Archives des Hiver 2006 - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Tue, 19 Apr 2016 10:35:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 L’histoire à mur ouvert http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/lhistoire-a-mur-ouvert-4/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     Les doigts de Marie-Chantal Lachance se souviennent des moindres interstices de certains murs de Québec et de Mont-Joli, de la dureté des pierres de telle façade ou de la texture du béton de cette autre. Chaque année, la jeune…

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C’est à son entreprise, Murale Création, cofondée en 2000, que l’on doit des fresques historiques comme celles du Petit-Champlain, de l’Hôtel-Dieu et de la bibliothèque Gabrielle-Roy, qui changent le visage de Québec. Un art public, jusque-là peu connu dans ce coin d’Amérique du Nord, naît sous les coups de pinceaux des muralistes.

Marie-Chantal Lachance (Arts visuels 1993; Pédagogie pour l’enseignement au secondaire 1994) aime toutes les fresques auxquelles elle a participé, mais elle a une affection particulière pour celle du Petit-Champlain, cette rue autrefois située en bordure du fleuve et de ses chantiers. La murale aux allures de maison de poupées met en scène des personnages populaires et historiques, bien connus des gens du quartier, en présentant les métiers jadis liés au port.

Par exemple, le réparateur de voiles Gustave Guay. «À plus de 90 ans, indique Mme Lachance, il vit encore dans le coin et s’est senti bien honoré de se retrouver dans la fresque aux côtés du draveur Jos Montferrand et du capitaine Bernier, ce grand explorateur des mers polaires.»

La muraliste prend d’ailleurs conscience, au fil des ans, de la valeur identitaire de son travail. Grâce aux fresques, les promeneurs apprennent l’histoire du quartier qu’ils traversent, alors que les citoyens d’un bout de rue se remémorent une page de leur patrimoine et la transmettent à la génération suivante.

Artiste et gestionnaire

La directrice artistique de Murale Création a aussi pris conscience d’un autre fait, plus terre-à-terre: la réalisation d’une fresque demande une bonne dose de lâcher-prise et de modestie. «Notre tâche implique de travailler avec les forces de chacun, explique Mme Lachance d’un ton posé. Les artistes peintres que nous engageons ont souvent tendance à s’envoler, alors que notre métier nous ramène toujours à la réalité, les deux pieds sur terre.»

Elle-même garde les semelles bien au sol, et depuis longtemps. Déjà, lorsqu’elle étudiait à l’École des arts visuels, elle s’occupait de la galerie étudiante. Cela voulait dire choisir des thèmes d’exposition, administrer un budget, publiciser l’événement.

Un rôle de gestionnaire qu’elle a poursuivi quelques années plus tard, après un détour en enseignement, en créant SautOzyeux avec sa grande amie Nathaly Lessard (Arts visuels 1991; Enseignement des arts plastiques 1995). Fondée en 1997, cette entreprise réalise toujours des fresques intérieures pour des particuliers ou des commerces.

Du mur intérieur au mur extérieur il n’y avait qu’un pas, que Marie-Chantal Lachance a franchi en posant sa candidature pour participer à la réalisation de la Fresque des Québécois, située à Place royale. Le maître d’œuvre de cette première grande fresque de la Capitale était la compagnie lyonnaise Cité de la création.

C’est ainsi que l’artiste québécoise a passé quelques semaines à Lyon pour perfectionner ses techniques de peinture en trompe-l’œil aux côtés des experts français, et pour préparer la murale. De retour à Québec, elle a ensuite travaillé pendant trois mois à Place royale, sur la Fresque. Une expérience déterminante qui a amené le duo de Québécoises de SautOzyeux et les Lyonnais de Cité de la création à fonder ensemble Murale Création, en 2000.

Depuis, les contrats s’enchaînent. Plusieurs murs de la ville de Québec sont devenus de véritables livres d’histoire à ciel ouvert grâce à des peintures d’une précision chirurgicale. Tout passant peut ainsi en apprendre davantage sur la pratique de la médecine à travers les siècles grâce à la fresque de l’Hôtel-Dieu, qui court sur deux faces d’un pâté de maisons. Ou encore sur la vie de quartier dans Limoilou, avec le mur du Centre Horizon, qu’on aperçoit du boulevard des Capucins.

Depuis 2003, Murale Création a aussi réalisé une dizaine de fresques à Mont-Joli, où elle en ajoutera cinq d’ici 2008.

Chaque tableau mural représente un énorme travail de préparation. Il faut d’abord choisir un mur, convaincre des partenaires financiers de s’impliquer dans le projet, rassembler un comité scientifique pour déterminer la scène présentée, préparer la surface du mur à peindre pour la rendre résistante aux intempéries et, ensuite, se lancer dans les esquisses et les maquettes.

«Je participe à toutes les étapes, précise Marie-Chantal Lachance. Mes spécialités sont les personnages et les effets trompe-l’œil, mais je m’implique de la première rencontre avec les clients jusqu’à la livraison.» Tous les détails – choix des personnages, costumes et attitudes – doivent être approuvés par des historiens, des citoyens et des commanditaires impliqués dans le projet, ce qui laisse peu de place à l’improvisation.

Enthousiaste et perfectionniste


«Marie-Chantal a un enthousiasme fou et montre un grand respect pour les propositions du comité scientifique», témoigne Denis Angers de la Commission de la capitale nationale du Québec. Alors qu’il représentait son organisme, partenaire de plusieurs projets de fresques, M. Angers a eu l’occasion de voir la jeune femme obtenir des consensus, malgré la divergence des avis émis autour de la table.

C’est le perfectionnisme de cette artiste qui a frappé Jean-Marie Lebel (Histoire 1979 et 1982) alors qu’il donnait son avis d’historien sur différents projets de Murale Création.

«Elle attache une grande importance à l’authenticité du contenu, note l’auteur du guide du promeneur Le Vieux-Québec et chargé de cours à l’Université. Je me souviens du soin qu’elle a mis à reproduire dans le moindre détail le costume des As de Québec (une équipe de hockey disparue en 1965), mais également des efforts qu’elle a déployés pour retrouver une illustration de Jos Montferrand avec sa chemise carreautée pour la fresque du Petit-Champlain.»

Bien décidée à rendre les scènes les plus vivantes possible, la muraliste n’a d’ailleurs pas hésité à mettre sa propre famille en images. Dans la fresque qui fait face à l’Hôtel-Dieu, son père porte son fils Charlou sur ses genoux, tandis qu’elle-même figure, enceinte, non loin de là.

Le succès des fresques

Manifestement, les fresques ne touchent pas seulement les citoyens du quartier où elles se trouvent. Interrogés sur les sites incontournables de Québec par la Commission de la capitale nationale, les visiteurs des quatre coins du monde citent en rafale le Château Frontenac, les fortifications et la Fresque des Québécois.

De plus, selon une évaluation de la Coopérative des marchands du Petit-Champlain, la fréquentation du bas de cette rue a doublé depuis que les touristes peuvent y découvrir la murale sur les activités portuaires d’autrefois. «Québec devient une référence pour ce type d’art public, note Denis Angers. Même des gens de Nashville, aux États-Unis, nous ont contactés pour en savoir plus sur les fresques!»

Consciente de contribuer au patrimoine de demain, Marie-Chantal Lachance aimerait un jour enseigner les techniques de la fresque aux futurs artistes du baccalauréat en arts plastiques, car elle constate que de nombreux jeunes peintres s’intéressent à ce métier qui, pour l’instant, ne s’apprend pas à l’école.

En attendant, elle déborde d’idées pour mieux célébrer l’histoire. «Il faudrait traiter des grandes femmes du Québec et des Amérindiens, lance-t-elle. Je connais une bonne trentaine de murs magnifiques qui ne demandent qu’à recevoir des couleurs, à Québec. Sans compter que le 400e anniversaire de la ville s’en vient!»

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À pleines pages http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/a-pleines-pages-24/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid L’âme frère
Gilles Jobidon (Hist. de l’art 1975)
VLB éditeur – 127 pages

Au temps de la Nouvelle-France, l’homosexualité est un «crime de bougrerie» inacceptable. Le destin du héros de ce roman historique non traditionnel ne peut donc…

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L’âme frère
Gilles Jobidon (Hist. de l’art 1975)
VLB éditeur – 127 pages

Au temps de la Nouvelle-France, l’homosexualité est un «crime de bougrerie» inacceptable. Le destin du héros de ce roman historique non traditionnel ne peut donc qu’être sombre. L’écriture forte et inventive de l’auteur, truffée de mots d’époque, l’enveloppe pourtant de lumière. Gilles Jobidon a reçu le prix Robert-Cliche 2003 pour son premier roman, La route des petits matins.


Par ailleurs
Réal Ouellet (Lettres 1960), professeur retraité de la Faculté des lettres
Éditions L’instant même – 126 pages

Après avoir publié de nombreux livres savants sur le roman et la relation de voyage, Réal Ouellet s’est lui-même mis à l’écriture romanesque. Son second recueil de nouvelles présente une douzaine de personnages originaux et bien dessinés, qui vont de l’écrivain fantôme chargé de pallier les pannes de romanciers bien établis, jusqu’au trentenaire apprivoisant la vie et la mort avec sa vieille tante.


Les jours où je suis né
Claude Vallières (Musique 1981 ; Pédagogie pour l’ens. au primaire 1983), chargé de cours
à la Faculté de musique
Éditions Vents d’ouest – 160 pages

Ce membre du groupe vocal La Bande magnétik et auteur d’ouvrages sur la pédagogie musicale publie un premier recueil de nouvelles. Des références musicales s’y remarquent, bien sûr, mais la première place revient à des histoires aigres-douces et à des personnages en quête d’identité et de passion.


Le réalisateur bienfaisant
Éric Demers (Statistique 1995 et 1997)
Fondation littéraire Fleur de Lys

Voici une occasion de lire votre premier roman virtuel. Déposé avec plusieurs autres écrits québécois et français sur le site de la Fondation littéraire Fleur de Lys, ce livre est disponible au www.manuscritdepot.com, où l’on peut en lire gratuitement un extrait ou en obtenir la version complète contre un don de 5$. Il met en scène un esprit venant en aide à diverses personnes.


Aux portes de l’Orientie
Alain Beaulieu (Rel. Industrielles 1984; Journalisme 1986; Philosophie 1987)
Éditions Québec-Amérique – 270 pages

Ce roman d’aventure propose un voyage dans un pays qui n’a d’imaginaire que le nom, où deux enfants vont tenter de retrouver leur père. Un superhéros maladroit, une fée grincheuse et des complices locaux viendront leur prêter main forte. Il s’agit du second roman jeunesse d’Alain Beaulieu, qui a aussi publié quelques romans pour adultes.


Tracer les marges de la Cité – 1627-1981
Martin Pâquet (Ens. au secondaire 1985 ; Histoire 1987 et 1995), professeur au Département d’histoire
Éditions Boréal – 317 pages

L’historien présente les résultats de son enquête, menée à Toronto, Moncton et Québec, sur la façon dont les catégories politiques d’étrangers et d’immigrants sont établies et ce qu’elles impliquent. Son horizon s’étend sur quatre siècles et son analyse est ponctuée de faits, dont plusieurs donnent froid dans le dos…


L’Île-des-Sœurs
Jacques Lacoursière, chargé de cours au Département d’histoire
Éditions de l’Homme – 272 pages

De son occupation amérindienne jusqu’à la fièvre immobilière qui s’est emparée d’elle au cours des dernières années, cette petite île au large de Montréal fournit un riche matériau au populaire historien. Comme son nom l’indique, le lieu a longtemps été propriété des religieuses (Congrégation de Notre-Dame). Vertu, politique et luttes environnementales sont au menu.


L’Économique de la santé et l’État providence
Gérard Bélanger (Sc. sociales 1967), professeur au Département d’économique
Éditions Varia – 281 pages

Voici un livre qui expose et explique simplement différents aspects économiques de notre système de santé: ses coûts croissants, la valeur d’une vie sauvée, le rôle de l’industrie pharmaceutique… Plus que pertinent en cette époque où la santé fait quotidiennement la manchette.

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Cancer du sein: imaginaire collectif contre vraie vie http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/cancer-du-sein-imaginaire-collectif-contre-vraie-vie-5/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     T errassée par le cancer, Ashley a subi une intervention chirurgicale qui lui a laissé une horrible cicatrice sur un sein. Sa vie sexuelle s’en trouve réduite à néant et son conjoint la quitte pour une nymphette qui exhibe son…

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Souffreteuse, elle reprend tant bien que mal son travail, mais ses collègues l’évitent et chuchotent dans son dos. Son patron, dont elle a déjà repoussé les avances, choisit une plantureuse et inexpérimentée collègue comme directrice des ventes, poste qui lui était destiné avant sa maladie.

Comble de malheur, Ashley découvre de la marijuana dans les poches de son fils et un test de grossesse dans la chambre de sa fille. Tous ces stress font planer le spectre d’une récidive du cancer sur la tête de notre héroïne.

Ce scénario est caricatural, bien sûr! Il n’est pourtant pas si éloigné des intrigues que nous servent bon nombre de romans Arlequin, films à l’eau de rose et téléromans –ces puissantes dynamos à images qui conditionnent notre perception du cancer du sein.

Depuis 20 ans, Elizabeth Maunsell et son équipe de l’Unité de recherche en santé des populations débusquent les croyances reliées au cancer du sein, les confrontent au vécu de centaines de femmes qui ont combattu ce mal et corrigent patiemment le tableau que l’imaginaire collectif a brossé de cette maladie.
 
Cette longue quête commence au début des années 1980 alors que la diplômée en sociologie se joint à l’équipe de Jacques Brisson, médecin et professeur à la Faculté de médecine, pour réaliser une étude sur les facteurs de risque de la détresse psychologique chez les patientes atteintes de cancer du sein.

Après son doctorat en épidémiologie, elle devient professeure, poursuit ses travaux dans le même domaine et, en 1995, publie une étude aux conclusions spectaculaires et intrigantes: sept ans après un cancer du sein, le taux de survie des femmes est presque 30% plus élevé si elles ont eu un confident pendant les premiers mois qui ont suivi le diagnostic. Tout médicament qui en ferait autant serait accueilli en triomphe par le monde médical.

La table était mise pour l’exploration des autres facteurs psychosociaux qui influencent la qualité de vie des femmes après un cancer du sein. Cette entreprise allait s’avérer une grande chasse aux mythes! En voici quelques-uns, et la réplique que leur a servie l’équipe d’Elizabeth Maunsell, à grands coups de données tirées de la vraie vie.

Le mythe de la mauvaise qualité de vie
«Si je m’en sors, ma qualité de vie sera misérable.»

Les femmes qui survivent à un cancer du sein retrouvent une qualité de vie comparable à celle des femmes de leur âge, a prouvé un suivi de 129 survivantes. Elles ne sont pas davantage hospitalisées, elles ne s’inquiètent pas plus de leur santé et elles ne souffrent pas plus de détresse psychologique que les autres femmes. «Nous avons interrogé ces femmes huit ans après leur diagnostic, mais d’autres études montrent qu’un tel retour à la normale survient même plus tôt, après deux ou trois ans», assure la chercheuse.

Même constat quant à leur appréciation du travail, de leur vie sociale et de leur vie conjugale. Seule ombre au tableau, environ 80% se disent satisfaites de leur vie sexuelle contre 92% dans le groupe témoin.

«Les traitements de chimiothérapie peuvent accélérer la ménopause chez les femmes pré-ménopausées, et la prise d’hormones de remplacement n’est pas recommandée aux femmes qui suivent un traitement pour le cancer du sein, souligne Elizabeth Maunsell. Il faudrait sans doute leur offrir du counseling afin de mieux les préparer aux changements qui peuvent survenir dans leur vie sexuelle.»

Le mythe de la discrimination au travail
«Ma vie au travail ne sera plus jamais la même.»

La rémunération, le pourcentage de travailleuses à temps partiel, le nombre d’heures travaillées, le taux de syndicalisation et le taux de congédiement sont similaires chez les survivantes du cancer du sein et chez les autres travailleuses québécoises. Seule différence relevée: trois ans après le diagnostic, 21% des femmes qui ont survécu au cancer du sein n’avaient plus d’emploi contre 15% chez les femmes du groupe témoin.

Dans la grande majorité des cas, l’arrêt de travail résultait d’un choix personnel, estime toutefois Elizabeth Maunsell. «Il se peut que des femmes qui retournent au travail après un cancer du sein vivent des moments difficiles et qu’elles en attribuent la cause à leur maladie, reconnaît-elle. Cependant, selon les mesures objectives que nous avons utilisées, le cancer du sein n’entraîne généralement pas de discrimination sous forme de changements négatifs ou involontaires dans la situation de travail.»

Le mythe de l’absentéisme
«Je devrai m’absenter souvent du travail.»

Trois ans après leur maladie, les femmes qui ont eu un cancer du sein ne s’absentent pas davantage du boulot que les autres travailleuses. Ce n’est que pendant l’année qui suit le diagnostic que les chercheurs ont noté une grande différence entre les deux groupes. Cette différence s’estompe pendant la deuxième année et disparaît complètement lors de la troisième année. «C’est rassurant pour les femmes qui ont eu un cancer du sein et également pour les employeurs», commente Mme Maunsell.

Le mythe de la récidive
«J’aurais l’esprit plus tranquille si je me faisais enlever tout le sein.»

La mastectomie partielle est associée à moins de détresse psychologique que l’ablation complète d’un sein, chez les femmes de moins de 50 ans. Chez les plus âgées, le contraire prévaut. «Nous ignorons la cause de cette différence, mais l’image corporelle est souvent primordiale chez les femmes plus jeunes», avance la chercheuse.

La mastectomie totale ne protège pas davantage contre une récidive du cancer, précise-t-elle. D’ailleurs, chez les patientes qu’elle a interviewées au cours des 20 dernières années, la proportion de celles qui ont subi une mastectomie partielle est passée de 36% à 82%.

Le mythe du stress

«J’ai vécu tellement d’événements stressants que mon cancer pourrait me coûter la vie.»

Les données montrent qu’il n’existe aucun lien entre le nombre et la gravité des événements stressants survenus dans les cinq années précédant un diagnostic de cancer et le risque de mortalité dans les sept années qui suivent le diagnostic.

«Nos résultats ne signifient pas qu’il n’existe pas de lien entre le stress et l’apparition d’un cancer, précise Elizabeth Maunsell. On n’a pas d’information là-dessus. Par contre, le fait d’avoir vécu de nombreux événements stressants ne semble pas affecter les chances de survie des femmes qui ont eu un cancer du sein.»

Le mythe de l’abandon
«Mon conjoint va me quitter.»

Le taux de séparation à court et à long terme n’est pas plus élevé chez les femmes qui ont eu un cancer du sein. Une analyse plus détaillée révèle même que les séparations surviennent surtout chez les couples dont la relation était précaire avant le diagnostic de cancer.

«Le cancer du sein affecte aussi les couples unis, mais les conjoints qui s’entendent bien au moment de l’annonce de la maladie réussissent à composer avec la situation ou trouvent de l’aide pour y faire face», constate la chercheuse.

En fait, peu de couples jugent que cette maladie a eu un effet dévastateur sur leur relation: dans seulement 1% des cas, les deux partenaires s’accordent à dire que le cancer du sein les a éloignés alors que, dans une proportion de 42%, ils estiment que la maladie les a rapprochés.

La peur et la force

Au cours des dix dernières années, l’incidence du cancer du sein s’est stabilisée au pays. On estime maintenant qu’une femme sur neuf en sera atteinte au cours de sa vie.

Grâce à un dépistage plus serré et à l’amélioration des traitements, la mortalité attribuable à cette maladie a régressé de plus de 2% par année depuis 1993. Le taux de survie s’établit maintenant à 88% sur cinq ans et à 80% sur dix ans. Les statistiques sont encore plus encourageantes lorsque la tumeur est découverte à un stade précoce. Autre élément important, les femmes sortent moins mutilées qu’auparavant de cette épreuve.

Malgré tous ces gains et malgré ses propres travaux qui portent à penser que le cancer du sein «est moins pire que ce qu’on pourrait penser», Elizabeth Maunsell constate que cette maladie fait toujours aussi peur.

Elle-même avoue la craindre davantage aujourd’hui qu’à ses débuts parce que l’âge est un des principaux facteurs de risque et que plusieurs de ses proches ont eu un cancer. «Ma connaissance de la maladie n’est pas que livresque.»

Ses rencontres personnelles avec des centaines de femmes qui ont affronté le cancer du sein lui ont cependant permis d’apprivoiser certaines de ses craintes. «Ce que nous racontent ces femmes est parfois très triste, mais je suis toujours renversée par la force dont elles font preuve. Pour mon équipe et pour moi, ces échanges sont un enrichissement.»
 
Pourtant, insiste la chercheuse, il ne faut pas se leurrer: il n’y a pas de beau cancer.

«Je souhaite ne jamais avoir de cancer, mais si ça devait arriver, je préférerais que ce soit un type de cancer qu’on connaît bien et pour lequel il existe des traitements efficaces. Comme certains cancers du sein.»

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En un éclair http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/en-un-eclair-36/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid 500 000$ POUR L’IMMERSION FRANCOPHONE

    Grâce à un don de 500 000$ de la Fondation Molson, représentée par Andrew T. Molson, quatre bourses de 5000$ seront remises chaque année à des Canadiens anglophones désireux d’entreprendre des études en français à…

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500 000$ POUR L’IMMERSION FRANCOPHONE

    Grâce à un don de 500 000$ de la Fondation Molson, représentée par Andrew T. Molson, quatre bourses de 5000$ seront remises chaque année à des Canadiens anglophones désireux d’entreprendre des études en français à l’Université Laval. Ces «Bourses d’immersion francophone de la Fondation Molson» couvrent tous les programmes d’enseignement offerts à l’Université, soit plus de 350. La première récipiendaire est Laura Hominick, de Riverview au Nouveau-Brunswick, qui vient d’entreprendre un baccalauréat en physique à la Faculté des sciences et de génie, à l’automne 2005.

BÂTIR NOTRE AVENIR COLLECTIF

    Au cours d’une cérémonie marquant le 25e anniversaire de son programme de bourses de doctorat, la Fondation a remis plus de 180 000$, puisés à même les dons faits au Fonds des priorités émergentes, à des étudiantes et des étudiants de l’Université, sous forme de bourses d’études.

Les boursiers 2004-2005 sont :
    Onil Bergeron, Sciences forestières
    Michæl-Arno Cantinotti, Psychologie
    Xue Fu, Économique
    Patrick Gingras, Aménagement du territoire
    et développement régional
    Julie Goulet, Nutrition
    Nataliya Kramar, Linguistique
    Chantal Lacasse, Science politique
    Maryvonne Le Saux, Pharmacie
    Guy Lebœuf, Psychologie
    Chantal Mireault, Psychologie
    Éric Plante, Médecine expérimentale
    Wim Remysen, Linguistique
    Annie Sanscartier, Psychologie
    Madeleine Stratford, Linguistique
    Olivier Turbide, Lettres
    Vanessa Viera, Biologie

JEAN TURMEL VOIT LOIN, TRÈS LOIN


Jean Turmel évolue dans les hautes sphères du domaine financier, mais cela ne l’empêche pas de porter son regard vers d’autres sphères, encore plus hautes. Cet homme avisé se passionne en effet pour l’astronomie.

Grâce à son don de 100 000$, le Fonds Jean-et-Lorraine-Turmel en astrophysique vient de doter l’Observatoire du Mont-Cosmos de l’Université Laval  d’un nouveau télescope qui permet désormais aux étudiants et à la population de se rapprocher de l’infini. L’Observatoire est situé à Saint–Elzéar (Beauce).

L’EXPÉRIENCE AU SERVICE D’UN PROJET DE TAILLE

    En septembre dernier, le président et chef de la direction de la Fondation de l’Université Laval, Michel Lamoureux, annonçait la nomination de David Armour, jusqu’à tout récemment président et chef de la direction de la Fondation médicale canadienne, au poste de conseiller principal, Développement des sciences de la santé.

David Armour est reconnu comme un pilier de la philanthropie au Canada, plus particulièrement dans le secteur de la santé. Au cours des dernières années, M. Armour a notamment été président de Centraide Canada, directeur régional de la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario et responsable de la mise en place d’une stratégie Internet pour la United Way of America à Washington.

À titre de conseiller principal, M. Armour sera responsable de la mise en œuvre de la stratégie de développement et de financement du futur Complexe intégré de formation en sciences de la santé de l’Université.

Ce complexe, dont les travaux de construction débuteront à l’été 2006, est un projet novateur et unique au Canada. Il réunira sous un même toit les facultés de médecine, de pharmacie et de sciences infirmières. Ce pavillon de formation intégrée favorisera la formation interdisciplinaire des professionnels de la santé.

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Un pavillon «vert» et tout en bois http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/un-pavillon-vert-et-tout-en-bois-6/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     Si les deux tours du World Trade Center avaient eu une structure en bois, comme le nouveau pavillon d’enseignement et de recherche en génie du bois de l’Université, des centaines de vies auraient été épargnées, le 11 septembre 2001.…

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Ce n’est pas pour cet attribut particulier, toutefois, que le plus récent pavillon du campus a été construit presque entièrement en bois: charpente, revêtement extérieur, murs, plafonds. L’objectif était de montrer tout ce qu’on peut faire aujourd’hui avec ce matériau, notamment grâce aux recherches effectuées par les professeurs et les étudiants qui occupent maintenant ces locaux.

Construit au coût de 22 millions$, le pavillon Gene-H.-Kruger a été financé à 85% par le gouvernement du Québec. Il héberge depuis septembre une centaine d’étudiants des trois cycles en génie et en sciences du bois, ainsi que huit professeurs associés à d’autres chercheurs universitaires et industriels au sein du Centre de recherche sur le bois. Le nouvel édifice loge également la Chaire de recherche industrielle du CRSNG sur les bois d’ingénierie structuraux et d’apparence (CIBISA).

Toute cette expertise compose le plus important noyau de recherche de pointe en transformation du bois dans l’est du pays et l’un des éléments majeurs d’un consortium de recherche sur le bois regroupant quatre universités canadiennes et l’institut privé Forintek Canada.

Jusqu’à cette année, la formation et la recherche se faisaient, un peu à l’étroit, au pavillon Abitibi-Price. Dans les nouveaux laboratoires et ateliers équipés de la toute dernière technologie, la capacité de recherche sera considérablement augmentée, souligne Michel Beaudoin, directeur du programme de baccalauréat en génie du bois, chercheur et responsable facultaire du projet.

Le nouvel immeuble de 8 000 m2 a été érigé juste à l’ouest du pavillon Abitibi-Price, en bordure du boulevard du Vallon. Les deux édifices sont d’ailleurs reliés par un vaste corridor baigné d’une lumière naturelle qui fait ressortir les teintes chaudes des poutres en pure épinette noire du Québec. Cette lumière naturelle éclaire aussi tous les locaux du pavillon, fruit d’une conception qui respecte les critères d’un édifice à développement durable.

Sauf une exception à Vancouver, il s’agit du seul édifice public au Canada pouvant être étiqueté à la fois «vert» et «tout-en-bois», précise l’architecte André Moisan (Architecture 1969) du consortium Gauthier-Galienne-Moisan qui a réalisé les plans et devis du projet.

Choisir le bois

Ce choix du tout-en-bois était incontournable, relate Michel Beaudoin: «Notre mission est de former des ingénieurs et des chercheurs qui vont aider le Québec à ajouter de la valeur aux traditionnels 2 x 4 qui sortent de ses usines, tout en optimisant l’utilisation d’une ressource naturelle moins disponible qu’auparavant. Il allait de soi de nous donner une vitrine pour montrer tout ce qui peut résulter de l’ingénierie du bois.»

Au premier coup d’œil, le revêtement extérieur de l’immeuble, en planches d’épinette usinées teintes en gris, n’a pas vraiment l’air de bois.

Mais à l’intérieur, tout dégage cette chaleur si particulière au bois, depuis le revêtement d’érable recouvrant les panneaux de particules de peuplier-faux tremble des murs, jusqu’aux planchers en lamelles de bois franc des bureaux, en passant par les poutrelles en I des plafonds dans les ateliers, les panneaux d’agglomérés utili­sés comme parement dans la section des laboratoires, les bandes de protection en pin blanc sur certains murs et les panneaux en érable massif de la salle de conférence.
 
Ce qui frappe le plus, toutefois, c’est la structure, très apparente dans la partie publique de l’immeuble.

Les poutres qui s’entre­croisent sont truffées de pe­­tits nœuds étonnamment rapprochés les uns des au­tres. C’est que ces pièces sont constituées de cœurs d’épinettes noires, lamellés-collés selon une technique conçue récemment dans les laboratoires du pavillon Abitibi-Price. «L’épinette noire fournit le bois de charpente le plus solide du Québec, et le cœur est la partie la plus résistante de l’arbre», explique M. Beaudoin Pour lui, cette essence n’a donc rien à envier au sapin de Douglas de l’ouest du pays ou aux autres matériaux généralement utilisés en construction.

Mieux que le métal

«En comparaison du métal, poursuit-il, le bois est très résistant par rapport à son poids, et il a une longue portée, ce qui permet de l’utiliser pour faire de grandes arches, par exemple.»

Meilleur isolant que le métal ou le béton, le bois a aussi des qualités méconnues en cas d’incendie. Sa résistance pendant qu’il brûle en fait un matériau moins redouté des pompiers que le métal, selon M. Beaudoin. Pour sa part, André Moisan a vu des immeubles complètement détruits par un incendie, mais dont l’ossature de bois tenait encore debout. «Dans le cas du lamellé-collé, dit-il, cette résistance est encore plus grande.»

Le bois n’en demeure pas moins un matériau combustible, et les concepteurs du pavillon ont dû en tenir compte: deux étages seulement, nombre impressionnant de gicleurs et de boyaux d’incendie, accès pour les pompiers tout le tour de l’édifice, système d’alarme relié directement à la caserne…

La principale caractéristique verte du pavillon Kruger tient juste­ment au fait qu’il est en bois. Comme l’indique M. Moisan, la transformation du bois requiert beaucoup moins d’énergie que la fabrication de l’acier et du béton, un gain net pour l’environnement.

À ce premier aspect vert, s’ajoutent une multitude d’efforts, par exemple lors du choix des matériaux: pas de bois traité chimiquement, composante recyclée dans le gypse, vernis respectant les normes greenseal d’émission de composés volatiles, etc.

Penser vert, penser humain

Les aspects écologiques les plus spectaculaires ont été apportés grâce au concours du Groupe de recherches en ambiances physiques (GRAP), lié à l’École d’architecture de l’Université Laval.

Sur le plan de l’éclairage, par exemple, tout a été conçu de façon à réduire au minimum le besoin de lumière artificielle, depuis l’orientation pour recevoir le plus possible d’ensoleillement le matin grâce à une généreuse fenestration et de longs puits de lumière, jusqu’aux brise-soleil en verre givré installés sur les murs extérieurs et laissant passer tout le spectre solaire sans être transparent, pour éviter l’éblouissement et la surchauffe en été.

En plus des gains énergétiques qu’il apporte (moins de chauffage l’hiver, moins de climatisation l’été), l’éclairage naturel est bénéfique sur le plan humain, souligne Claude Demers, chercheuse au GRAP. «Il augmente la performance au travail, dit-elle. Biologiquement, nous avons besoin d’être en relation avec l’extérieur, d’avoir conscience de la période du jour. De plus, certaines tâches requièrent un éclairage assez fort, mais plus doux que la lumière artificielle.»

L’efficacité au travail (productivité et absentéisme) est aussi favorisée par une ventilation naturelle, fait valoir André Potvin, autre chercheur du GRAP qui a collaboré au projet.

Dans le pavillon Kruger, les fenêtres peuvent être ouvertes sans que cela ne nuise au système hy­bride de ventilation mécanique. En outre, des ouvertures judicieusement placées sur deux façades opposées permettent une ventilation transversale naturelle, et des extracteurs d’air installés aux puits de lumière font office de persiennes, évacuant l’air chaud qui monte du plancher par convexion. Cet effet de cheminée crée un mouvement d’air rafraîchissant même lorsqu’il n’y a pas de vent.

«C’est un peu un retour aux techniques anciennes, convient M. Potvin, mais sous la forme d’une nouvelle technologie raffinée, mesurée et calibrée dans les laboratoires du GRAP.»

Côté thermique, le nouveau pavillon est équipé de trois capteurs solaires passifs, bien visibles sur la façade du Vallon. Il s’agit de grands panneaux noirs percés de minuscules interstices laissant entrer l’air frais qui, emprisonné entre le panneau et le mur, se réchauffe jusqu’à 18°C avant de parvenir à la salle
mécanique.

Grande économie d’énergie

Au total, le pavillon Kruger offrirait une économie d’énergie de l’ordre de 32% par rapport à un bâtiment modèle de référence, estime l’architecte André Moisan. Déjà, la nouvelle construction a reçu un prix d’excellence (Contech 2005, catégorie «développement durable») et on s’attend à ce qu’elle soit admise à une subvention dans le cadre du Programme d’encouragement aux bâtiments commerciaux, de l’Office de l’efficacité énergétique du Canada (exigeant une économie d’énergie d’au moins 25%).

Une bâtisse qui préfigure les nouvelles tendances en construction d’édifices publics? Chose certaine, les architectes doivent de plus en plus respecter certains critères de conception d’édifices verts dans leurs plans et devis, assure M. Moisan, et le pavillon Kruger en est un bel exemple.

Pour ce qui est de l’aspect tout-en-bois, le projet aura contribué à augmenter l’expérience de l’industrie québécoise de la construction, moins familière que les Scandinaves et les Britanno-Colombiens avec les particularités de ce type de bâtiments.

Et surtout, il aura démontré que le bois peut être utile, en construction, sous d’autres formes qu’un simple madrier: il y a donc de l’avenir pour les ingénieurs et chercheurs qui innovent en ce sens.

D’ailleurs, le taux de placement des étudiants en génie du bois est de… 100%!

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UN CAMPUS EN PLEINE ÉVOLUTION

Si vous revenez sur le campus après quelques années d’absence, il y a de bonnes chances que l’endroit où vous aviez coutume de garer votre auto soit occupé par… un édifice.

Depuis 15 ans, en effet, une dizaine de bâtiments ont vu le jour ou sont en construction sur les terrains de la cité universitaire. Et c’est loin d’être fini! Le plan directeur déposé par la Commission d’aménagement de l’Université Laval (CAMUL), en février dernier, prévoit encore bien du développement.

Ce dynamisme doit beaucoup aux gouvernements qui investissent dans la modernisation des infrastructures d’enseignement et de recherche, mais également aux dons consentis par des entreprises et des individus. Dans le cas du pavillon Gene-H.-Kruger, la papetière Kruger a versé une contribution majeure dans le cadre de la campagne De toutes les révolutions.

Parmi les constructions des dernières années, quatre projets majeurs se démarquent, avec des investissements globaux de 82 millions$ qui ont permis d’ajouter près de 70 000 m2 de superficie au bâti du campus: les pavillons contigus J.A.-de Sève (sciences sociales, de l’administration et de l’éducation) et La Laurentienne (formation continue), au nord de la tour des Sciences de l’éducation; l’Envirotron, un centre de recherche sur les produits horticoles, et son complexe de serres, à l’ouest de du Vallon; le pavillon multifacultaire Charles-Eugène-Marchand, qui abrite des laboratoires de recherche en sciences de la vie et de la santé, au coin de la rue de la Foresterie et de l’avenue de la Médecine; le pavillon Alphonse-Desjardins, un projet mené parallèlement à l’agrandissement et au réaménagement du pavillon Maurice-Pollack. Trois agrandissements et réaménagements importants ont aussi été réalisés, au coût de 75 millions$ (Palasis-Prince, Adrien-Pouliot et pavillon des services), sans parler de la nouvelle bâ­tisse d’Héma-Québec et de la seconde centrale d’eau refroidie.

Par ailleurs, les grues s’activent encore à l’extrémité nord du pavillon Alexandre-Vachon, où la structure imposante (9 800 m2) du futur immeuble du Centre d’optique, photonique et laser (COPL) attire les regards. Dès septembre prochain, les chercheurs y disposeront notamment de laboratoires à l’abri de tout empoussièrement permettant la microfabrication de composantes photoniques ainsi que de deux immenses tours de fabrication de fibre optique. Le COPL est le plus grand centre de recherche et de formation en optique-photonique au Canada. Son projet est évalué à 32 millions$.

Construit en 1957 dans la partie ouest du campus, le pavillon Ferdinand-Vandry fera pour sa part l’objet d’un réaménagement de fond en comble au cours des trois prochaines années. Les travaux, qui seront entrepris en mai 2006, doubleront presque la superficie du pavillon, ce qui permettra de regrouper sous un même toit les étudiants des facultés de médecine, de sciences infirmières et de pharmacie. Un stationnement intérieur est également prévu. Véritable centre intégré favorisant l’interdiscipli­na­rité dans la formation en sciences de la santé, ce projet nécessitera à lui seul une injection de 72 millions$.

À cela, viendront s’ajouter un nouveau complexe de ser­res haute performance de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation sur près de 5 000 m2 à proximité de l’Envirotron (15,6 millions$, à compter du printemps prochain) ainsi que de nouvelles installations alimentaires au pavillon De Koninck, dont une aire de consommation de 250 places entre les murs d’un tout nouveau bâtiment dans la cour intérieure de l’édifice. Déjà fort avancé, ce projet doit être complété en mars.
Et toute cette effervescence ne semble pas près de se tarir.

Si l’on se fie au plan di­recteur d’aménagement de la CAMUL, cinq nouveaux grands chantiers seront mis en marche au cours des prochaines années. Il y aura encore des constructions, mais aussi plus d’espaces verts, moins de surface de stationnement, à la longue, et une meilleure gestion de la circulation automobile, piétonnière et cycliste. La priorité sera accordée au développement de la vocation résidentielle de l’extrémité nord-est du campus (le secteur de l’avenue Myrand), où des étudiants des trois cycles pourront se loger avec leurs familles.

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Des retombées… révolutionnaires! http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/des-retombees...-revolutionnaires-37/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     Chaque année, la Fondation de l’Université Laval tient son assemblée générale annuelle en octobre. C’est l’occasion de rendre public le rapport annuel qui fait état des résultats de l’exercice financier précédent. Pour l’année 2004-2005, la présidente du conseil d’administration,…

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e Élisabeth Pinard, et le président et chef de la direction, Michel Lamoureux, étaient particulièrement fiers d’annoncer une progression des revenus de souscription de 61%.

«Ces chiffres démontrent que le virage entrepris par la Fondation a été réalisé avec succès, en réponse aux besoins de financement privé de l’Université, estime Élisabeth Pinard. Une campagne de financement comme celle que nous menons, baptisée De toutes les révolutions, représente des retombées extraordinaires.»

De nombreux étudiants et professeurs en bénéficient directement, soit parce qu’ils reçoivent une bourse d’études, soit parce qu’ils voient leurs projets de recherche financés. «La collectivité est aussi bénéficiaire de ces mêmes retombées, rappelle Michel Lamoureux. Les projets financés dans le cadre de la campagne profitent de multiples façons à la région immédiate, mais aussi à la province, au pays, tout en rayonnant bien au-delà de nos frontières. C’est ainsi que l’Université peut véritablement jouer son rôle d’université citoyenne.»

Essentiel au développement

Le recteur de l’Université, Michel Pigeon, s’est réjoui de ces résultats et a tenu à rappeler à quel point le financement privé constitue un élément essentiel du développement de l’Université. «C’est une solution porteuse d’avenir, affirme-t-il. De toutes les époques, les campagnes de financement ont contribué à promouvoir le développement des universités, la nôtre y compris. Aujourd’hui plus que jamais, l’équation financement privé/développement est une réalité avec laquelle nous travaillons. Je peux affirmer que la passion que nous partageons tous à l’égard de notre université a des retombées tangibles, concrètes, pour le plus grand bénéfice de l’ensemble de la communauté universitaire. L’apport de la Fondation à la vie universitaire a été substantiel, une fois de plus.»

En effet, pour l’année 2004-2005, la Fondation a versé 7,8 millions$ à l’Université, dans les fonds d’investissements étudiants, les bourses aux étudiants, les fonds d’enseignement et de recherche facultaires et divers fonds particuliers, de même que dans le sport étudiant et le soutien aux activités du milieu.
 
«La campagne de financement De toutes les révolutions est à l’image de notre université: innovatrice et créative, ajoute le recteur. Tous ensemble, nous la menons avec la conviction profonde que son succès élargira encore plus les horizons vers lesquels l’Université pourra diriger ses actions et, ainsi, assumer pleinement le rôle qui est le sien.»

Au chapitre des nominations, soulignons que Me Élisabeth Pinard, associée au cabinet d’avocats Lavery, de Billy, a été réélue au poste de présidente du conseil d’administration de la Fondation pour une troisième année et que Régis Labeaume, président-directeur général de la Fondation de l’entrepreneur­ship, occupera dorénavant le poste de vice-président.

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Quand math ne rime pas avec plate http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/quand-math-ne-rime-pas-avec-plate-7/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     Jean-Marie De Koninck porte de nombreux chapeaux. Père fondateur de l’Opération Nez Rouge, analyste télé lors d’épreuves internationales de natation, entraîneur de l’équipe de natation du Rouge et Or…

Au point qu’on en oublie parfois l’essentiel: Jean-Marie De Koninck…

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Au point qu’on en oublie parfois l’essentiel: Jean-Marie De Koninck est avant tout un mathématicien, un bon professeur de maths et un communicateur scientifique hors pair. Il l’a d’ailleurs prouvé à titre d’animateur de la série télévisée C’est mathématique!.

Sa passion des maths donne maintenant naissance au projet SMAC –Sciences et mathématiques en action. L’équipe SMAC, formée par un groupe d’étudiants dirigés par Jean-Marie De Koninck, propose un remède à toutes nos craintes mathématiques dans une opération en trois temps: un spectacle-conférence, un jeu multimédia et un site Web.

La fièvre des mathématiques

D’abord, le spectacle. ShowMath a entrepris cet automne une grande tournée qui le mène d’écoles secondaires en universités, en passant par différents cégeps. «Le but n’est vraiment pas d’enseigner, mais bien d’intéresser les gens aux maths», souligne M. De Koninck.

Lors de ces conférences-spectacles, le professeur démontre par a+b que les mathématiques sont présentes dans les moindres recoins de nos vies et qu’elles sont amusantes pour le commun des mortels. Ses propos sont appuyés par des animations, des vidéos et des sketches humoristiques du Duo Tang.

Second produit de l’équipe SMAC: le jeu multimédia interactif Math en jeu, qui sera disponible sur le site www.smac.ulaval.ca cet hiver. Grand public et élèves du secondaire pourront ainsi plonger dans un univers fantaisiste où les mathématiques sont la clé de la victoire. On y trouve des centaines de questions de tous les niveaux, qui forcent les joueurs à rivaliser d’audace et de stratégie pour accumuler des points.

«La victoire ne repose pas seulement sur les connaissances puisque certaines cases proposent des jeux d’adresse, prévient Jean-Marie De Koninck. De plus, les joueurs peuvent provoquer un adversaire en duel et prendre des raccourcis.»

Enfin, l’équipe SMAC invite le public à visiter régulièrement son quartier général sur le Web (toujours le www.smac.ulaval.ca). On peut y puiser de multiples renseignements sur les maths ou consulter la section portant sur l’actualité vue par un mathématicien.

À l’image de son instigateur, SMAC sort des sentiers battus pour mieux éveiller et renforcer l’intérêt de tous envers les maths et les sciences. L’initiative n’est pas étrangère à la baisse d’intérêt des jeunes pour la science, qui se traduit par une diminution des inscriptions dans les programmes universitaires de sciences et génie.

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Une Chaire d’actuariat bien financée http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/une-chaire-d-actuariat-bien-financee-38/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     Le 6 octobre dernier, l’Université Laval et sa Fondation ont procédé à la cérémonie de clôture de la campagne d’actuariat, une campagne couronnée de succès. Au total, plus de 2 millions$ ont été recueillis auprès de donateurs privés et…

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Le recteur de l’Université, Michel Pigeon, a profité de l’occasion pour rappeler les faits d’armes de l’École d’actuariat. «Ce sont des générations et des générations d’étudiantes et d’étudiants qui sont passées par notre École, a-t-il évoqué. Ils sont nombreux et occupent des postes clé sur le marché du travail. On les retrouve dans toutes les disciplines de l’actuariat, un peu partout dans le monde. L’Université est fière d’eux, car ils témoignent de la qualité de la formation qu’ils ont reçue chez nous, et plus encore, ils font la renommée de notre institution autant au niveau national qu’international.»

Afin de souligner la générosité de plus de 700 donateurs, la Faculté des sciences et de génie a dévoilé un tableau d’honneur qu’on peut admirer à l’entrée de l’École d’actuariat, au deuxième étage du pavillon Alexandre-Vachon.

Un nouveau fonds de bourses

En plus de présider cette campagne, Gaston Paradis a permis la création d’un nouveau fonds, grâce à un don généreux. Premier directeur de l’École d’actuariat de la Faculté de sciences et de génie de l’Université, M. Paradis croit fermement que la réussite scolaire doit s’accompagner d’un engagement social significatif.

Tout au long de sa longue et fructueuse carrière, il a en effet constaté que l’addition de ces deux aspects donnait aux professionnels une longueur d’avance. «L’actuaire n’est pas qu’une machine à calculer, explique-t-il. Dans la pratique, il ou elle collabore avec des employeurs, des syndicats, des dirigeants d’entreprises, etc. La capacité à bien communiquer est un outil essentiel.»
 
Afin de promouvoir l’excellence dans le rendement scolaire tout en favorisant l’engagement social, M. Paradis a fait un don significatif, ce qui a permis la mise sur pied du Fonds de bourses d’excellence Gaston-Paradis pour les étudiantes et étudiants inscrits au baccalauréat en actuariat de la Faculté des sciences et de génie.

Une belle façon d’avoir un impact direct sur l’avenir pour un homme qui a grandement par­ticipé à façonner l’enseignement de l’actuariat à l’Université.

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Le cancer du sein autour du monde http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/le-cancer-du-sein-autour-du-monde-9/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid LA SITUATION CHINOISE EN MUTATION

    En Chine, pays d’origine de Zhimin Fan (Épidémiologie 1995), les femmes ne sont pas toutes égales devant le cancer du sein. Celles qui habitent les grandes villes ont un meilleur accès aux…

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LA SITUATION CHINOISE EN MUTATION

    En Chine, pays d’origine de Zhimin Fan (Épidémiologie 1995), les femmes ne sont pas toutes égales devant le cancer du sein. Celles qui habitent les grandes villes ont un meilleur accès aux traitements courants tels que la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, en raison des assurances médicales dont elles bénéficient.

Quant aux Chinoises des campagnes et des régions moins industrialisées, elles ne peuvent souvent compter que sur la chirurgie, sans espoir de recevoir des traitements complémentaires, faute de moyens financiers.

Cette maladie fait pourtant des ravages. «Il n’existe actuellement aucun système d’investigation épidémiologique du cancer du sein en Chine, mais on constate que son incidence croît d’année en année, dépassant celle du cancer du col de l’utérus», précise Zhimin Fan, directeur du département de chirurgie du cancer du sein du First Hospital of Jilin University, à Chanchung, dans le nord-est du pays.

Dans les trois villes les plus populeuses du pays, soit Beijing, Shanghai et Tianjin, le cancer du sein est même le cancer le plus fréquent chez la femme.

En Chine, les femmes ne disposent pas encore de programmes de dépistage d’envergure, déplore M. Fan. Elles découvrent elles-mêmes leur tumeur et c’est seulement alors qu’elles consultent leur médecin.

La situation a toutefois commencé à changer. Notamment avec la mise sur pied à Changchung, en 1992, du Bethune Laval Oncology Unit (BLOU). Cette unité, dont Zhimin Fan est le directeur adjoint, origine d’un programme de collaboration mis en place par Jean Couture, professeur à l’Université Laval.

«Ici, souligne M. Fan, nous sommes en mesure d’offrir à nos patients une approche intégrée, misant à la fois sur la prévention, le diagnostic, le traitement complet et les soins palliatifs plutôt que sur la seule chirurgie, comme c’était le cas auparavant.»

LE CANCER RÉGRESSE EN FINLANDE

    La Finlande est l’un des deux pays de l’Union européenne, avec l’Autriche, à avoir réussi à réduire de 15 % la mortalité causée par le cancer entre 1985 et 2000, nous apprend Jean-François Grenier (Médecine 1983, Administration 1989).

«La médecine de haut niveau, accessible à l’ensemble de la population, ainsi que les programmes de dépistage et la lutte féroce au tabagisme sont liés à l’atteinte de cet objectif», commente le médecin, qui dirige Schering Oy en Finlande, filiale du groupe pharmaceutique allemand Schering AG.

Toutefois, comme dans plusieurs pays occidentaux, le cancer le plus fréquent chez la femme est celui du sein (incidence * de 84 par 100 000 de population), ce qui représente près du tiers de tous les nouveaux cas de cancer. Il s’agit d’ailleurs de la première cause de mortalité par cancer chez la femme, dans ce pays, équivalant à 16 % des décès imputables à toutes les formes de cancer.

Les Finlandaises bénéficient, depuis 1987, d’un programme gratuit de dépistage du cancer du sein, et près de 90 % des femmes âgées de 50 à 59 ans y ont recours. De plus, elles ont accès à une couverture universelle de soins médicaux, incluant le soutien psychologique et social.

« Nous remarquons qu’un retour au travail précoce est très courant », ajoute Jean-François Grenier, dont l’entreprise a développé et commercialisé un traitement auxiliaire du cancer du sein, le BONEFOS®. Ce traitement, né en Finlande, fait actuellement l’objet d’une vaste étude qui vise à corroborer au Canada et aux États-Unis les résultats obtenus en Europe.
* Nouveaux cas détectés, par an

BELGIQUE : DÉPISTAGE ET SOINS GRATUITS

    Selon Gilles Faron (Médecine 1996; Épidémiologie 1998), environ une Belge sur 11 sera un jour confrontée au cancer du sein (au Canada, le ratio est de un sur neuf).

«Ce type de cancer est de plus en plus fréquent et son incidence augmente avec l’âge», souligne le médecin bruxellois spécialisé en obstétrique et en grossesses à risques à l’hôpital Brungmann, l’un des établissements du Réseau mère-enfant de la francophonie.

Toutes les femmes de Belgique qui ont entre 50 et 60 ans sont convoquées aux deux ans pour une mammographie. Ce dépistage d’envergure nationale est entièrement gratuit, comme d’ailleurs tous les soins de santé. «Mais ce dépistage n’est pas parfait, prévient M. Faron. Nous remarquons que la participation des femmes au programme n’a rien d’une routine et qu’il tarde à s’implanter dans les moeurs belges.»

Côté soutien, les personnes atteintes peuvent compter sur de nombreuses associations d’aide, dont la plus importante est «Vivre comme avant», mouvement né aux États-Unis et qui existe actuellement sur les cinq continents sous diverses dénominations. De plus, dans les centres où de nombreux cancers du sein sont traités, des psychologues sont accessibles aux patientes avant et après l’intervention chirurgicale.

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500 000$ pour Managers sans frontières http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/500-000$-pour-managers-sans-frontieres-39/ Fri, 09 Dec 2005 05:00:00 +0000 http://testguid     En septembre passé, la Faculté des sciences de l’administration annonçait la création d’un programme de formation en développement international et action humani­taire, afin de répondre aux besoins pressants de professionnels de la gestion dans les organisations non gouvernementales. C’est…

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Les besoins financiers d’un tel programme sont grands et certains donateurs commencent à répondre favorablement. La Fondation de la famille Choquette, par le biais de son président-fondateur, Pierre Choquette (Génie chimique 1965), président du conseil de Méthanex, s’est engagée à verser un montant total de 500 000 $ afin que Managers sans frontières prenne son envol. Ce don a été fait dans le cadre de la campagne de financement De toutes les révolutions de l’Université.

Des besoins pressants

Avec la multiplication des conflits internationaux et des catastrophes naturelles, les ONG font face à une réalité de plus en plus difficile. Historiquement, elles ont donné la priorité aux aspects techniques des interventions effectuées. Cependant, le développement de ces organisations aux ressources limitées devant répondre à des besoins toujours croissants fait en sorte qu’il devient nécessaire d’accorder une plus grande place à l’aspect management de l’aide humanitaire.
 
Cette formation en développement international et action humanitaire est disponible sous deux formes à l’Université Laval. Une concentration mineure est offerte aux étudiants du baccalauréat en administration des affaires, alors qu’un microprogramme de 1er cycle s’adresse notamment aux titulaires d’un certificat en administration des affaires et aux personnes ayant des études ou une expérience jugées équivalentes.

Pour compléter leur cheminement, les étudiants devront participer à un stage interculturel humanitaire de trois à cinq mois. Ils mettront ainsi leurs connaissances à l’épreuve tout en réalisant des opérations concrètes sur d’importants projets en Asie, en Amérique latine et en Afrique.

Les premières ententes ont été conclues avec le Centre canadien d’études en coopération internationale (CECI), l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), l’Aide médicale internationale à l’enfance (AMIE) et le regroupement péruvien des centres régionaux de compétitivité. Des discussions se poursuivent avec plusieurs autres organisations.
 
Déjà, 15 personnes sont inscrites à la session d’automne 2005 et d’autres le sont pour la session d’hiver. Elles peuvent, à terme, entrevoir des carrières de chef de mission humanitaire, de gestionnaire de projet de développement et d’agent de développement international.

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