs d’une mission économique et nationale qui se résumait en un mot: autosuffisance», rappelle Michel Morisset, directeur du Groupe de recherche en économie et politique agricole. Le milieu rural a spontanément épousé ce projet qui faisait vibrer la corde sensible d’un peuple aspirant à devenir «Maître chez nous». De 1977 à 1985, le degré d’autosuffisance du Québec a grimpé de 55% à 77%.
 
Les saisons ont passé et, tout comme les airs traditionnels ont cédé le pas au World Beat, l’autosuffisance a fait place au nouveau credo des années 90: la mondialisation des échanges commerciaux et la conquête des marchés. Là encore, le milieu rural a accepté l’invitation à la danse. Pendant que les importations de produits bioalimentaires passaient de 1,7 à 3 milliards de dollars entre 1990 et 2002, les exportations bondissaient de 1,2 à 3,6 milliards de dollars. Depuis 1997, le Québec, ce pays de neige et de glace où la saison de croissance dure à peine cinq mois, exporte davantage de produits bioalimentaires qu’il n’en importe.

«La productivité de l’agriculture québécoise est cinq fois plus élevée qu’il y a 50 ans, alors qu’il y a moins de superficie en culture et moins de main-d’œuvre dans ce secteur», souligne Diane Parent, du Groupe de recherche sur le transfert, la gestion et l’établissement en agriculture (TRAGET Laval). Cette performance a cependant un coût caché. «Le modèle agricole actuel est, à divers degrés, en rupture avec l’environnement. C’est une agricul­ture qui ne répond pas aux critères du développement durable parce qu’elle hypothèque la capacité des générations fu­tures à subvenir à leurs besoins.»

Autre nuage dans l’horizon rural, l’agriculture des pays industrialisés est forte, mais elle repose sur des fermes familiales, imposantes certes, mais de plus en plus fragiles, poursuit la chercheuse. Ainsi, les fermes laitières québécoises ont vu leur endettement augmenter de 107% entre 1997 et 2001, signale Raymond Levallois, également membre de TRAGET Laval. «Cette dette atteint maintenant plus de 400 000$ alors que la valeur de la propriété est de 1,7 million de dollars», ajoute-t-il.

Les sommes énormes requises pour acheter une propriété et pour renouveler régulièrement l’équipement de ferme afin de demeurer compétitif font en sorte que les producteurs «vivent pauvrement, mais meurent riches, car leur ferme représente un capital très important», commente Bruno Larue, du Centre de recherche en économie agroalimentaire (CRÉA).

L’agriculture québécoise demeure, pour le moment encore, une affaire de famille. Cependant, la catalogne rurale est plus fragmentée que jamais et les multiples visages qu’adopte la ferme familiale témoignent de cette crise d’identité. «L’agriculteur exploitant la ferme familiale centenaire se retrouve à côté de l’entrepreneur qui côtoie l’intégrateur et l’artisan féru du terroir, qui, à son tour, voit venir le retour du paysan et du voisin néo-rural nostalgique d’une campagne bucolique où il faisait bon respirer le bon foin coupé à la place de l’ensilage», caricature Diane Parent.

Fines gueules

Pour séduire le consommateur, il ne suffit plus à une carotte d’être bien droite, de couleur orange vif, nutritive et bon marché. Elle doit avoir poussé dans un sol exempt d’engrais chimiques, ne pas avoir été en contact avec des herbicides et des pesticides, ne pas avoir subi de manipulations génétiques, posséder des propriétés nutraceutiques qui préviennent certaines maladies et, idéalement, provenir du petit jardin d’un sympathique paysan qui cultive la terre avec amour. Ce portrait, exagéré bien sûr, traduit les attentes énormes d’une population de plus en plus exi­geante envers les aliments et leur mode de production.

Ces préoccupations se reflètent dans le panier d’épicerie des ménages. Entre 1982 et 1996, les dépenses hebdoma­daires moyennes –en dollars constants– consacrées à l’achat de fruits et de légumes ont plus que doublé au pays, révèle une étude menée au Département de sciences des aliments et de nutrition par Nathalie Boivin et Lise Dubois. Pendant la même période, les produits jugés moins «santé» selon les standards actuels –la viande et les œufs– perdaient du terrain.

Une enquête effectuée par le CRÉA et l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels auprès de 1008 Canadiens révèle que près de 90% des répondants croient que la consommation d’aliments sains joue un rôle important dans la prévention de maladies chroniques. Les Québécois viennent dans le peloton de tête des Canadiens les plus intéressés à faire l’essai de nutraceutiques –ces aliments qui soignent. «Plus de 70% des répondants étaient d’ailleurs disposés à débourser davantage pour des produits aux propriétés bénéfiques pour la santé», précise l’une des auteurs de l’étude, Gale West.

L’enquête montre également que la contamination bactérienne des aliments vient au premier rang des peurs alimentaires, suivie des résidus de pesticides, des antibiotiques et des hormones, et enfin des OGM. Si à peine 15% des répondants craignent les OGM, c’est peut-être parce que leur passage du champ à la table s’est fait à leur insu.

«On consomme déjà des produits dérivés de maïs et de soya qui contiennent des gènes de résistance aux herbicides et aux insectes», signale François Belzile, du Département de phytologie. Côté animal, aucune bête transgénique ne sert à la consommation humaine, affirme François Pothier, du Centre de recherche en biologie de la reproduction: «D’ailleurs, je crois que les gens accepteraient plus facilement de recevoir un coeur de porc par xénotransplantation que de manger du porc modifié génétiquement».

La peur au ventre

L’enquête menée par Gale West révèle enfin une méconnaissance profonde de l’agroalimentaire dans la population. Moins de 2% des Québécois interrogés ont répondu correctement à six questions aussi simples que «La tomate a-t-elle des gènes?». Selon la chercheuse, cette ignorance constitue un terreau fertile pour les groupes qui veulent mener des campagnes de peur. D’ailleurs, les répondants font davantage confiance aux environnementalistes et aux associations de consommateurs qu’aux ministères chargés de la santé publique pour l’information qui touche les aliments. De toute évidence, quelque chose ne tourne plus rond dans l’assiette.

«La population veut que l’agriculture lui fournisse, au meilleur prix possible, des aliments de qualité qui présentent un risque zéro pour la santé et pour les écosystèmes. Or, le risque zéro n’existe pas, en alimentation comme ailleurs», fait valoir Dominique Michaud du Centre de recherche en horticulture. «Qu’on le veuille ou pas, ajoute Diane Parent, l’agriculture est devenue un système technologique complexe avec des risques à sa mesure et, en bout de ligne, des réactions de doute, voire d’inquiétude, de la société envers tout le système agroalimentaire.»
 
La professeure ne comprend cependant pas pourquoi le producteur agricole se retrouve aujourd’hui seul au banc des accusés. «Nous oublions trop facilement que le système mis en place depuis 50 ans découle d’un consensus social et politique. On blâme les agriculteurs alors que les crises survenues récemment résultent d’un choix de société: celui du beau, bon, pas cher. Il faudrait que la société, les pouvoirs publics et le «consommateur-roi» fassent l’examen de conscience qui s’impose avec le monde agricole et non contre lui.»

***

ENTREPRISE JEUNE ET DURABLE


    Un des intérêts de recherche de la professeure Diane Parent, de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, est l’établissement des jeunes en agriculture. Elle cite le cas de Régis et Maude Cadorette, deux jeunes diplômés, le premier en agro-économie (1998) et la seconde en sciences et technologie des aliments (1999). Avec leur frère Stéphane aussi agronome, ils ont intégré la ferme familiale, les Élevages R. Cadorette à Saint-Lambert-de-Lauzon. Cette ferme d’élevage de porcs, mise sur pied en 1972 par leurs parents Raymond Cadorette et Raymonde Roy, a un cheptel de quelque 1100 truies et 9300 places/porcs en élevage. Elle se distingue pour son mode de gestion axée sur le développement durable –elle remporte en 2000 le concours «Ma ferme, une entreprise durable» dans la région de Chaudière-Appalaches. Elle sert de référence au Québec pour son souci de protection de l’environnement. Cela lui a d’ailleurs valu en 2001 le prix Fidéides catégorie «Environnement».

C’est Régis Cadorette qui dresse les plans agroenvironnementaux de fertilisation et gère l’épandage du lisier sur leurs terres et celles des autres producteurs receveurs de la région. Le lisier de porc, adéquatement utilisé, révèle sa valeur comme fertilisant pour la production de canola, orge, soya, maïs et prairies. À la ferme d’élevage R. Cadorette, toute la famille forme équipe et se préoccupe de favoriser le bon voisinage, la cohabitation harmonieuse avec le milieu avoisinant. Pour cela, il faut réduire les odeurs, entre autres par une gestion serrée de l’épandage du lisier, par l’ajout à la ration des animaux d’un additif anti-odeurs, à base de plantes exotiques, et par l’installation d’une structure couverte sur une fosse à lisier. On réussit si bien qu’un camping est situé  à proximité!

LE RIEUR SANGLIER

    La production agricole québécoise se diversifie, emprunte des sentiers nouveaux. Un exemple, l’élevage du sanglier, qui donne une viande de haute qualité appréciée par la restauration haut de gamme. Établie en 1999 à Yamachiche, la ferme Le rieur sanglier de Nicolas Gauthier, jeune diplômé en agro-économie (1999), compte maintenant 375 animaux. Il est ainsi devenu le plus gros producteur de sanglier au Québec et le seul à faire cet élevage à plein temps. C’est comme projet étudiant qu’il a d’abord développé l’idée de sa ferme d’élevage, projet qui lui a valu en 1998 le premier prix du concours «De l’idée au projet» organisé par Entrepreneuriat Laval. Nicolas Gauthier a décidé d’ajouter à sa ferme d’élevage un volet transformation pour offrir charcuteries et autres produits préparés avec la viande de ses sangliers.

L’AGNEAU DE CHARLEVOIX

    Lucie Cadieux (Agro-économie 1981) et Vital Gagnon (Bio-agronomie 1976) élèvent l’agneau et font la culture certifiée biologique des légumes depuis 1990 sur la Ferme Éboulmon­taise, aux Éboulements dans Charlevoix. Avec un cheptel de 400 brebis, leur ferme est  la plus importante ferme d’élevage d’agneau de la région et est un exemple de production agricole bien intégrée à son milieu. Les visiteurs sont invités à parcourir les 12 kilomètres de sentiers de randonnée pédestre qui sillonnent leurs terres. Lucie Cadieux et Vital Gagnon vendent leurs produits à la ferme, sans intermédiaire. Avec sa table champêtre, leur ferme fait partie depuis 1993 de la Route des saveurs.

Depuis 1996, Lucie Cadieux et Vital Gagnon ont travaillé fort, avec 19 autres producteurs d’agneau de la région de Charlevoix, pour obtenir une appellation réservée. En février 2004, le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation annonçait le lancement du projet pilote visant à reconnaître la première appellation réservée de type «indication géographique protégée» pour «l’agneau de Charlevoix».  «Pour les producteurs d’agneau de Charlevoix, une appellation réservée, c’est une reconnaissance de notre travail, affirme Lucie Cadieux. Elle permettra aussi de nous protéger des contrefaçons, en plus d’être un outil de développement pour Charlevoix.»

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Du côté des clubs http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/du-cote-des-clubs-121/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid AFRIQUE: QUATRE NOUVEAUX CLUBS

Du 24 octobre au 10 novembre 2003, l’Association des diplômés réalisait une tournée en Afrique afin d’y inaugurer quatre nouveaux clubs de diplômés. Geneviève Desbiens, coordonnatrice des clubs de diplômés, s’est donc rendue sur place afin de présider aux…

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AFRIQUE: QUATRE NOUVEAUX CLUBS

Du 24 octobre au 10 novembre 2003, l’Association des diplômés réalisait une tournée en Afrique afin d’y inaugurer quatre nouveaux clubs de diplômés. Geneviève Desbiens, coordonnatrice des clubs de diplômés, s’est donc rendue sur place afin de présider aux différentes activités d’inauguration des clubs du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal, officialisant ainsi la nomination de quatre nouveaux présidents.

Les diplômés du Bénin, qui sont au nombre de 75, pourront compter sur François Agossou (Maîtrise en communications publiques 1994), journaliste et conseiller HIP chargé de l’information et de la promotion de la santé à l’OMS, pour agir à titre de président du club. Au Burkina Faso, Martin Sourabie, (Sciences agronomiques 1973), conseiller technique, dirigera les destinées de ce club qui compte plus de 60 diplômés. Les diplômés du Mali, au nombre de 250, épauleront Ténin Aoua Thiéro dans son rôle de présidente. Enfin, les 250 diplômés du Sénégal pourront quant à eux compter sur Michel Sagna, (Service social 2001), professeur à l’École nationale de développement sanitaire et social, pour tenir les rênes de leur club.

L’inauguration de ces clubs porte à 46 le nombre des clubs de diplômés de l’Association des diplômés, faisant de l’Université Laval la première université francophone au Canada en ce domaine. Un réseau important dont a d’ailleurs su profiter la vice-première ministre, Monique Gagnon-Tremblay, alors qu’elle invitait, en mars dernier, tous les diplômés des clubs du Sénégal et du Burkina Faso à une rencontre organisée dans le cadre de sa mission au Sénégal.

LA TOURNÉE DES PASSIONNÉS: UN SUCCÈS!

    En septembre 2003, l’Association des diplômés amorçait ses conférences dans le cadre de sa «Tournée des passionnés», activité qui a été présentée tout au long de l’automne 2003 et de l’hiver 2004 et offerte par les Clubs de diplômés de Québec en collaboration avec l’Association des diplômés de l’Université Laval.

À l’automne, dix conférences ont ainsi été offertes les mardis dans dix villes du Québec où l’on retrouve des clubs de diplômés. La conférencière, Louise Masson, a présenté sa conférence Un pot pourri sur l’étiquette sociale et professionnelle.

Le nombre de participants a varié selon la région, mais un constat commun s’est vite établi: une satisfaction non équivoque pour le sujet présenté et un respect certain pour cette conférencière très professionnelle et grandement estimée. Les auditoires ont apprécié les procédés de présentation qu’elle a utilisés.

La «Tournée des passionnés» s’est poursuivi à l’hiver 2004  avec la conférence, intitulée La communication non verbale, par Guy Bilodeau. La dernière présentation aura lieu le 18 mai à Gatineau.

UN CLUB DES DIPLÔMÉS À WASHINGTON

    Le 15 mars, à l’Ambassade du Canada aux États-Unis, l’Association des diplômés inaugurait le Club des diplômés à Washington. Le nouveau club sera présidé par Merryanna Swartz (Français pour non-francophones 1973), psychologue au Georgetown Visitation Preparatory School. Ce club, le septième aux États-Unis, s’ajoute aux 45 autres clubs existant déjà dans le monde. Sur la photo, de gauche à droite, Dominique Houde, première vice-présidente de l’Association des diplômés, Diane Lachapelle, vice-rectrice au développement et aux relations internationales, et Merryanna Swartz, présidente du Club des diplômés à Washington.

LES PRÉSIDENTS EN RENCONTRE ANNUELLE EN OUTAOUAIS

    Pour une quatrième année consécutive, l’Association des diplômés invite les présidents des clubs de diplômés du Québec à assister à une rencontre annuelle vouée au partage d’idées et aux échanges. Près d’une vingtaine d’entre eux, en provenance de partout dans la province, se réuniront donc afin de faire le bilan des activités qui ont été organisées en 2003-2004 et de planifier le calendrier de l’année 2004-2005.

Cette année, c’est le Club des diplômés en Outaouais, le plus ancien de tous avec ses 55 ans d’existence, qui a le plaisir d’être l’hôte de cette rencontre. Pour connaître les activités que vous préparent les clubs, au Québec, au Canada et dans le monde, consultez régulièrement le calendrier des activités sur le site Internet de l’Association à l’adresse suivante: www.ulaval.ca/adul

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Trente diplômés en orbite http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/trente-diplomes-en-orbite-105/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Quand, le matin du 13 août 2003, le spectromètre à bord du satellite canadien SCISAT a répondu présent, une bonne trentaine de diplômés de l’Université Laval ont ressenti un grand soulagement et surtout une grande fierté d’avoir accompli un…

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L’ histoire commence en 1996. Lors d’un congrès aux États-Unis, le professeur Pierre Tremblay, du Centre d’optique, photonique et laser de l’Université Laval, participe à une rencontre avec quelques chercheurs canadiens et américains, où germe l’idée de mettre en orbite un spectromètre infrarouge à haute résolution pour mesurer l’ozone et plusieurs composés gazeux. Deux ans plus tard, en 1997, l’Agence spatiale canadienne lance un appel de propositions scientifiques pour déterminer la charge utile du satellite scientifique canadien SCISAT-1. La mission «Expérience sur la chimie atmosphérique» (ACE, selon son acronyme anglais), est née.

Des scientifiques de 13 universités et centres de recherche répartis dans le monde, dont Pierre Tremblay, unissent alors leurs efforts sous la coordination scientifique du professeur Peter Bernath, de l’Université de Waterloo, en Ontario, pour proposer une expérience. Le projet final, accepté par l’Agence, consiste à mesurer la concentration d’une trentaine de molécules dans la haute atmosphère afin de mieux comprendre les fluctuations de la couche d’ozone.

L’empreinte des molécules

Pour y arriver, les chercheurs veulent utiliser, comme l’avaient suggéré les instigateurs de ce projet, un spectromètre qui mesurera l’absorption de la lumière infrarouge par les composés présents dans la haute atmosphère. Ils s’appuient sur le principe que chaque molécule absorbe des fréquences bien précises du rayonnement solaire. En enregistrant les parties absorbées par la molécule, on obtient une véritable empreinte spectrale, la carte d’identité de la molécule. Grâce à cette signature spectrale, il est alors possible de mesurer la concentration de la molécule et tenter de comprendre comment elle affecte l’ozone.

L’idée a séduit l’Agence spatiale canadienne. Mais encore fallait-il concevoir et fabriquer un instrument fiable satisfaisant le cahier des charges de l’équipe scientifique. L’Agence spatiale n’a pas eu à faire de véritable appel d’offres pour trouver une compagnie canadienne capable de livrer la marchandise. Une seule possède une telle expertise: la division Solutions analytiques de pointe de ABB, dont les bureaux sont situés au centre-ville de Québec. Elle collabore d’ailleurs de près avec les professeurs Bernath et Tremblay lors de l’élaboration de la mission. Anciennement connue sous le nom de Bomem, cette compagnie, fondée il y a 30 ans, est maintenant intégrée à la multinationale ABB.

«Entre l’idée et la mise en orbite d’un instrument fiable, il y a plusieurs étapes à franchir, souligne Marc-André Soucy (Génie électrique 1995), qui a coordonné le travail au sein de l’entreprise. En fait, nous y avons consacré plus de 100 000 heures de travail.» Les travaux de conception proprement dits ont commencé en 1999 et le satellite SCISAT a été lancé le 12 août 2003. Une dizaine d’heures plus tard, le spectromètre répondait aux premières commandes venues de la Terre.

Parmi la troupe des diplômés de l’Université Laval qui ont consacré bien des dimanches et des nuits à la conception de l’instrument, on remarque six chefs d’équipe: Roch Allard (Génie mécanique 1982), François Châteauneuf (Chimie 1997), Christophe Deutsch (Génie électrique 2001), Serge Fortin (Génie électrique 1983), Robert Poulin (Physique 1997) et Nicolas Étienne (Génie mécanique 1989).

Les contraintes de l’espace


«ACE n’est pas l’appareil le plus com­plexe que nous ayons eu à faire, remarque Marc-André Soucy, mais il comportait plusieurs contraintes d’espace, de masse et de puissance électrique.» Au départ, les exi­gences scientifiques étaient définies de façon assez générale. «Le devis précisait le niveau de qualité à atteindre, explique Robert Poulin, mais il nous a fallu décortiquer le tout pour déterminer les facteurs qui influencent la dégradation d’un signal et en tenir compte dans la conception des composantes mécaniques, optiques et électroniques ainsi que des algorithmes.»

Une fois ce travail effectué, il faut aussi fabriquer un instrument qui résistera aux vibrations lors de la mise en orbite ainsi qu’aux radiations de l’espace. Compte tenu des limites de poids (et de budget!) il a fallu imaginer des structures à la fois légères et solides. «Lors des premiers tests, raconte Roch Allard, certaines pièces ne résistaient pas aux vibrations. Il a fallu trouver les bons traitements thermiques, les bons finis de surface pour que non seulement ces pièces résistent aux vibrations, mais qu’elles conservent toutes leurs caractéristiques.» Un miroir déformé n’est pas très compatible avec la précision scientifique requise.

Les écarts thermiques constituent un autre problème important à résoudre. «La principale difficulté était liée au fait que nous ne pouvions compter sur une puissance électrique élevée pour assurer le maintien de la température», précise Marc-André Soucy.

Pour concevoir, fabriquer et tester ce genre d’appareil, il faut généralement deux fois plus de temps que l’équipe d’ABB en a pris. «L’intégration et les tests ont constitué les étapes où les membres de l’équipe ont donné le plus», souligne Christophe Deutsch. En tout, il aura fallu deux ans à participer à l’élaboration de la partie scientifique, trois ans à concevoir et construire l’appareil et un an pour intégrer le tout au satellite et faire les tests au sol. «ACE, c’est le bébé de tout le monde, lance Ghislain Paquet, responsable de l’aspect électronique. L’esprit d’équipe était exceptionnel et c’est ce qui nous a permis de livrer la marchandise dans des délais très courts.»

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Rabais et privilèges http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/rabais-et-privileges-122/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid Champ de pratique Golf Campus

De nouveau, les membres partenaires et à vie de l’ADUL bénéficieront cet été de rabais intéressants au Golf Campus de l’Université Laval, situé sur la rue du Séminaire, à l’est du PEPS.  Ainsi, la carte…

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Champ de pratique Golf Campus

De nouveau, les membres partenaires et à vie de l’ADUL bénéficieront cet été de rabais intéressants au Golf Campus de l’Université Laval, situé sur la rue du Séminaire, à l’est du PEPS.  Ainsi, la carte privilège est offerte au prix de 180$ (taxes comprises) au lieu de 210$. Cette carte permet la pratique libre tous les jours de la saison, de l’ouverture le matin jusqu’à 17 h du lundi au vendredi et jusqu’à la fermeture les samedis et dimanches. L’offre est d’une carte par diplômé et celle-ci n’est pas transférable.

D’autre part, le panier de 35 balles sera vendu au prix de 3,00$ au lieu de 3,50$, celui de 70 balles à 5,75$ au lieu de 6,75$ et celui de 100 balles à 8$ au lieu de 9,50$. Un panier par diplômé. Les taxes sont comprises. Il est important de noter que pour chaque transaction, il faut présenter sa carte de membre partenaire ou à vie de l’ADUL ainsi qu’une autre carte avec photo.

Golf Campus, c’est 61 espaces de frappe, une trappe de sable, un système d’éclairage, des cours privés et de groupe et un stationnement gratuit à proximité. L’ouverture de la saison 2004 est prévue pour la fin du mois d’avril. Pour tout renseignement, composez le (418) 656-5000.

Procurez-vous le Maxi Golf 2004

Les membres partenaires et à vie de l’ADUL peuvent profiter du tarif exceptionnel de 21,75 $ plus taxes (prix régulier: 29,95 $ plus taxes) pour l’achat de l’édition 2004 du Maxi Golf. Celui-ci regroupe plus de 160 terrains de golf du Québec offrant jusqu’à 50% de rabais sur le droit de jeu. Chaque terrain de golf offre quatre coupons de jeu pouvant être utilisés pendant toute la durée de la saison de golf 2004.

Le Maxi Golf est en vente aux bureaux l’ADUL à Québec au (418) 654-4808 ou au 1 866 654-4808 et à Mont­réal au (514) 842-5012. Des frais de 2,75$ seront ajoutés pour l’envoi par la poste. Il est aussi possibled’acheter le Maxi Golf en ligne: https://secure.intel­logix.com/ulaval/adul/catalogue

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Guérir sans médicaments http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/guerir-sans-medicaments-106/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     David Servan-Schreiber est un psychiatre peu ordinaire. Il favorise le recours à des thérapies complémentaires et non seulement aux médicaments traditionnels, comme il l’explique dans son livre Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments ni psychanalyse (Éditions Robert Laffont)  …

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    David Servan-Schreiber est un psychiatre peu ordinaire. Il favorise le recours à des thérapies complémentaires et non seulement aux médicaments traditionnels, comme il l’explique dans son livre Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments ni psychanalyse (Éditions Robert Laffont)  publié récemment.

Sans rejeter la nécessité de certains traitements médicaux –il prescrit couramment certains d’entre eux–, le psychiatre soutient qu’une série de petits gestes peuvent, à long terme, traiter la dépression et assurer contre les rechutes. Des habitudes toutes simples qui se résument à une saine alimentation (riche, entre autres, en oméga-3), des techniques de relaxation appropriées et un retour à l’activité physique. Des habitudes qui exploitent les méca­nismes d’autoguérison du cerveau, comme l’explique en détail le chercheur dans son livre.

«Nous sommes confrontés, depuis quelques années, aux limites de la médication. Bien qu’ils soient très utiles en situation de crise, les médicaments ne peuvent pas tout régler et les gens en sont de plus en plus conscients. C’est pourquoi, et avec raison, ils attendent de la médecine qu’elle développe des approches de santé complémentaires, non médicales et faciles à pratiquer de manière autonome.» C’est à cette demande qu’il tente de répondre, persuadé qu’une société moins médicamentée sera en bien meilleure santé.

Dans son livre, best-seller depuis sa sortie, le psychiatre donne  des conseils à ceux qui voudraient poursuivre la recherche avec lui. Et à ceux qui auraient peur de servir de cobayes, il répond: «Les mé­thodes naturelles de guérison que je présente ont été évaluées selon des critères objectifs et scientifiques; aussi, leur simplicité ne devrait pas décourager les gens, qui devraient plutôt y voir une occasion de tenter de se guérir eux-mêmes, avec des techniques inspirées de celles de nos ancêtres.»
 
En passant par Québec

David Servan-Schreiber a jusqu’à maintenant une carrière bien remplie. Médecin réputé, chercheur reconnu, il a reçu plusieurs prix et distinctions. Après avoir obtenu son doctorat en médecine de l’Université Laval en 1984, puis s’être spécialisé en psychiatrie, il cofonde, en 1993, le Laboratoire de sciences neurocogni­tives cliniques de l’Université de Pittsburgh. En 1997, il devient chef du service de psychiatrie de l’hôpital de Shady­side de l’Université de Pittsburg, et, de 1999 à 2001, il y dirigera le Centre de médecine complémentaire. De retour en France, il partage maintenant son temps entre la Faculté de médecine de Lyon, où il enseigne, et l’Université de Pittsburgh où il est toujours professeur clinique de psychiatrie.

Qu’est-ce qui l’a amené à poursuivre ses études à Québec? «Jeune étudiant en médecine à Paris, je me suis vite rendu compte que, malgré les avancées prodigieuses de la science actuelle, il manquait un aspect vital au métier qu’on nous enseignait : l’humanité, raconte-t-il avec passion. Avec des copains, nous avions fondé, dans cette optique, un Syndicat pour les étudiants en médecine, chose jamais vue auparavant en France. C’est dans ce con­texte que j’ai entendu parler du Québec, qui avait la réputation de valoriser et d’enseigner une médecine plus humaine. Quelques mois plus tard, après un stage en informatique médi­cale aux États-Unis, je me suis inscrit à l’Université Laval, où j’ai complété mon doctorat en médecine.»

Une expérience qui, loin de le décevoir, le marquera. «J’ai  trouvé une ouverture d’esprit qui n’est pas encore acquise en Europe. Une liberté de pensée, aussi, qui est à mon sens une condition de travail essentielle pour celui qui veut faire avancer la science», poursuit celui qui s’est toujours trouvé à cheval entre la pratique et la recherche médi­cales.

Et depuis les débuts de sa pratique, il approfondit une approche qui fait de plus en plus d’adeptes dans le milieu médical: les médicaments ne sont pas une panacée et on a tout intérêt à leur substituer des thérapies complémen­taires si l’on ne veut pas devenir une société surmédicamentée.

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La passion de la réussite http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/la-passion-de-la-reussite-108/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Le 26 novembre dernier, le Conseil d’administration adoptait le plan stratégique proposé par la direction de l’Université à la communauté universitaire pour les prochaines années. Le document, intitulé La passion de la réussite. Les grandes orientations de l’Université Laval

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La passion de la réussite. Les grandes orientations de l’Université Laval pour la période 2003-2007, définit d’abord les enjeux de l’Université, tels qu’une population à scolariser davantage, l’évolution du rôle du professeur. Il rappelle ensuite ses princi­pales valeurs, dont l’excellence de la formation, l’attention constante aux besoins de la société. Puis il précise la vision et les orientations stratégiques qui permettront à l’institution de poursuivre son progrès. Ces orientations visent à ancrer l’Université davantage dans son milieu. Elles visent également à mobiliser l’ensemble de ses forces vives pour la réussite des étudiants.

Au nombre de cinq, les grandes orientations guideront les actions et les décisions qui seront prises dans les prochaines années. En ce qui concerne la réussite des étudiants, la direction entend poursuivre la reconfiguration des programmes d’enseignement, étendre le Profil international à davantage de pro­grammes de premier cycle et favoriser une utilisation étendue des technologies de l’information et des communications. Parce que Laval est une grande université de recherche, la direction a l’intention d’accorder un appui actif et soutenu aux groupes, centres et instituts de recherche. Elle cherchera également les moyens qui permettront d’intéresser davantage d’étudiants du premier cycle à poursuivre leurs études aux cycles supérieurs.

La direction veut aussi renforcer la cohésion interne, une condition essentielle à la réussite de l’Université. Cette cohésion repose sur un sentiment partagé d’appartenance et sur la conviction de contribuer au fonctionnement quotidien de l’Université. Elle est renforcée notamment par le respect des personnes, les employés comme les étudiants. La direction entend par ailleurs développer des axes stratégiques en communication interne et externe. Le but visé consiste à mettre en valeur les succès et les réalisations exemplaires de l’Université. Ces succès et réalisations nourrissent notamment le sentiment d’appartenance et l’établissement des partenariats utiles à l’enseignement et à la recherche.

Enfin, la direction a l’intention de faire de Laval l’université la mieux gérée au Canada. Et elle se donne l’obligation de conserver une situation financière saine.

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Une première mondiale http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/une-premiere-mondiale-109/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Une équipe de la Faculté de médecine a réussi la première transplantation de myoblastes (cellules musculaires) chez des per­sonnes atteintes de dystrophie musculaire de Du­chenne. La méthode sur laquelle travaillent le professeur Jacques P. Tremblay et son équipe depuis 15…

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Trois jeunes patients âgés de 8, 10 et 16 ans ont reçu, par injection, des cellules musculaires normales provenant de leur père. Une partie des cellules greffées ont fusionné avec les cellules déficientes des patients et, par intégration du gène normal, sont parvenues à synthétiser de la dystrophine, la protéine dont l’absence est la cause de la maladie.

La dystrophie musculaire de Duchenne, maladie héréditaire qui frappe un garçon sur 3500, cause un affaiblissement progressif et une dégénérescence musculaire. L’expérience réalisée chez les trois patients visait uniquement à vérifier la faisabilité de l’approche thérapeutique développée par Jacques P. Tremblay. Les résultats sont prometteurs. Les chercheurs entendent maintenant injecter massivement des cel­lules musculaires normales dans un muscle complet afin de vérifier si la technique permet au muscle de retrouver sa force ou, à tout le moins, de prévenir son affaiblissement.

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Des nouvelles de la recherche http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/des-nouvelles-de-la-recherche-110/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid LE THÉÂTRE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE

    Le vendredi 2 avril était inauguré un laboratoire unique, le Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS), pour la création et les recherches de pointe, d’une part, sur…

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LE THÉÂTRE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE

    Le vendredi 2 avril était inauguré un laboratoire unique, le Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS), pour la création et les recherches de pointe, d’une part, sur le développement des technologies de la scène et, d’autre part, sur le développement des langages et perceptions engendrés par le recours à ces technologies dans l’espace scénique. La direction en est confiée à Luis Thenon, professeur au Département des littératures de la Faculté des lettres.

Logé au pavillon Louis-Jacques-Casault, le LANTISS comprend un vaste studio à géométrie variable de plus de 230 mètres carrés et d’une hauteur de 5,5 mètres. Le laboratoire compte d’autres espaces plus petits pour les recherches sur les interfaces de contrôle, de robotique, de vision optique et les problématiques numériques. Le projet est soutenu par la Faculté des lettres, la Faculté des sciences et de génie, particulièrement les chercheurs du Laboratoire de robotique, du Laboratoire de vision et systèmes numériques et du Centre d’optique, photonique et laser.

Le projet de plus de deux millions de dollars a été financé notamment par la Fondation canadienne pour l’innovation (800 000$) et le gouvernement du Québec (800 000$). Le reste du financement provient de l’Université Laval et de différents fournisseurs. Le LANTISS s’est associé avec deux partenaires majeurs de Québec: le groupe Ex Machina du metteur en scène Robert Lepage et le Centre d’artistes AVATAR, membre de la coopérative Méduse.

LA SANTÉ MENTALE

    La santé psychologique au travail… de la définition du problème aux solutions est une trousse de prévention des problèmes de santé psychologique au travail lancée par la Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail de l’Université Laval –dont Jean-Pierre Brun, professeur au Département de management, est le titulaire– et l’Ins­titut de recherche Robert-­Sauvé en santé et en sécurité du travail. Cette trousse unique au Canada permettra aux travailleurs et aux organisations de mieux faire face à ce problème, principale cause de l’augmentation de l’absentéisme au travail.

UNE MAIN SPATIALE

    Une main robotique, conçue au Département de génie mécanique de l’Université Laval, a de bonnes chances de servir de «main» au bras cana­dien qui sera utilisé pour assembler la Station spatiale internatio­nale. Clément Gosselin, directeur du Laboratoire de robotique et titulaire de la Chaire de recherche en robotique et mécatronique, et son équipe ont mis au point un système de main mécanique fortement sous-actionnée. Elle est dotée de trois doigts dont l’action mécanique s’adapte à la forme de l’objet et donne une sou­plesse à l’action. Cette main «intelligente», actionnée par deux moteurs électriques, ajuste la force de préhension à la nature de l’objet manipulé. La main robotique, portant le nom de SARAH (Self-Adaptive Robotics Auxiliary Hand), a été fabriquée en collaboration avec la firme MD Robotics et l’Agence spatiale canadienne.

NOUVEAU RECORD


    En 2002-2003, les fonds obtenus par les chercheurs de l’Université Laval ont connu une hausse spectaculaire de 35%, pour atteindre le nouveau sommet de 274 millions de dollars. Cette somme dé­passe de 70 millions le montant record enregistré l’année dernière. Le nombre de chercheurs subventionnés atteint maintenant 1214, soit 22 de plus que l’an dernier.

NOUVELLES CHAIRES DE RECHERCHE


    Six chercheurs ont obtenu de nouvelles chaires de recherche du Canada. Il s’agit de Louis Fortier (Chaire de recherche du Canada sur la réponse des écosystèmes marins arctiques au réchauffement climatique), de Xavier Maldague (Chaire de recherche du Canada en vision infrarouge multipolaire), de Charles Morin  (Chaire de recherche du Canada sur les troubles du sommeil), de Louis-Paul Rivest (Chaire de recherche du Canada en échantillonnage statistique et en analyse de données), de Lise Lachance (Chaire de recherche du Canada sur le fonctionnement social et la conciliation des rôles de vie) et de Martin Lavoie (Chaire de recherche du Canada sur la dynamique à long terme et les perturbations naturelles des forêts boréales).

Vient aussi d’être créée la Chaire d’enseignement et de recherche «La philosophie dans le monde actue », dont le titulaire est le professeur Thomas De Koninck, de la Faculté de philosophie.

AU PALMARÈS DE QUÉBEC SCIENCE

    Deux recherches réalisées par des équipes de l’Université figurent parmi les dix découvertes de l’année retenues par le magazine Québec Science.  Il s’agit de:
    – la description en détail du mécanisme qui enclenche la boucle sans fin de la douleur chronique, par Yves De Koninck et son équipe du Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard; ces travaux pourraient conduire à la mise au point d’une nouvelle classe d’analgésiques;
    – des travaux de Patrick Provost et de son équipe du Centre de recherche du CHUL sur le rôle de l’ARN messager dans l’expression des gènes, qui pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour certaines maladies qui résultent de la surexpression d’un ou de plusieurs gènes, notamment les cancers et les infections virales.

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En un éclair http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/en-un-eclair-111/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid À LA MÉMOIRE DE FRANÇOIS TAVENAS

    Le 13 février, François Tavenas, qui a été recteur de l’Université Laval de 1997 à 2002, est décédé subitement au Luxembourg. Âgé de 61 ans, il occupait le poste de premier recteur de l’Université du…

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À LA MÉMOIRE DE FRANÇOIS TAVENAS

    Le 13 février, François Tavenas, qui a été recteur de l’Université Laval de 1997 à 2002, est décédé subitement au Luxembourg. Âgé de 61 ans, il occupait le poste de premier recteur de l’Université du Luxembourg depuis quelques mois à peine. François Tavenas est né à Bourg-de-Péage, en France, en 1942. Il entre à l’Université Laval en 1968 comme maître-assistant et devient, en 1985, doyen de la Faculté des sciences et de génie. Il est élu recteur de l’Université Laval en 1997. Il occupera ce poste jusqu’en 2002. Il a également assumé la présidence du Parc technologique du Québec métropolitain et du Comité Québec Capitale. Il a également présidé la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) de 1999 à 2001.

… ET DE FERNAND GINGRAS

    Le 14 janvier 2004 est décédé l’abbé Fernand Gingras. Nommé administrateur trésorier de l’Université Laval à la fin des années 1950, il supervise à ce titre la construction de près de 90% du campus actuel. En 1970, il est nommé vice-­recteur aux affaires administratives et entreprend alors de mettre en place un système moderne de gestion de l’Université. Il avait pris sa retraite en 1990.

PRIX REMIS À ANDRÉ GAULIN

    Le prix Georges-Émile-Lapalme, l’un des Prix du Québec 2003, a été remis à André Gaulin, qui a été professeur de français à l’Université Laval de 1970 jusqu’en 2001. Défenseur et promoteur de la langue française, André Gaulin est membre fondateur et président de l’Association québécoise des professeurs de français, cofondateur de la revue Québec français et coprésident fondateur du Mouvement Québec français. De 1994 à 1998, il a été député péquiste de la circonscription de Taschereau. Il a, entre autres, été nommé chevalier de l’Ordre des palmes académiques et membre de l’Ordre des francophones
d’Amérique.

…À BERNARD FORTIN

    Le prix Gérard-Parizeau 2004 a été décerné à Bernard Fortin, professeur au Département d’économique et titu­laire de la Chaire du Canada en économie des politiques sociales et des ressources humaines. Spécialiste de l’économie publique et de l’économie du travail, Bernard Fortin a grandement influencé la politique économique québé­coise depuis plus de 25 ans. Il a effectué des recherches sur de multiples sujets tels que le travail au noir, la répartition géographique des médecins au Québec, l’aide sociale, l’assurance-emploi, le phénomène de l’économie souterraine ou encore les choix économiques des ménages.

…ET À LA FACULTÉ DE MÉDECINE


   La Faculté de médecine de l’Uni­versité Laval a remporté le prix Keith 2004 de la Société de médecine rurale du Canada pour l’excellence de son programme de résidence en médecine familiale et son adéquation avec les besoins et les réalités des milieux ruraux. Elle occupe le premier rang parmi les 16 facultés de médecine du Canada en formant 18,6% des médecins ruraux du pays. Entre 40% et 46% des finissants de la Faculté vont travailler en régions rurales, alors que la moyenne pour les universités canadiennes est de 16%.

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Lancement du volet communautaire de la campagne http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/lancement-du-volet-communautaire-de-la-campagne-112/ Sat, 01 May 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     C’est le 4 février dernier que La Fondation de l’Université Laval a donné le coup d’envoi du volet communauté universitaire de la campagne de financement De toutes les révolutions. L’objectif de ce volet est fixé cette année à…

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De toutes les révolutions. L’objectif de ce volet est fixé cette année à 1,5 M$. Les dons recueillis permettront de répondre à des besoins récurrents de l’Université Laval tels que les bourses d’études, les fonds facultaires, les services de la Bibliothèque, le soutien à l’emploi, la mobilité étudiante et le sport étudiant. Depuis février 2004, plus de 6 000 personnes, dont 1 200 retraités, sont sollicitées par leurs collègues et anciens collègues de travail.

Au cours de l’événement, les coprésidents Micheline Grenier et Marc Pelchat ont tenu à souligner l’importance du travail des bénévoles: «Votre geste a une portée au-delà de votre action de sollicitation. Lorsque vient le temps de recueillir des dons à l’extérieur du campus, la participation élevée des membres de notre communauté universitaire à la campagne de financement est un argument de poids. Nous sommes fiers de votre engagement et vous en remercions.»

Placée sous la présidence d’honneur du très honorable Brian Mulroney, et la présidence de Claude Garcia, la campagne De toutes les révolutions, qui se tiendra jusqu’en 2008, est la plus importante campagne de financement de toute l’histoire de l’Université Laval avec un objectif total de 150 M$. Au cours des prochaines années, des milliers de personnes, étudiants, diplômés et amis, ainsi que des entreprises seront approchées afin de soutenir l’Université Laval dans son développement.

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