Archives des Hiver 2007 - Contact

Dépistage rapide

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

Un an après avoir annoncé la mise au point d’une méthode rapide, peu coûteuse et pratique de détection de séquences d’ADN, une équipe du Département de chimie publie coup sur coup deux articles montrant que cette méthode peut également servir à détecter la présence de protéines et qu’elle est transférable sur micropuces. Les chercheurs Maïté Béra Abérem, Ahmed Najari, Hoang-Anh Ho, Jean-François Gravel, Philippe Nobert, Denis Boudreau et Mario Leclerc en font la démonstration dans de récentes éditions des revues scientifiques Advanced Materials et Analytical Chemistry.

Nommée Fluorescence Chain Reaction (FCR) ou superallumage, la méthode mise au point par cette équipe pourrait bouleverser le marché des tests de détection d’ADN et des protéines. Le principal avantage du superallumage sur les méthodes existantes est qu’il ne nécessite pas de traitements complexes de purification, d’amplification et d’extraction des molécules à analyser. «Pour les protéines, on espère en arriver à utiliser directement une goutte de sang, de salive ou d’urine, dit Mario Leclerc. En théorie, il suffit qu’il y ait quelques molécules d’ADN ou de la protéine recherchée pour que notre test fonctionne.»

Appâter le virus

Le superallumage permet de confirmer la présence de molécules propres à une espèce microbienne, à une maladie ou à un état physiologique. La première étape du test consiste à créer un segment d’ADN complémentaire à la molécule recherchée. Par exemple, pour diagnostiquer la présence du virus de l’herpès, il faut que le test soit «appâté» avec une séquence d’ADN qui «reconnaît» un gène ou une protéine propre à cette espèce. Ce brin d’ADN est ensuite apparié à un polymère coloré.

La sonde ainsi formée est ensuite mise en présence de l’échantillon à analyser. Lorsque cet échantillon contient la séquence d’ADN ou la protéine recherchée, il y a appariement avec la sonde, ce qui en modifie la structure tridimensionnelle et les propriétés optiques: l’ensemble devient fluorescent. Toute l’opération permet de confirmer en quelques heures un diagnostic de grippe aviaire, par exemple, comparativement à trois jours avec la méthode actuelle.

Autre nouveauté, la sonde formée par le polymère et la séquence d’ADN complémentaire peut être déposée à sec sur une plaque de verre, ce qui ouvre la voie à la fabrication de micropuces permettant de réaliser des tests simultanés. «C’est comme si, au lieu de ne poser qu’une question à la fois, on pouvait en poser 100, explique Mario Leclerc. Notre méthode laisse présager une démocratisation des tests de dépistage d’ADN et de protéines, un peu comme l’ont fait les tests de grossesse maison.»

The post Dépistage rapide appeared first on Contact.

Questions de gouvernance

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

La Fondation de l’Université Laval a toujours eu le souci d’une gestion efficace et transparente de ses activités. Afin d’ancrer de façon formelle ces pratiques et valeurs, le conseil d’administration de la Fondation a adopté de nouvelles politiques traduisant le désir d’une gouvernance transparente et adaptée aux standards les plus élevés qui existent en philanthropie.

Parmi ces politiques, signalons un Code d’éthique, des Normes de bonnes pratiques en matière de collecte et de gestion des dons et une Politique d’acceptation des dons. On peut consulter ces documents dans leur intégralité dans le site Internet de la Fondation à l’adresse www.ful.ulaval.ca.

Nouveau comité exécutif

Le conseil d’administration de la Fondation vient de renouveler son comité exécutif, dont les membres assument leurs fonctions depuis le 21 novembre.

Siègent à ce conseil, le président du conseil d’administration Henri Joli-Cœur (Actuariat 1961), vice-président du conseil, Groupe Optimum inc.; le vice-président du conseil d’administration, Marc Pelchat (Théologie 1973), doyen de la Faculté des études supérieures de l’Université Laval; ainsi que trois autres administrateurs: Claude Dussault (Actuariat 1975), président et chef de la direction, ING Canada inc., Florent Paquet (Chimie 1968), président, Frenca, et Diane Lachapelle (Sciences diététiques 1980), vice-rectrice au développement et aux relations internationales.

Jacques Faille nommé PDG

Par ailleurs, au printemps 2006, le conseil d’administration de la FUL a redéfini un nouveau poste de président-directeur général de la Fondation. En juin, il y a nommé Jacques Faille, qui agissait auparavant comme vice-président exécutif de la Fondation. Gestionnaire chevronné, M. Faille a été tour à tour professeur d’actuariat à la Faculté des sciences et de génie, vice-doyen de la même faculté et vice-recteur à l’administration et aux finances de l’Université Laval.

En appui au PDG, on trouve Nathalie LeBlanc, vice-présidente, développement philanthropique, Sylvie Brillon, vice-présidente, dons majeurs, et Pierre Bégin, vice-président, communications.

The post Questions de gouvernance appeared first on Contact.

L’art mutant de Lucienne Cornet

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

L’art et la science ont plus de choses en commun qu’on le pense. En témoigne la collaboration étroite et originale établie entre Lucienne Cornet, chargée de cours à l’École des arts visuels, et une dizaine d’étudiants au doctorat du Département de biologie. Cette collaboration a débouché sur la production d’une vingtaine d’œuvres présentées à Québec en novembre. De la même manière que le chercheur explore la matière vivante dans son laboratoire, l’artiste s’est inspirée de l’observation de spécimens pour mener à bien son projet artistique.

«Je m’intéresse à ce que nous sommes, à l’être humain, dit Lucienne Cornet (Arts visuels 2000). Ce que je fais avec la matière est proche des découvertes que les chercheurs peuvent réaliser avec la matière vivante en laboratoire.» Même son de cloche du côté de Louis Bernatchez, professeur au Département de biologie, qui a en quelque sorte parrainé le projet. «Il existe un parallèle entre la recherche fondamentale et la recherche artistique, constate-t-il. Les deux domaines nécessitent qu’on soit créatif pour que les choses avancent.»

La vie qui bat

Le biologiste qui examine les cellules au microscope plonge dans un monde unique, où l’infiniment petit révèle l’univers immense des possibles. Tout est à découvrir dans ces microorganismes qui pullulent sous la lentille, au rythme de la vie qui bat. Lucienne Cornet est fascinée par cette connivence. «Avec les étudiants, j’ai beaucoup échangé sur le thème des bouleversements biologiques et de leurs conséquences sur le corpus social, explique-t-elle. Avec le résultat que des êtres singuliers, hybrides et fictifs ont pris forme dans mon imagination, comme ils pourraient apparaître sous la lentille du microscope. Les choses se métamorphosent toujours sous l’inspiration. Je me donne la liberté d’errer dans le temps et dans l’espace, ce qui stimule la création.»

Lucienne Cornet a réalisé de nombreuses œuvres publiques intégrées à l’architecture et à l’environnement, dont Le Quatuor d’airain, un groupe de bronzes figurant un animal en mouvement qu’on peut voir aux abords du Centre des congrès de Québec.

The post L’art mutant de Lucienne Cornet appeared first on Contact.

L’ABC de la FUL

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

En 2006, la Fondation de l’Université Laval a célébré ses 40 ans d’existence, ce qui en fait l’une des plus anciennes fondations universitaires au Québec. Avec des actifs financiers de plus de 85 millions $, elle peut compter sur de solides assises pour exercer la mission qu’elle s’est donnée en 1966: soutenir le développement de l’Université Laval. Mais comment la Fondation fonctionne-t-elle et quelles sont les retombées des dons faits par les diplômés, les organisations et les amis de l’Université? Voici quelques réponses.

Où va l’argent recueilli?
Chaque don est dirigé vers le ou les fonds spécifiés par le donateur.

Quelles sont les retombées de ces dons?
En fonction du choix du donateur, les dons peuvent servir à offrir des bourses d’études, à soutenir des travaux de recherche, à bonifier les collections de la Bibliothèque, à appuyer les étudiants-athlètes du Rouge et Or, etc.

Quelles causes peuvent être soutenues?
Il existe, à l’Université, près de 300 fonds et chaires d’enseignement et de recherche touchant la santé, la religion, les arts, l’environnement, les affaires, etc. Ces fonds et chaires sont à l’image de la diversité des programmes, qui couvrent presque tous les champs du savoir.

Quel est le montant total des dons versés à l’Université et à la Fondation?
Chaque année, près de 17 millions$ sont versés par des individus et organisations. Une partie de ce montant est capitalisée, à la demande du donateur, et une autre partie sert à financer les priorités annuelles de l’Université comme les bourses, les fonds de recherche, la Bibliothèque.

Comment les dons sont-ils gérés?
Les dons sont gérés par la Fondation et par le comité conjoint de placements de la Fiducie globale (Fondation – Université Laval).

Quels types de dons sont acceptés?
Il est possible de faire des dons en nature, en argent, en actions ou encore sous forme de legs. Depuis quelques années, les legs connaissent d’ailleurs une forte croissance.

Comment se porte la philanthropie en 2006?
La philanthropie a beaucoup progressé au cours des dernières années. Le nombre de donateurs a augmenté de façon constante. Il est aussi de plus en plus fréquent de voir des particuliers faire des dons très importants.

Où en est la campagne de financement De toutes les révolutions?
À ce jour, près des trois quarts de l’objectif de 150 millions$ ont été recueillis auprès des donateurs, ce qui laisse présumer que l’objectif sera atteint comme prévu d’ici 2008.

The post L’ABC de la FUL appeared first on Contact.

La prophétie d’Érik

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

La scène se passe dans le Vieux-Québec. Sous le chaud soleil de juillet, une trentaine de personnes, carte à la main et l’air affairé, empruntent des petites rues, s’arrêtent devant des monuments historiques, griffonnent des notes, avant de s’enfoncer à nouveau dans la foule. Toutes sont en nage, mais rien ne les arrêtera puisqu’elles sont à la recherche d’un trésor qui aurait été caché par un illustre personnage: Samuel de Champlain, fondateur de Québec.

Le créateur de cette aventure, intitulée La prophétie de Champlain, est Érik Blouin. Après avoir effectué des études en sciences et génie et en sciences de l’administration, l’homme de 31 ans a décidé de fonder sa propre entreprise, Avacture. Pour y arriver, il a fait appel à Entrepreneuriat Laval, dont la mission consiste à favoriser le démarrage d’entreprise. «J’ai vraiment cogné à la bonne porte avec Entrepreneuriat Laval, dit-t-il. Le fait de discuter avec les conseillers m’a permis de voir des erreurs potentielles avant de les commettre.»

Énigmes et embûches

Depuis le 15 juin, Avacture propose une activité d’une durée de deux heures. Après avoir visionné un film destiné à introduire le sujet, les participants commencent leur chasse au trésor dans les rues du Vieux-Québec. Rempli d’énigmes et semé d’embûches, le parcours doit les mener à un trésor que Samuel de Champlain aurait caché lors de son séjour à Québec. Érik Blouin y a habilement mêlé réalité et fiction, introduisant des faits réels à travers des événements inventés. Pour que le tout sonne juste, l’entrepreneur a fait appel à l’historien Jacques Lacoursière et à l’archéologue René Lévesque.

Déjà, plus de 1000 personnes ont répondu à l’appel de La prophétie de Champlain: touristes, gens de la région, groupes d’employés ayant intégré l’activité à leur fête de Noël… Érik Blouin a confiance en l’avenir, ayant même d’autres personnages historiques en tête. «Je trouve passionnant de créer quelque chose et de voir que ça intéresse les gens», confie-t-il.

Depuis sa mise sur pied en 1993, Entrepreneuriat Laval a appuyé 328 entreprises, dont 40% sont issues des secteurs de la nouvelle économie. Ces entreprises ont généré 687 emplois, occupés en majorité par des finissants de l’Université.

The post La prophétie d’Érik appeared first on Contact.

Le Rouge et Or imprimé sur le coeur

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

Diplômé en sciences de l’activité physique de l’Université Laval, Bruno Déry se souvient avec bonheur de l’époque où il faisait partie de l’équipe de soccer du Rouge et Or. «Pouvoir atteindre des sommets sur le plan sportif tout en faisant des études tient du privilège», souligne-t-il. Voilà qui justifie son choix de souscrire fidèlement, depuis plusieurs années, au Fonds Rouge et Or que gère la Fondation de l’Université Laval.

Aujourd’hui directeur du développement au Collège des administrateurs de sociétés de la Faculté des sciences de l’administration, Bruno Déry ne tarit pas d’éloges pour l’élite sportive de son alma mater et employeur.

Une question de valeurs

Pour ce sportif accompli, contribuer au Fonds Rouge et Or, c’est investir directement dans le développement des athlètes, c’est leur offrir la possibilité de performer dans les meilleures conditions possibles et d’atteindre leurs objectifs. «Cette cause est tangible et noble. Le sport se révèle en effet un outil merveilleux d’éducation, de développement humain et de dépassement personnel. Il prône des valeurs auxquelles je tiens: l’esprit d’équipe, le respect des autres –partenaires et adversaires–, l’engagement, la discipline, la persévérance, l’éthique et la loyauté.» Bruno Déry perçoit aussi les athlètes comme des ambassadeurs, de fiers représentants de l’Université Laval sur la scène québécoise et au niveau canadien.

Un geste spontané

S’engager est une seconde nature, pour Bruno Déry. Il suffit de croire à une cause, estime-t-il. «La philanthropie reflète nos engagements sociaux. Pour ma part, comme j’ai consacré temps et énergie au sport amateur pendant une quinzaine d’années, il allait de soi que je donne à la cause sportive.»

Expérience philanthropique rime aussi avec satisfaction garantie, pour cet ancien joueur de soccer. «Mon geste est concret. Grâce à ce fonds, je sais que des athlètes profitent de bourses d’excellence, de meilleures conditions d’entraînement et de meilleures ressources. En somme, je suis content de redonner un peu de ce que j’ai reçu.»

En donnant à l’Université Laval, Bruno Déry reste fidèle à l’établissement universitaire qui l’a formé. Dans le même esprit, il encourage ses enfants à faire du sport et à jouer au soccer. La preuve que le Rouge et Or n’est jamais bien loin de ses pensées et de son cœur.

The post Le Rouge et Or imprimé sur le coeur appeared first on Contact.

On cherche, on trouve

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

LE CHAMANISME TOUJOURS VIVANT

    Bien que tous les Inuits se définissent aujourd’hui comme chrétiens, plusieurs continuent de fonctionner à l’intérieur du cadre cosmologique du chamanisme et d’entretenir certains rapports avec les animaux, les esprits, les défunts et Dieu. Pourtant, la plupart des explorateurs, missionnaires et ethnographes qui ont séjourné dans l’Arctique au cours des deux derniers

siècles n’ont cessé d’annoncer le déclin sinon la disparition de cette forme de religion très ancienne. Telles sont les grandes lignes d’une étude parue dans la revue scientifique Ethnohistory. Les auteurs, Frédéric Laugrand, du Département d’anthropologie, et deux collègues des Pays-Bas, ont passé en revue les écrits couvrant 150 ans de traditions inuites. M. Laugrand a également participé à l’organisation d’ateliers récents sur le chamanisme dans des villages arctiques et constaté que plusieurs traditions chamaniques ont été conservées, comme le recours aux esprits auxiliaires appelés tuurngait. «Ceux qui ont conclu à la disparition du chamanisme ont eu tort, affirme Frédéric Laugrand. Ni le discours ni le cadre spirituel du chamanisme ne semblent avoir perdu de leur vigueur.»

DIVERSITÉ MALGRÉ LA RARETÉ

    Il ne reste que 600 spécimens de chevalier cuivré sur la planète, plus précisément dans le sud du Québec. Pourtant, ce poisson autrefois abondant présente encore une grande diversité génétique et très peu de consanguinité, viennent d’établir l’étudiante-chercheuse Catherine Lippé, le professeur du Département de biologie Louis Bernatchez et un collègue du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Pour conserver cette étonnante diversité, il faudra procéder à des ensemencements stratégiques, qui feront augmenter la population sans éroder la diversité ni favoriser la consanguinité. C’est d’ailleurs ce que prévoit le plan de reproduction de l’espèce conçu par l’équipe de Louis Bernatchez.

VASECTOMIES RATÉES: PLUS D’UNE SUR DIX

    Dans les semaines qui suivent leur vasectomie, 13% des hommes sont victimes d’une recanalisation spontanée qui restaure leur fertilité, révèle un article de la revue BMC Urology signé par Michel Labrecque de la Faculté de médecine et quatre collègues américains. Les chercheurs ont analysé les spermogrammes de 1000 sujets. Ils soulignent que la technique chirurgicale employée influence grandement ce taux. La recanalisation survient dans 25% des cas d’excision d’un segment d’un centimètre du canal déférent. Par contre, la cautérisation thermique avec agrafage s’est avérée totalement efficace. Des variantes des deux méthodes ont donné des résultats intermédiaires. Nécessaire, ce spermogramme recommandé par le médecin après une vasectomie!

COUPER L’OXYGÈNE AUX FUMEURS?

    Oxygène et cigarette forment un duo… inflammable! Pourtant, entre 10 et 20% des patients à qui l’on a prescrit une oxygénothérapie à domicile continuent de fumer. Dans la seule région de Québec, en 2005, deux des quelque 500 personnes bénéficiant de cette thérapie sont décédées à la suite d’un incendie attribuable à la cigarette. Doit-on mettre un terme à ce seul traitement capable d’améliorer l’espérance de vie du patient lorsque le tabagisme met en danger sa sécurité et celle de ses proches? C’est le débat lancé par Yves Lacasse, Jacques La Forge et François Maltais, du Centre de recherche de l’Hôpital Laval, dans la revue scientifique Thorax. Un autre élément pèse contre cette thérapie si le patient fume: ses bienfaits sont annulés par le tabagisme.

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE ET MORTALITÉ

    Selon une étude menée auprès de 24 600 Canadiennes ayant reçu des implants mammaires pour des raisons esthétiques, le fait d’avoir ces implants n’augmente pas le risque de mortalité. Par contre, le taux de suicide de ces femmes est 73% plus élevé que dans la population en général, soulignent Jacques Brisson et Louis Latulippe, de la Faculté de médecine, et cinq chercheurs ontariens dans l’American Journal of Epidemiology.

D’autres équipes de recherche avaient déjà évalué l’impact de tels implants sur la mortalité à long terme, mais la taille de leur échantillon limitait la portée de leurs conclusions. La donnée surprenante sur le suicide devrait inciter les chirurgiens à porter attention aux motivations de leurs patientes afin de les diriger vers des professionnels celles qui éprouvent des problèmes d’ordre psychologique, estime M. Brisson.

The post On cherche, on trouve appeared first on Contact.

En un éclair

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

PLUS DE DEUX MILLIONS $ DE A. LASSONDE

    L’entreprise A. Lassonde de Rougemont, filiale des Industries Lassonde inc., a annoncé sa participation à un projet d’envergure en enseignement et en recherche, dont la valeur globale s’élève à 2 125 000$. Cette contribution, la plus importante en recherche et développement qu’ait faite l’entreprise depuis sa fondation, servira notamment à la création d’une chaire de nutrition et de santé, rattachée à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. La Chaire de nutrition et de santé Lassonde aura pour but de promouvoir, de développer et de soutenir financièrement la recherche et l’enseignement universitaires dans le cadre d’une thématique principalement en lien avec les jus de fruits, dans un contexte d’aliments fonctionnels et de valeur ajoutée sur le plan de la santé.

LA RBC BANQUE ROYALE VERSE UN MILLION$

    La RBC Banque Royale a annoncé un don d’un million$, le plus important jamais consenti par cette entreprise à l’Université Laval. Cette somme servira à quatre fins: financer les activités de la Chaire de nutrition humaine, de lipidologie et de prévention des maladies cardiovasculaires rattachée à l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), mettre sur pied la Chaire RBC en innovation financière, octroyer des bourses d’études aux étudiants-athlètes et soutenir les programmes Rouge et Or. C’est Guy Roy, vice-président Services aux entreprises et Services financiers aux particuliers, qui a remis le chèque symbolique au recteur Michel Pigeon.

255 000 $ POUR LES MALADIES RESPIRATOIRES

    L’entreprise ALTANA Pharma a consenti à l’Université un don de 255 000$ pour soutenir les travaux de recherche sur les maladies respiratoires. C’est le Dr François Maltais, directeur de l’unité de recherche en pneumologie de l’Hôpital Laval, qui dirigera les travaux du Groupe de recherche en santé respiratoire de l’Université Laval. Les maladies respiratoires sont en constante progression au Québec. Chaque année, de 80 à 100 personnes meurent des suites de l’asthme, alors que 80% de ces décès pourraient être évités grâce à des campagnes de sensibilisation et une bonne gestion de la maladie.

NOUVELLES RÉALITÉS FAMILIALES SOUS OBSERVATION

    Le 29 novembre, l’Université a procédé au lancement des activités de la Chaire Richelieu de recherche sur la jeunesse, l’enfance et la famille. La Chaire, qui dispose d’un budget de près de 950 000$, permettra le développement de connaissances sur les enfants et leurs familles, et mettra en œuvre des actions visant à apporter une aide efficace aux personnes, notamment les jeunes, qui vivent des situations difficiles. Information : www.chairerichelieu.fss.ulaval.ca

DES RÉSULTATS PROMETTEURS

    Lors de la dernière assemblée annuelle de la Fondation de l’Université Laval, en novembre dernier, la présidente sortante du conseil d’administration, Me Élisabeth Pinard, a présenté les résultats financiers de la FUL pour l’exercice 2005-2006. Les souscriptions faites directement à la Fondation s’élèvent à 8,6 millions$ dont près de 1,6 million$ proviennent du personnel et des étudiants de l’Université. La sollicitation, quant à elle, a permis d’amasser 25,9 millions$. On peut consulter le rapport annuel 2005-2006 de la Fondation au www.ful.ulaval.ca.

The post En un éclair appeared first on Contact.

La médecine en apesanteur

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

Caroline Rhéaume rentre d’un stage en médecine aérospatiale d’un mois offert au Centre spatial Johnson, à Houston. L’étudiante en médecine familiale et titulaire d’un doctorat en physiologie cadiovasculaire faisait partie du petit groupe de quatre candidats retenus par l’Agence spatiale canadienne (ASC) pour parfaire leurs connaissances auprès de médecins de la NASA. «Les astronautes sont sélectionnés pour leurs qualités exceptionnelles, mais ce sont des humains et il faut s’occuper de leur santé avant, pendant et après les missions spatiales, souligne Mme Rhéaume. Ils ont aussi des problèmes particuliers parce qu’exposés aux radiations solaires, à l’apesanteur et au niveau élevé de bruit dans la navette.»

Caroline Rhéaume avait auparavant participé à deux stages en médecine spatiale en Allemagne et en Russie – en plus de donner naissance à une petite fille l’an dernier. L’ASC l’encourage à poursuivre en médecine spatiale. Les perspectives d’emploi y sont encore limitées, mais on anticipe une hausse de la demande puisque la NASA caresse plusieurs projets de vols habités, notamment des missions lunaires dans la prochaine décennie et une mission vers Mars aux environs de 2030. La jeune mère est encore tiraillée entre sa carrière de médecin de famille, ses intérêts pour la recherche en physiologie en apesanteur et l’appel de la médecine de l’espace.

The post La médecine en apesanteur appeared first on Contact.

Une soirée fort courue

Wed, 10 Jan 2007 05:00:00 +0000

Pour la Fondation de l’Université Laval, la Soirée des grands donateurs est l’occasion de conférer, à des diplômés et à des amis de l’Université, les titres de gouverneur (don de 5 000 $ à vie), commandeur (10 000 $), membre du Cercle du recteur (25 000 $), chevalier (50 000 $), grand chevalier (100 000 $), officier (250 000 $) et grand officier du Cercle du recteur (500 000 $), ainsi que membre du Cercle de Monseigneur de Laval (1 000 000 $).

Déjà, 1518 hommes et femmes ont reçu un titre, dont plus de 660 membres de la communauté universitaire. Cette année, 119 personnes ont obtenu un tel titre en reconnaissance de leur générosité envers l’Université, soit 69 gouverneurs, 29 commandeurs, 9 membres du Cercle du recteur, 8 chevaliers du Cercle du recteur et 4 grands chevaliers du Cercle du recteur.

Les invités ont reçu un témoignage riche et évocateur de deux étudiantes en médecine de l’Université Laval, Geneviève Bergeron et Andréa Lessard, qui ont fait un stage au Liban l’été dernier, en plein cœur du conflit qui a secoué cette région.

Autre moment fort attendu de la soirée, la présentation de Louis Painchaud, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses, membre de l’Institut d’études anciennes et responsable de la publication de la Bibliothèque copte de Nag Hammadi. Sous le thème Les manuscrits du désert d’Égypte: l’actualité des évangiles secrets, M. Painchaud a levé le voile sur des aspects de l’histoire du christianisme jusque-là à peu près inconnus. Fascinés, les convives ont pu constater de première main à quel point le financement privé peut servir à la recherche, et ce, tous domaines confondus.

The post Une soirée fort courue appeared first on Contact.