Archives des Hiver 2005 - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Wed, 04 May 2016 14:23:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 La victoire des entraîneurs http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/la-victoire-des-entraineurs-14/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La mission des entraîneurs du Rouge et Or ne prend pas uniquement sa source à la fontaine de la performance. Et même s’ils aiment gagner, ces travailleurs de l’ombre préfèrent donner à leurs étudiants-athlètes un stimulant extramusculaire à base de …

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    La mission des entraîneurs du Rouge et Or ne prend pas uniquement sa source à la fontaine de la performance. Et même s’ils aiment gagner, ces travailleurs de l’ombre préfèrent donner à leurs étudiants-athlètes un stimulant extramusculaire à base de dépassement, courage, honnêteté et fierté.

Le sport d’élite

Douze clubs Rouge et Or (athlétisme et cross-country, badminton, baseball, basketball, football, golf, natation, plongeon, ski alpin, soccer, triathlon, volleyball) se partagent le programme d’excellence sportive et leurs étudiants-athlètes s’entraînent quotidiennement au PEPS.

Un programme basé sur la poursuite de l’excellence et de la performance et qui vise à permettre aux étudiants de cheminer sur le plan académique. Un «effet d’entraînement», pour emprunter au slogan de la campagne publicitaire du PEPS, qui ne promet donc pas que la réussite sportive.

Et tous les entraîneurs se rejoignent dans ce désir d’inculquer à leurs étudiants-athlètes des valeurs qui s’élèvent au-dessus de la simple victoire, que Linda Marquis (entraîneure de l’équipe féminine de basketball) qualifie même d’«éphémère».

Partenariat et cogestion

Chaque club du Rouge et Or est constitué en corporation sans but lucratif. Un partenariat et une cogestion ont été conclus entre l’Université Laval et chacune des 12 corporations. L’Université demeure la gardienne des valeurs et la répondante officielle auprès des organismes de régie du sport universitaire et de toutes les institutions universitaires québécoises et canadiennes. Elle met à disposition ses installations sportives et soutient chaque club dans ses opérations quotidiennes.

De concert avec les conseils d’administration, elle recrute et sélectionne les entraîneurs et assure leur supervision. Elle veille au respect du réglement régissant les réseaux autant que ceux déterminant sa participation.

De leur côté, les corporations procèdent à la prospection de généreux partenaires privés, coordonnent les activités de financement et l’organisation des rencontres locales. De plus, elles signent les contrats des entraîneurs. Un modèle de partenariat et de cogestion qui s’est révélé particulièrement efficace, selon Gilles D’Amboise, directeur du Service des activités sportives.

Pourtant, une ombre, celle du statut des entraîneurs, ternissait quelque peu le tableau. «Cela fait des années, avoue Gilles D’Amboise, que nous étions conscients du problème et c’est pourquoi nous avons tout mis en œuvre pour remédier à la précarité d’emploi dont souffraient beaucoup d’entraîneurs.» Une précarité qui, selon Pascal Clément, a dû refroidir de nombreux athlètes dans leur ambition de devenir entraîneurs.

Traitement de pros

 «Nous avons revu l’ensemble du système qui régissait l’embauche des entraîneurs mais aussi leur évaluation en fin de contrat», souligne non sans fierté Gilles D’Amboise. L’objectif de l’exercice était d’offrir aux entraîneurs du Rouge et Or des conditions similaires à celles dont bénéficie le personnel professionnel de l’Université Laval, c’est-à-dire un salaire correspondant à leur compétence et l’octroi d’avantages sociaux.

Même si les entraîneurs tels que Dany Boulanger (23 ansde présence à l’Université) et Linda Marquis (20 ans d’ancienneté) clament bien haut qu’ils ne font pas «ce boulot pour de l’argent», il n’empêche qu’ils se réjouissent de cette forme de reconnaissance dont ils vont enfin bénéficier.

Par ailleurs, Gilles D’Amboise souligne combien le modèle actuel mis en place a été mûrement réfléchi et résulte d’une consultation tripartite entre les conseils d’administration des clubs, les entraîneurs et l’Université.

La refonte a été totale. De la sélection d’un entraîneur à la définition de ses tâches tout au long du contrat, l’ensemble du processus a été révisé. Résultat? Les critères de qualité se sont trouvés rehaussés surtout en ce qui concerne l’expérience de l’entraîneur.

De même, la grille d’évaluation de rendement des entraîneurs tout au long de leur contrat de trois ans comprend des fonctions de gestion, de contribution professionnelle, de développement régional et de tâches connexes. «Nous mesurons la performance d’une façon globale, précise Gilles D’Amboise. Et à la fin de chaque année, nous allons procéder à une évalutation en collaboration avec l’entraîneur lui-même.» Un gage de transparence et d’échanges fructueux.

 Adieu donc précarité et incertitude pour les pédagogues de l’école de la vie, qui vont enfin pouvoir former une relève et faire briller davantage les couleurs du Rouge et Or.

***

LANCER FRANC

La silhouette d’adolescente de Linda Marquis disparaît dans le cercle formé par ses joueuses de basketball. Nous sommes à l’entraînement et l’heure est aux explications des phases de jeu. Les visages attentifs des jeunes filles prouvent que ces moments de préparation sont d’une importance capitale.

Depuis 20 ans, l’ex-joueuse du Rouge et Or fait figure d’exemple, car rares sont les femmes à tenir ce rôle (en 2000, Sports Québec a évalué que quelque 28% d’entraîneures québécoises évoluent au sein de différentes fédérations sportives).
 
Non, la profession d’entraîneure ne représente pas une carrière de tout repos et exige bien de la passion (et une certaine dose d’abnégation) pour s’y délecter et trouver l’énergie nécessaire à sa bonne conduite. Certes, la notion de coaching dans une institution universitaire revêt d’autres valeurs à inculquer que la simple victoire d’un titre. «Donner et partager, c’est une chance et un perpétuel défi!», soutient Linda Marquis d’un large sourire.

Sa carrière d’entraîneure est jonchée de reconnaissances et d’honneurs; cependant, Linda Marquis a su conserver humilité et modestie, qui sont les marques d’un cœur généreux. «Semer des graines», faire grandir les jeunes étudiantes-athlètes et leur donner l’occasion unique de développer leurs compétences en inculquant les véritables valeurs humaines constituent le terreau de son existence d’entraîneure.

Et lorsque vient le temps d’expliquer «son style», l’entraîneure évoque la préparation et l’exécution. «On ne parvient à rien sans beaucoup de travail et de persévérance. Finalement, il suffit d’avoir confiance en soi-même», précise-t-elle en ajoutant que la meilleure façon de ne pas se tromper aura été de rester toujours authentique.

«Nous savons l’importance que nous avons pour les joueuses et l’influence que nous pouvons exercer», ajoute-t-elle. Une figure de modèle qu’elle ne réfute pas même si elle préfère garder une certaine distance. Car pour Linda Marquis, l’essentiel est de marquer des points dans toutes les phases de la vie.

SAUT DE PRÉCISION

L’œil attentif, Dany Boulanger suit les mouvements du jeune plongeur qui s’élance sur le tremplin pour effectuer un saut dans la piscine du PEPS. Le jeune guette le regard de son entraîneur qui lui indique ce qui ne va pas. Ils sont moins de 10 étudiants cet après-midi-là, à s’entraîner sous le contrôle avisé du maître clinicien des niveaux techniques.

«J’ai commencé le plongeon à 16 ans et j’ai entamé ici ma carrière d’entraîneur dans cette discipline en 1982. J’ai alors débuté à un rythme d’enfer, travaillant sept jours sur sept sans même m’en rendre compte!» avoue-t-il en précisant qu’aujourd’hui, il a quelque peu ralenti la cadence.

Naît-on bon plongeur ou le devient-on? «C’est vraiment un sport de précision qui requiert bien sûr une grande technique mais, en bout de ligne, le résultat vient avec ce que l’athlète a dans les tripes», répond-il. Vouloir en faire davantage, se donner à fond sans rien négliger de sa vie d’étudiant, voilà les principes d’un athlète qui réussit.

Une performance que l’entraîneur se doit d’encadrer: «J’ai besoin de communiquer avec les athlètes, d’être aussi cette oreille attentive qui peut conjurer leurs peurs ou aider à résoudre leurs problèmes». Et lorsque le doute s’abat sur lui, Dany Boulanger sait comment trouver les réponses: «Nous avons tendance à ne pas suffisamment observer ce qui se passe autour de nous. Et la plupart du temps la solution est là, juste devant nous. Il suffit d’observer et d’analyser.»

Dany Boulanger réfléchit beaucoup aux conséquences de ses actes et aux répercussions que son influence peut avoir auprès des étudiants plongeurs qu’il entraîne. «Le leardership est indispensable, mais c’est en partageant nos connaissances et en prodiguant nos conseils que se forge sous nos yeux le talent d’un athlète qui ira puiser au plus profond de lui-même le courage et la volonté, garants de son succès mais surtout de son intégrité et de son équilibre».

TOUCHER LE MUR

Nicholas Perron a un regard couleur de la mer des Caraïbes et une allure athlétique de jeune premier. Cette nouvelle recrue, promue depuis l’automne 2004 entraîneur-chef de l’équipe de natation du Rouge et Or, n’a pas froid aux yeux et entend bien laisser sa trace au sein de son club.

Le jeune trentenaire (à peine 31 ans!), passionné de littérature, est avant tout un nageur qui envisage son statut de coach comme un processus éducationnel et il n’hésite pas à affirmer que «le sport est un médium pour atteindre des objectifs». Le coordonnateur du programme d’excellence sportive de l’Université Laval, Gilles Lépine, dit de lui qu’il a «le logo du Rouge et Or tatoué sur le cœur!»

Il est vrai que Nicholas Perron a nagé pour le Rouge et Or de 1991 à 1996, année de son retrait de la compétition. Depuis cette époque, Nicholas Perron est devenu un rassembleur dans la région de Québec. Avant de rejoindre le Rouge et Or, il a été, durant huit années, l’entraîneur du Club de natation de compétition de Beauport, l’un des meilleurs clubs. Lorsqu’il parle de son sport, Nicholas Perron fait bien évidemment référence à la puissance, celle des bras, qui permet à l’athlète de «toucher le mur en premier». Il sait aussi «que l’on ne peut tout contrôler et que mon plus grand rôle est certainement d’apprendre aux athlètes à perdre et à gagner.»

Dans cet esprit, le jeune entraîneur ne manque pas de leadership: «Le leadership ne suffit pas. J’essaie au maximum de me servir de mon sens de l’observation, de demeurer ouvert et de tenter de contrôler les éléments extérieurs. Je suis un peu comme une éponge! Mais je crois aussi que l’on ne peut être entraîneur sans posséder cet amour de la compétition», conclut-il.

Certes, Nicholas Perron ne manque pas d’ambition. Avec son équipe, il entend bien faire briller le rouge et l’or aux Championnats du monde aquatique qui se dérouleront à Montréal, en juillet 2005, et montrer ainsi que le goût de la compétition, c’est aussi celui de gagner.

DRIBBLER AU FÉMININ

Sa femme l’affirme, «il a des ballons à la place des poumons» et un véritable cœur d’entraîneur qui bat au rythme du coaching depuis toujours.

Gardien des Aigles Bleus à l’Université de Moncton, Helder Duarte en deviendra l’entraîneur durant une période faste de sept ans au cours desquels il va parfaire son art du jeu et de la psychologie. En 1994, le hasard va le conduire à diriger l’équipe féminine senior du Dynamo de Québec. Très à l’aise avec les gars, l’entraîneur va découvrir toute la complexité d’une équipe féminine.

Pas facile de coacher des filles? Helder Duarte opine de la tête: «J’ai dû réapprendre le coaching! Parce que les filles ont toujours besoin de beaucoup d’encouragement et d’attention!» Avec doigté et patience, l’entraîneur de soccer sait qu’il peut faire des miracles avec son équipe, «mais cela exige beaucoup d’explications, de clarté et de transparence».

Et depuis huit ans, Helder Duarte inscrit son équipe féminine de soccer du Rouge et Or au tableau des finales: «Si j’obtiens des résultats, c’est parce que je suis toujours honnête et respectueux avec elles. Et c’est fou le feu sacré qu’elles démontrent sur le terrain!» Cœur, détermination et conviction constituent ses principaux atouts qui peuvent mener au succès.

Mais pour Helder Duarte, les succès sont vite oubliés. Demeure la tâche parfois délicate et ardue d’un entraîneur «qui doit d’abord être un bon communicateur et savoir établir des relations basées sur la confiance». Et les récompenses? Helder Duarte a l’œil qui se fait tendre: «Je pense vraiment apporter quelque chose à mes joueuses.» Pour preuve, elles sont nombreuses à revenir le voir pour lui signifier combien il a changé leur vie… en mieux!

PREMIER JEU

L’enfant prodigue est revenu au pays en 1996 en tant que coordonnateur à la défensive avant d’enfiler, en 2000, le blouson d’entraîneur-chef de l’équipe de football Rouge et Or. Un rôle qui convient à merveille à Glen Constantin, puisque pour la deuxième année consécutive, son équipe vient de remporter la Coupe Vanier face aux Huskies de la Saskatchewan.

Un travail qu’il n’accomplit pas seul, car le coach tient à rendre hommage, non seulement aux 80 athlètes, mais aussi aux 3 adjoints et 6 entraîneurs qui l’accompagnent. «Je suis un homme de défi», avoue celui qui a fait sa marque au poste de secondeur des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa avant de s’embarquer comme entraîneur pour les Gaiters de l’Université Bishop’s et de goûter à l’expérience américaine avec les Cougars de l’Université de Houston au Texas. Durant ces 10 dernières années, Glen Constantin n’a ménagé ni temps ni énergie auprès de son équipe qu’il considère comme sa famille.
 
Passionné par le jeu et les joueurs, il exige néanmoins beaucoup de «ses gars» en dehors du sport. Car les étudiants-athlètes ont des devoirs à faire et des défis académiques à relever pour franchir les verges qui les séparent du terrain: «Nous sommes ici pour former de bonnes personnes et leur permettre de se développer.»

Pour ce faire, ceux qui éprouvent des difficultés peuvent compter sur l’aide d’un «superviseur d’études». Formidable recruteur et fin stratège, Glen Constantin n’a pas son pareil pour repérer les bons athlètes. Toutefois, le candidat devra passer une évaluation de ses ambitions universitaires sans lesquelles le plus talentueux joueur ne foulera jamais le gazon du stade. Et à en juger par les succès que remporte le Club de football du Rouge et Or… le jeu en vaut la chandelle.

AU-DESSUS DU FILET

Quand on est très grand et qu’on déborde d’énergie, les choix s’imposent d’eux-mêmes. Tel a été le cas pour Pascal Clément, qui a commencé le volleyball à l’âge de 13 ans, sans jamais pouvoir s’en détacher. Et pourtant, au PEPS et dans les autres sphères sportives, on connaît l’entraîneur autant pour ses résultats brillants avec son équipe Rouge et Or que pour son amour du théâtre, de l’animation et du cirque.

 Et finalement, n’y aurait-il pas quelque parenté entre l’acteur qui transmet un message et l’entraîneur qui, lui aussi, envoie l’information? Depuis 1992, sur la scène universitaire, le talentueux entraîneur a conduit son équipe à accumuler durant cinq saisons successives des médailles d’or, d’argent et de bronze pour le Rouge et Or. Il a d’ailleurs remporté neuf titres d’entraîneur de l’année au Québec et été choisi comme entraîneur à l’échelle canadienne.
 
 «Un entraîneur doit connaître son sport mais aussi accompagner pédagogiquement ses joueurs», explique ce formidable stratège, toujours disponible pour son équipe, qui encadre ses joueurs avec un brin de paternalisme et se définit en toute franchise comme un grand émotif démontrant son contentement autant que son mécontentement: «Mais en vieillissant je suis arrivé à mieux me contrôler.

J’ai besoin d’échanger avec d’autres et avec mes adjoints notamment.» Son temps libre, il le consacre au montage vidéo numérique. Il utilise avec maestria toutes les nouvelles technologies pour filmer les matchs et les séquencer afin d’en produire un matériel pédagogique «très important» dans son travail.

«Je visionne tout. Pour chaque match, je consacre cinq heures à la vidéo. Cela permet de mieux comprendre les phases de jeu et de mieux préparer les rencontres», ajoute Pascal Clément, qui, devant sa table de montage, ressemble à s’y méprendre à un metteur en scène.

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Solution Oméga-3 http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/solution-omega-3-15/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Après avoir terminé la lecture de tous les rapports d’autopsies pratiquées pendant une période de quatre ans chez les Inuits du Groenland, Éric Dewailly, professeur au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval et chercheur à l’Institut…

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«Non seulement la mortalité due au cancer de la prostate est quatre à cinq fois plus faible qu’ailleurs, mais nous n’avons observé aucune tumeur latente alors qu’on en trouve chez 30% à 40% des hommes des autres populations», a constaté avec étonnement le professeur de la Faculté de médecine. Le seul rapport d’autopsie qui faisait état d’une tumeur maligne à la prostate renfermait une autre surprise: le taux d’oméga-3 du décédé était deux fois plus faible que la moyenne.

Voilà un autre élément de preuve à verser au dossier des fameux acides gras oméga-3, devenus les molécules de l’heure en matière de nutrition. Au cours des derniers mois, des chercheurs de l’Université Laval, qui ont entrepris de départager l’œuvre de la nature et la part du marketing dans l’engouement pour ces composés miracles, ont tiré des conclusions tout aussi probantes. Les oméga-3 détiendraient notamment la clé du paradoxe inuit.

 En dépit de leur très haut taux de tabagisme, de leur alimentation riche en graisses animales et de l’obésité galopante qui touche près de la moitié de leur population, les Inuits sont deux fois moins touchés que les autres Québécois par les maladies cardiovasculaires. Les chercheurs Éric Dewailly, Carole Blanchet, Suzanne Gingras et Simone Lemieux ont découvert pourquoi en comparant l’alimentation des Inuits à celle des Québécois du sud de la province: ces derniers consomment 10 fois moins de poisson.

«L’alimentation traditionnelle inuite, composée de mammifères marins et de poisson, constitue une démonstration, sur le terrain, des bénéfices des oméga-3 pour la santé, résume Éric Dewailly. Ces acides gras agissent comme un vaccin contre les maladies cardiaques, un vaccin dont les effets sont éphémères de sorte qu’il faut régulièrement renouveler la dose.»

L’esprit sain

Les effets préventifs des oméga-3 ne se limitent pas à la prostate et au cœur. On leur connaissait déjà des vertus pour prévenir la dépression et voilà qu’une équipe de recherche, dont fait partie Pierre Julien, professeur à la Faculté de médecine, vient de prouver que les victimes d’accident cardiaque qui gardent un bon moral après leur maladie présentent des taux d’oméga-3 presque 10% plus élevés que ceux qui sombrent dans une dépression majeure après leur sortie d’hôpital.

 En septembre, un jeune professeur de la Faculté de pharmacie, Frédéric Calon, faisait la démonstration qu’un régime alimentaire faible en oméga-3 risque d’amplifier les symptômes de la maladie d’Alzheimer. En utilisant des souris qui expriment un des gènes humains responsables de cette maladie, il a découvert qu’une faible concentration en DHA, un acide gras oméga-3, dans la ration des souris accentuait l’expression des symptômes de l’Alzheimer.

«Des études épidémiologiques antérieures avaient signalé que les populations humaines qui consomment beaucoup d’oméga-3 ont une plus faible incidence de cette maladie. Notre étude vient établir un lien de cause à effet dans cette relation», commente-t-il.

 Comme le corps humain est incapable de synthétiser des oméga-3, ils doivent forcément provenir de notre alimentation. Les premiers humains, qui vivaient autour des grands lacs africains, mangeaient poissons et crustacés en abondance, ce qui leur assurait un généreux apport en oméga-3. «Aujourd’hui, notre alimentation renferme de10 à 20 fois plus d’oméga-6 [présents dans les huiles végétales et dans les gras animaux] que d’oméga-3», constate le psychiatre David Servan-Schreiber (Médecine 1984), dont le best-seller Guérir a fortement contribué au phénomène oméga-3.

«Lorsqu’il y a carence d’oméga-3, l’organisme les remplace par des oméga-6, mais ces derniers induisent des réponses inflammatoires un peu partout dans le corps», signale-t-il. Les maladies cardiovasculaires, l’arthrite, l’Alzheimer, certains cancers, la dépression et les troubles bipolaires découleraient de la réaction provoquée par cette substitution d’acides gras.

Aliments miracles ou mirages?

De là à penser que les oméga-3 représentent la solution aux grands maux contemporains du corps et de l’esprit, il n’y a qu’un pas que beaucoup de personnes ont franchi, si on en juge par la montée en flèche des ventes de gélules d’huile de poisson.

Pourtant, avant les oméga-3, d’autres aliments miracles, qui promettaient santé et bonheur, se sont avérés des aliments mirages. Si le haut de la longue liste des nourritures terrestres auxquelles le genre humain a prêté des pouvoirs régénérateurs est occupé par des aliments qui ont fait leurs preuves au fil des siècles, le bas, lui, regroupe un amalgame éclectique de vitamines, de suppléments alimentaires et d’extraits de plantes aux mérites discutables.

«Chaque époque a eu ses aliments thérapeutiques, mais les plus récents s’en distinguent parce que ce ne sont pas des aliments mais des produits découplés de la nature», analyse Serge Genest, professeur au Département d’anthropologie.

Sans porter de jugement sur la valeur des gélules d’oméga-3, ce spécialiste de l’anthropologie de la santé explique leur succès par le fait qu’«elles représentent la réponse technique et instantanée de notre société scientiste aux problèmes techniques du corps machine. La publicité se charge de redonner une valeur symbolique à ces produits en faisant croire qu’ils renferment la puissance de la nature en condensé».

Dans ce contexte, il est difficile pour les gens stressés, anxieux, déprimés et portés sur la malbouffe de ne pas considérer ces gélules comme une potion magique. «Il est illusoire de croire que les oméga-3 peuvent nous apporter la santé et le bonheur, prévient David Servan-Schreiber. Une alimentation équilibrée est importante, mais il faut aussi travailler sur tous les aspects de notre vie qui font obstacle à notre bien-être.»

Changement de régime

Malgré cette mise en garde, David Servan-Schreiber persiste et signe: la déficience en oméga-3 est la dernière grande carence alimentaire du XXe siècle. «Elle s’est accentuée depuis 50 ans avec l’intensification du recours au maïs et au soya (riches en oméga-6 et pauvres en oméga-3) dans l’alimentation des animaux d’élevage.

Cependant, nous ne sommes pas condamnés aux gélules d’huile de poisson jusqu’à la fin des temps. «Pour rétablir l’équilibre, il suffirait de modifier l’alimentation des animaux dont nous nous nourrissons», propose-t-il.

Le professeur Yvan Chouinard, du Département des sciences animales, a prouvé que cette solution tenait la route sur le plancher des vaches. Le chercheur a démontré qu’en ajoutant 2 kilos de graines de lin (une bonne source végétale d’oméga-3) à la ration quotidienne d’un troupeau de vaches, il arrivait à doubler la concentration d’acide linolénique oméga-3 contenu dans leur lait.

Selon David Servan-Schreiber, il suffirait que 5% de la nourriture des bœufs, veaux, vaches, cochons et couvées soit constituée de graines de lin pour rétablir l’équilibre de la chaîne alimentaire en oméga-3 et les résultats sur la santé des populations humaines seraient spectaculaires. On pourrait espérer une diminution de 50% des maladies cardiovasculaires et autant sinon plus pour les troubles de l’humeur.

«On a tardé à identifier la carence en oméga-3 parce que c’est un déficit relativement récent, qui tue très lentement, sur une période aussi longue que 25 ans. Maintenant qu’elle a été mise en évidence, il me semble que les gouvernements ont l’obligation de corriger la situation en réglementant l’alimentation des animaux d’élevage, estime-t-il. C’est une question de santé publique!»

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Du sport à la politique http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/du-sport-a-la-politique-16/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     À six ans, Marc Lemay a sans doute été représentant de sa classe… «Je ne m’en souviens pas mais, chose certaine, j’ai été élu président de mon école primaire quand j’étais en cinquième année», reconnaît en riant celui qui vient …

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    À six ans, Marc Lemay a sans doute été représentant de sa classe… «Je ne m’en souviens pas mais, chose certaine, j’ai été élu président de mon école primaire quand j’étais en cinquième année», reconnaît en riant celui qui vient de faire son entrée à Ottawa comme député bloquiste d’Abitibi-Témiscamingue, à l’âge de 53 ans.

 Entre la petite école d’Amos et le Parlement fédéral, Marc Lemay (Droit 1974) n’a cessé de faire entendre sa voix. D’abord à l’Université Laval — où il a activement participé à trois grèves étudiantes, en plus d’être représentant de sa résidence, le pavillon Moraud — et ensuite comme avocat à la cour, de 1976 à 2004, où il a défendu d’innombrables clients du Centre communautaire juridique de l’Abitibi-Témiscamingue,à Amos.

Mais durant toutes ces années, il a surtout beaucoup parlé de vélo… Haut et fort. Organisateur de compétitions en Abitibi, puis président d’organismes et de comités cyclistes nationaux et internationaux, ses 30 ans d’activité en faveur des deux-roues sont notoires. «Le plus beau jour de ma vie, lance le fougueux personnage, c’est lorsque nous avons obtenu, en 1996, que le vélo de montagne fasse partie des disciplines olympiques aux Jeux d’Atlanta.»

Rarement impossible

Au cours de sa vie jalonnée de plaidoiries, que ce soit pour les étudiants, les inculpés ou les sportifs, Marc Lemay a pu mettre en évidence que le terme impossible est une notion très souvent inadéquate. «Dès que j’entends ce mot, je le remplace par “Ça ne sera peut-être pas facile”».

 L’avocat n’est pourtant pas naïf. Comme jeune cycliste, à la fin des années 60, il a vite compris que les podiums ne seraient jamais pour lui. «À ma première participation au Tour cycliste d’Abitibi, je suis arrivé 50e sur 50, et le Tour était commandité par Labatt 50: ça ne s’oublie pas!»

Marc Lemay n’y perd pas pour autant son amour du vélo. «L’Abitibi avait des cyclistes extraordinaires et je savais que je n’en ferais jamais partie, alors je me suis plutôt occupé d’organiser les compétitions». Sa force de conviction et sa débrouillardise le placent rapidement dans le peloton de tête des promoteurs du cyclisme.

 Voilà qui l’amène, en 1981, au conseil d’administration de l’Association cycliste canadienne. «J’étais le premier francophone à entrer là… et je ne parlais presque pas anglais: j’en ai pédalé un coup!» Performance couronnée de succès puisque, dès l’année suivante, ce fonceur devient président de l’Association –un poste qu’il occupera pendant 10 ans.

C’est à cette époque que Marc Lemay découvre le vélo de montagne… pour le défendre et non pour les sensations extrêmes que procure ce sport salissant! Entre 1991 et 2001, il préside la Commission de vélo de montagne de l’Union cycliste internationale (UCI), organisme où ne siège aucun autre Canadien. «Le vélo, c’était une affaire d’Européens qui ne juraient que par le cyclisme sur route.»

Au cours de son mandat, il s’appliquera à tailler au vélo de montagne, surtout populaire en Amérique du Nord, une vraie place parmi les épreuves cyclistes internationales. Et à donner la chance à des sites québécois de figurer au nombre des hauts lieux de compétition. Parmi ses bons coups: Coupe du monde au mont Sainte-Anne, Championnat du monde à Bromont, mais surtout, entrée du vélo de montagne aux Olympiques.

Circuit politique

Après des années de déplacements autour de la planète et de reconnaissances officielles (entre autres son intronisation au Temple de la renommée du cyclisme québécois à titre de «bâtisseur»), Marc Lemay se tourne vers la politique.

C’est qu’en plus de son engagement dans le sport international il a toujours poursuivi aussi bien son métier d’avocat que son engagement dans le développement de son coin de pays. «J’ai eu envie d’aller plus loin pour défendre les intérêts des gens d’Abitibi-Témiscamingue», explique-t-il. Le voici donc député fédéral sous la bannière du Bloc québécois et critique en matière de sport.

À la veille de son entrée aux Communes, en septembre dernier, le nouvel élu semblait déjà à l’aise dans son environnement. Son installation dans les impressionnants bâtiments de pierre, à Ottawa, lui rappelle pourtant l’émotion ressentie lorsque, jeune homme, il a mis les pieds à l’Université Laval, en 1971: «Tous ces pavillons et, surtout, la bibliothèque avec ses quatre étages de livres: c’est pas à Amos que j’aurais pu voir ça!»

 Moins impressionnable aujourd’hui, Marc Lemay n’a cependant rien perdu de son ardeur d’étudiant contestataire. Trente ans plus tard, tablant sur son expérience de plaideur convaincant et de régionaliste convaincu, et plus que jamais assuré que «ça ne sera peut-être pas facile, mais pas impossible», il prépare ses dossiers: assurance-emploi, infrastructures, soutien au sport amateur…

Gageons qu’à Ottawa, on ne tardera pas à entendre résonner sa voix!

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Penser le politique au XXIe siècle http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/penser-le-politique-au-xxie-siecle-25/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Premier département de science politique au Québec francophone, pionnier à plusieurs égards, longtemps le mieux connu du Québec au Canada anglais, voilà quelques traits caractérisant le demi-siècle passé du Département de science politique de l’Université Laval, esquissés à l’occasion…

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Et aujourd’hui? «Le Département jouit toujours d’une notoriété enviable, affirme sans ambages son directeur, François Blais. Il continue de se distinguer par l’organisation rigoureuse de son enseignement. Et ses professeurs, encore bien en vue à l’échelle nationale, participent toujours au débat public, que ce soit au sein d’associations, d’universités, de commissions d’étude,dans les médias ou par des publications de toutes sortes.» Des prises de position et des éclairages qui, parfois, dérangent…suivant ainsi la plus pure tradition de l’institution!

De la naissance

La première fois que le Département a dérangé, c’est justement au moment de sa création au sein de la Faculté des sciences sociales, en 1954. Il n’existait alors aucun département organisé de science politique dans les universités francophones du Québec, cette discipline étant considérée comme une branche de la sociologie. Le fondateur, Gérard Bergeron, venait ainsi de priver le Département de sociologie de la moitié de son effectif professoral en recrutant Léon Dion et Maurice Tremblay, ce qui entraîna une certaine résistance au sein de la Faculté.

En outre, le gouvernement de Maurice Duplessis ne voyait guère d’un bon œil «qu’une université vienne se mêler de politique», comme se souvient Vincent Lemieux, professeur émérite qui s’est joint au trio des fondateurs en 1960. Ce dernier, organisateur du colloque du 50e anniversaire, a passé 47 ans au service du Département, dont 3 à titre de directeur.

Si la création du Département a suscité quelque résistance, il a fallu attendre 10 années pour que le nombre d’inscrits atteigne la quarantaine. C’est en 1968, l’année de toutes les contestations, qu’une première grande vague a porté l’effectif à 200 étudiants, puis une seconde à 600 en 1976, alors que la politique était en ébullition avec l’arrivée à Québec d’un gouvernement indépendantiste. Aujourd’hui, près de 500 étudiants sont inscrits au baccalauréat et près de 300 aux 2e et 3e cycles (instaurés en 1968).

Du rayonnement

Le Département n’a cependant pas attendu d’acquérir un grand nombre d’étudiants pour se bâtir une réputation au Canada. Dès l’origine, ses professeurs se sont mêlés publiquement de tout ce qui concernait la politique, analysant, discutant et prenant position dans les débats qui avaient cours sur l’agora, dont le fameux bill 60.

Sur la question Québec-Canada, les pionniers du Département faisaient figure d’éclaireurs au Québec et d’interprètes de la réalité québécoise au Canada anglais. Aux répétitifs «What does Quebec want?», les Dion et Bergeron en tête s’efforçaient de donner les réponses les plus claires. «Ils n’ont pas eu la chose facile», raconte le professeur Kenneth McRoberts, principal du Collège Glendon, de l’Université York de Toronto: «Il fallait avoir un sens du devoir assez grand pour refaire toujours les mêmes réponses aux mêmes questions et pour faire face à une hostilité à peine voilée.»

En dépit des manifestations d’hostilité, les liens entre les professeurs de Laval et l’extérieur ne se relâchaient pas et  la réputation du Département continuait de grandir dans tout le pays. Au point d’attirer des étudiants anglophones unilingues de Colombie-Britannique, comme Caroline Andrew, qui, en 1964, s’est inscrite au Département sur la foi de cette réputation. «J’arrivais dans une institution âgée d’à peine 10 ans dont j’avais l’impression qu’elle était millénaire, relate Mme Andrew, aujourd’hui doyenne de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa. J’étais impressionnée par la structure rigoureuse du Département ainsi que par sa vision cohérente et très complète de la vie politique.»

François Blais estime que c’est sa structure organisée en quatre champs d’étude (administration publique, relations internationales, idées politiques et sociologie politique) qui distingue le Département encore aujourd’hui.

De la distinction

Les politologues de l’Université Laval et ceux du Canada anglais possédaient une volonté commune d’établir la science politique comme une discipline à part entière, distincte des autres sciences sociales. Au Québec, selon le professeur McRoberts, il s’agissait de s’émanciper de la sociologie alors que, dans le reste du pays, le défi était plutôt de se distinguer de l’économie.

À son arrivée à Laval, Caroline Andrew a tout de suite apprécié cette différence. «Cela m’ a donné une nouvelle vision.» L’insertion du politique dans la société favorisait, selon elle, une préoccupation des professeurs pour leur rôle citoyen et offrait une bonne perspective pour saisir le lien entre vie politique et société et pour comprendre l’État-providence d’alors.

Le premier département de science politique au Québec francophone a également été le premier à offrir un programme complet d’études internationales, rappelle Louis Balthazar, professeur émérite, entré au Département en 1969. Aux cours sur la politique des États-Unis, que M. Balthazar a été le premier à donner, se sont graduellement ajoutées les études africaines, asiatiques, de l’Amérique latine et du Moyen-Orient.

C’est le Département qui, avec l’Institut canadien des relations internationales, a fondé le Centre québécois de relations internationales, relevé en 1994 par l’Institut québécois des hautes études internationales (IQHEI). La revue Études internationales, créée par le Centre et le professeur Paul Painchaud en 1970, a été la première publication en français sur les relations internationales et aujourd’hui, publiée par l’IQHEI, elle est diffusée dans 44 pays.

En mettant l’accent très tôt sur les études internationales, le Département n’était pas seulement précurseur, mais aussi visionnaire, compte tenu du grand mouvement de mondialisation qui allait frapper la planète. Ce champ d’études est évidemment devenu très populaire, aussi bien à Laval que dans les autres universités. Pour François Blais, ce qu’on interprète comme un désintérêt des jeunes à l’égard de la politique n’est peut-être en fait qu’un déplacement des préoccupations et de l’intérêt traditionnel vers les questions internationales.

De la politique locale

Le Département a été un pionnier en études internationales, mais aussi en politique locale… Première femme professeure entrée au Département, en 1971, et aussi première à le diriger, en 1975, Louise Quesnel a encore été la première à donner le cours «Politique locale». Elle est devenue l’une des premières spécialistes en sciences urbaines au Canada.
 
«En fait, il y avait peu de spécialistes dans ce domaine au pays, explique-t-elle, tout comme il y avait peu d’étudiants intéressés à la politique locale. Pourtant, ne serait-ce qu’en raison du nombre de municipalités, il y a des recherches infinies à faire… Le sujet est à la fois intarissable et très intéressant; mais il faut accepter de travailler sur le terrain, près de chez soi, avec des gens qu’on rencontre au supermarché.»

Mme Quesnel a, entre autres, fait partie du Comité de transition de la nouvelle Ville de Québec en 2001. Elle a également participé à la création d’un département multidisciplinaire en aménagement du territoire, apportant ainsi une dimension politique aux questions d’urbanisme et de développement régional.

Pour cette pionnière et visionnaire, «l’interdisciplinarité est la voie de l’avenir en science politique». Et la multidisciplinarité fait également partie du credo du directeur, François Blais: «Les professeurs ont des formations aussi bien en économie qu’en philosophie, en administration publique ou en droit, et les étudiants sont aussi ouverts que curieux.» Il y a en outre de plus en plus de collaboration avec d’autres départements, selon François Blais, et ce décloisonnement va continuer de s’accentuer.

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En un éclair http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/en-un-eclair-26/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid S’OUVRIR AU MONDE

    À l’occasion du discours de la rentrée universitaire, le recteur Pigeon a tout particulièrement insisté sur la nécessité d’établir une ouverture au monde: «L’Université doit être citoyenne, et plusieurs autres ententes de partenariat avec la Ville…

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S’OUVRIR AU MONDE

    À l’occasion du discours de la rentrée universitaire, le recteur Pigeon a tout particulièrement insisté sur la nécessité d’établir une ouverture au monde: «L’Université doit être citoyenne, et plusieurs autres ententes de partenariat avec la Ville de Québec et des comités mixtes ont été mis en route sur l’immigration et sur la culture.»

L’Université Laval poursuivra sa collaboration active avec les collèges tout comme avec son ouverture aux régions avec l’implantation de stages d’étudiants et le développement d’unités de médecine familiale. L’ouverture aux métropoles prendra notamment la forme d’une présence plus active et visible à Montréal. «Oui, a insisté Michel Pigeon, l’Université Laval doit être ouverte et transmettre le savoir à un maximum de personnes. Il s’agit d’un rôle social majeur où tous ont besoin du savoir pour prendre des décisions éclairées.»

MÉDECINE FAMILIALE EN RÉGION


    À l’occasion du 20e anniversaire de la première unité de médecine familiale en dehors d’un centre universitaire, la Faculté de médecine de l’Université Laval et l’Unité de médecine familiale (UMF) du Centre de santé et de services sociaux de la Côte-de-Gaspé ont réitéré leur volonté d’augmenter le nombre de stagiaires en Gaspésie.

Pour le doyen de la Faculté de médecine, Pierre J. Durand, l’engagement est ferme. En effet, la Faculté occupe le premier rang parmi les 16 facultés de médecine du Canada en formant 18,6% des médecins ruraux du pays. Entre 40% et 46% des finissants de la Faculté vont travailler en région rurale, alors que la moyenne pour les universités canadiennes est de 16%.

Il y a 20 ans, l’Université Laval annonçait sa volonté d’amorcer la formation des nouveaux médecins en région. Pour la Faculté de médecine comme pour la direction du programme de médecine familiale, cette option n’a cessé de prendre de l’importance depuis la création de l’UMF de Gaspé par Michel Desjardins en 1984. Dans ce contexte, la Faculté de médecine est retournée à Gaspé afin de souligner, d’une part, l’enrichissement du programme de médecine familiale pour la formation des médecins à Gaspé et, d’autre part, ce partenariat contribuant à l’installation de ses diplômés en Gaspésie.

NOUVEAU DIPLÔME EN GESTION SCOLAIRE

    La Faculté des sciences de l’éducation et la Direction générale de la formation continue de l’Université Laval ont souligné le 27 octobre la création d’un nouveau diplôme de 2e cycle en gestion scolaire. Ce programme, élaboré en étroite collaboration avec des commissions scolaires de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, offre aux directeurs d’établissement scolaire la possibilité de parfaire leur formation et permettra aux enseignants d’accéder à un poste de direction. Une première cohorte d’étudiants et d’étudiantes est inscrite cet automne.

PRIX D’EXCELLENCE POUR L’UNIVERSITÉ

    L’Université Laval a reçu, le 28 octobre, le prix Banque Scotia-AUCC pour l’excellence en internationalisation, en reconnaissance de la qualité et de l’aspect novateur de son programme Stage international et interculturel. Cette distinction, remise annuellement depuis 1996 par l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC) et la Banque Scotia, vise à saluer des établissements d’enseignement supérieur canadiens pour leur excellence dans la préparation des générations de demain aux réalités d’un monde dans lequel la technologie, le commerce et les voyages prennent de plus en plus d’importance.

DOCTORATS HONORIFIQUES

    L’Université a remis le 20 septembre un doctorat honorifique à Paul-André Crépeau, éminent juriste et professeur émérite de droit à l’Université McGill, ainsi qu’à Guy Canivet, magistrat réputé et premier président de la Cour de cassation de France. La cérémonie s’est déroulée au Théâtre de la Cité universitaire, en marge du colloque «Codes et codification» présenté par la Faculté de droit.

Le recteur Michel Pigeon, a remis le jeudi 30 septembre un doctorat honoris causa à Kenneth McRoberts, politologue de renom et doyen du Collège Glendon de l’Université York à Toronto. La cérémonie s’est déroulée au Théâtre de la Cité universitaire, en marge du colloque «Penser le politique au XXIe siècle» soulignant les 50 ans du Département de science politique.


PRIX HERMÈS D’EXCELLENCE 2004

La Faculté des sciences de l’administration (FSA) a remis, le 9 septembre, les prix Hermès d’excellence en enseignement et en recherche 2004 respectivement à Denis Moffet et à Jean Bédard.

Depuis 1987, Denis Moffet a occupé des postes de direction à la Faculté des sciences de l’administration et s’est particulièrement illustré par son sens de la pédagogie hors pair et son utilisation des technologies de l’information dans son enseignement.

Jean Bédard a signé depuis deux décennies de nombreux articles scientifiques publiés dans les revues les plus prestigieuses. Conférencier très prisé des colloques et congrès, il a su se tailler une réputation internationale.

PLACE À LA JEUNESSE FRANCOPHONE !

    Dans les locaux du Centre international de documentation et d’échange de la francophonie (CIDEF), qui existe depuis maintenant 20 ans et qui contribue au rayonnement de la francophonie comme à celui de l’Université Laval sur la scène internationale, loge l’équipe de production du journal semestriel Fracas. Conçu entièrement par et pour la jeunesse francophone internationale (18-35 ans), Fracas constitue une tribune pour tous les jeunes francophones résidant dans les 56 pays membres de la francophonie, afin qu’ils témoignent de leurs réalités, de leurs défis, de leurs aspirations.

Chaque numéro offre ainsi un portrait des réalités de la jeunesse francophone d’une région ou continent donné sur les plans politique, économique, culturel, social, etc., et met à profit le talent, l’originalité, l’esprit critique et l’ouverture d’esprit d’une jeunesse désireuse de laisser sa marque dans l’espace francophone, qui a besoin de son engagement dans la poursuite du projet francophone. Un réseau de distribution international, un site Internet et un réseau virtuel regroupant déjà plus de 250 membres constituent les atouts de Fracas, dont 2 numéros sont parus jusqu’à présent. Pour obtenir plus d’informations sur le journal Fracas et ses projets connexes ou pour se le procurer, consultez le site Internet www.ulaval.ca/afi/fracas.


LES 35 ANS DE LA FONDATION GÉRARD-DION

    Entre 1969 et 2003, la Fondation et le Fonds Gérard-Dion a versé près d’un million de dollars pour des fins de recherche en sciences religieuses et pour la diffusion des connaissances en ces domaines. En novembre dernier, la Fondation organisait un colloque sur le thème: Conjuguer la religion au pluriel et au temps présent, défis et enjeux.

C’était aussi l’occasion de célébrer le 35e anniversaire de la Fondation, instituée par l’abbé Gérard Dion en 1969 et rattachée à la Fondation de l’Université Laval depuis 1992. En outre, l’événement se prêtait au lancement de l’ouvrage Histoire du Fonds Gérard-Dion. La Fondation et le Fonds Gérard-Dion: 35 ans d’appui à la recherche en religion de Jean-Paul Rouleau, publié par Les Presses de l’Université Laval. L’auteur est professeur émérite de la Faculté de théologie et de sciences religieuses.

Les programmes d’aide à la recherche s’adressent en premier lieu aux membres de l’Université Laval, mais certains n’excluent pas les candidatures de l’extérieur. Les aides financières concernent la bourse postdoctorale, l’appoint à la recherche (démarrage ou soutien d’un projet), la diffusion des résultats (publication, colloque, séminaire, congrès, etc.), les nouveaux professeurs (les aider à mettre en chantier ou à mener à terme une recherche), les professeurs invités à l’Université Laval (favoriser la présence d’une personne invitée).

Pour des renseignements complémentaires concernant le Fonds Gérard-Dion, on peut s’adresser à Jocelyne Gallant du secrétariat de la Fondation au 418-656-2131 poste 4740 ou par courriel: Jocelyne.Gallant@ftsr.ulaval.ca

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Le campus «à la tête des ponts» http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/le-campus-a-la-tete-des-ponts-27/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     L’Université Laval est désormais bien présente à Lévis et occupe une surface de 900 m2 jouxtant un bâtiment appartenant au cégep de Lévis-Lauzon, aux limites des anciennes municipalités de Charny et de Saint-Romuald. L’espace comprend 6 sallesde cours polyvalentes …

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    L’Université Laval est désormais bien présente à Lévis et occupe une surface de 900 m2 jouxtant un bâtiment appartenant au cégep de Lévis-Lauzon, aux limites des anciennes municipalités de Charny et de Saint-Romuald. L’espace comprend 6 sallesde cours polyvalentes pouvant accueillir quelque 275 personnes. On y trouve également quatre bureaux administratifs.

«L’un des objectifs visés par ce projet consiste à mieux répondre aux besoins grandissants de la clientèle de formation continue de la Rive-Sud immédiate de Québec, un secteur en forte croissance démographique», indique René-Michel Roberge, directeur général adjoint de la Direction générale de la formation continue à l’Université Laval.

«En 2003-2004, rapporte-t-il, nous avons offert dans ce secteur une dizaine de cours réguliers à quelque 250 personnes habitant dans un rayon de 20 km. Par cette implantation, l’Université envoie le message qu’elle entend faire tous les efforts pour répondre aux besoins de formation qui ne sont pas déjà desservis sur la Rive-Sud.»

Sur la Rive-Sud, l’Université est également partenaire du Centre universitaire des Appalaches. Ce centre est présent à Sainte-Marie, Thetford Mines et Saint-Georges. En 2003-2004, l’Université y a offert 11 programmes, dont trois au deuxième cycle. La présence de Laval sur la Rive-Sud comprend aussi les cours, entretiens, ateliers et conférences donnés par l’UTAQ à Montmagny et à la Maison des aînés de Lévis, ainsi qu’à Charlesbourg.

 L’Université veut aussi développer des programmes novateurs aux couleurs régionales dans le domaine de la transformation du bois ou de la transformation des graisses animales. Preuve que l’Université entend non seulement donner des formations, mais aussi recevoir l’expertise du milieu.

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L’Université Laval maintient le rang d’excellence http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/luniversite-laval-maintient-le-rang-dexcellence-28/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid Comme chaque année, la fin de l’automne est marquée par le temps des bilans et des classements. Cette année encore, l’Université Laval figure dans le peloton de tête des grandes universités canadiennes et se distingue, entre autres, par la qualité…

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Trois organisations, soit Maclean’s, The Globe and Mail et Research Infosource, ont procédé à des sondages utilisant différentes méthodologies. Les deux premières ont fondé leur étude sur un questionnaire envoyé aux diplômés et la troisième sur des renseignements provenant de Statistique Canada, de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) ainsi qu’à partir de sa propre banque de données concernant les universités canadiennes.

Des étudiants satisfaits

Près de 12334 diplômés, (10884 anglophones et 1450 francophones) ayant étudié en 1999, 2000 et 2001 dans les 46 universités canadiennes participantes se sont prêtés au jeu du questionnaire Maclean’s. Parmi ceux qui ont poursuivi leurs études à l’Université Laval, 96% se sont déclarés satisfaits de leur expérience universitaire.

Une expérience universitaire positive qui est très révélatrice selon le recteur Michel Pigeon: «Les étudiants trouvent que nous dispensons un très bon enseignement et que la vie étudiante est forte et dynamique. Nous sommes situés dans une ville qu’ils apprécient tout particulièrement. Tout cela contribue à expliquer notre capacité de maintenir notre effectif étudiant, notamment durant le premier cycle.» En effet, dans la catégorie des universités qui possèdent une faculté de médecine, l’Université Laval se place au troisième rang pour le nombre d’étudiants qui poursuivent leurs études après la première année.

Quant à la qualité de l’enseignement, elle est certainement attribuée au nombre important de professeurs titulaires qui dispensent leurs cours aux premières années du baccalauréat, plaçant l’Université Laval en troisième place. Enfin, l’enquête de Maclean’s situe l’Université Laval à la troisième place en ce qui a trait à l’accueil des étudiants étrangers, prouvant ainsi que la réputation d’excellence de son enseignement rayonne bien au-delà de nos frontières.

L’enquête du Globe and Mail corrobore l’engouement des étudiants pour leur université. Le sondage, comprenant une centaine de questions, a été effectué auprès de 27811 diplômés canadiens. Les universités ont été divisées, selon leur taille, en trois catégories; les grandes (plus 25000 inscrits), les moyennes (entre 12500 et 25000 inscrits) et les petites (moins de 12500 inscrits). Dans la catégorie des grandes universités, celle de Laval arrive en troisième position, derrière l’Université de l’Alberta et celle de Colombie-Britannique et devant l’Université de Montréal. La sécurité sur le campus, la disponibilité des places dans les cours, la facilité d’inscription, la liberté d’expression et la diversité culturelle ne sont que quelques-uns des points qui ont recueilli la faveur (A) des étudiants. Preuve que la politique d’ouverture prônée par l’Université Laval répond parfaitement aux attentes de ses étudiants.

Au top du financement en recherche

Selon le recteur Michel Pigeon, la place de 11e parmi les 15 universités canadiennes possédant une faculté de médecine ne reflète pas la réalité de l’Université Laval, notamment parce que le classement de Maclean’s ne tient pas compte de ses activités de recherche. L’étude de la firme Research Infosource étaye d’ailleurs ses propos. En effet, elle confirme tous les efforts au chapitre des fonds de recherche effectués par l’Université Laval durant l’année 2003, et la place au 5e rang (sur 50 universités), améliorant sa position d’une place par rapport à l’année 2002.

Pour établir ses résultats annuels, Research Infosource a tenu compte du montant total des fonds obtenus pour la recherche et du nombre de publications effectuées par les chercheurs. À l’Université Laval, ces derniers auraient ainsi obtenu 288 millions de dollars, en hausse de 33% par rapport à l’année 2002 et établissant du même coup une performance nettement au-dessus des 12,6% de la moyenne canadienne. Par ailleurs, l’Université Laval dépasse l’Université de l’Alberta, qui, l’an dernier, la devançait de 71 millions de dollars.

Le recteur Michel Pigeon se réjouit tout particulièrement de ce cinquième rang au sein du prestigieux club des 14 universités inscrites au palmarès financier pour la recherche. «En 2003, nous avons obtenu davantage d’argent par professeur que l’Université de Toronto, soit une moyenne de 208000$ contre 198000$, analyse-t-il. Cela démontre notre dynamisme et reflète également que presque le quart de nos étudiants sont aux cycles supérieurs».

Et selon le vice-recteur à la recherche, Raymond Leblanc, la performance de l’Université Laval est également due aux excellents résultats des chercheurs qui ont participé aux concours de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et récolté d’importantes sommes pour poursuivre leurs travaux.

Ce bref tour d’horizon des classements de Maclean’s, du Globe and Mail et de Research Infosource, permet de mettre en évidence que l’Université Laval figure aux côtés des plus grandes universités canadiennes. Et le recteur Michel Pigeon de conclure que «l’on se situe très bien parmi la douzaine d’entre elles, notamment en ce qui concerne l’immense satisfaction dont témoignent nos étudiants… Cependant, il importe peu que l’on soit premier, sixième ou douzième. L’essentiel est de nous classer dans le peloton de tête des belles grandes universités au pays!» Un constat qui devrait remplir de fierté les plus de 200 000 diplômés de l’Université Laval répartis à travers le monde.

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24 h d’humanité http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/24-h-dhumanite-29/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     10h30. Dimanche 17 octobre 2004. Dans un amphithéâtre du pavillon Charles-De Koninck, une soixantaine de cégépiens assistent à une conférence sur la création littéraire. Certains ont la colonne vertébrale plutôt molle et les paupières lourdes. Le corps a du…

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La scène serait banale s’il ne s’agissait pas de la dernière intervention des 15 professeurs de Laval qui se sont relayés pour animer la troisième édition des 24 heures des sciences humaines. Pendant 24 heures consécutives, des cégépiens ont assisté à une série de conférences données par des professeurs de l’une ou l’autre des 6 facultés de sciences humaines.

«Je n’ai pas tellement l’habitude de dire bonsoir en débutant un cours et bonne nuit en quittant la salle», remarque Lucie Lauzière, professeure et vice-doyenne à la Faculté de droit, visiblement ravie d’avoir offert une conférence autour de minuit.«J’ai été très impressionné par la qualité des questions posées, remarque Jean Bernier, professeur au Département de relations industrielles. Ces jeunes sont très allumés!»

C’est Céline Cyr, conseillèreà la gestion des études à la Faculté de droit, qui a suggéré la tenue de ce marathon pour souligner le 350e anniversaire de l’Université Laval en 2002. Guy Lévesque, son homologue à la Faculté des sciences de l’éducation, a saisi la balle au bond et assumé la coordination de l’événement pourles deux premières années. «L’idée était de donner une image dynamique de nos professeurs, explique-t-il. Les commentaires des jeunes étaient tellement enthousiastes que nous avons recommencé l’année suivante.» En 2004, Jean-François Poirier, du Bureau d’information et de promotion, a pris le relais.

Réunir 60 cégépiens dans une salle pendant plus de 24 heures ne s’improvise pas.Outre la sollicitation des professeurs et la confection d’un horaire de conférences, ainsi que la gestion des inscriptions (il faut, entre autres, s’assurer que les jeunes sont bien inscrits dans un cégep et que les mineurs ont l’autorisation de leurs parents), la dizaine d’organisateurs doivent prévoir la nourriture (quasi à volonté), une salle de séjour pour les repas et les pauses ainsi qu’une aire de repos pour ceux qui ne tiendraient pas le coup. Il faut aussi assurer l’hébergement à l’hôtel (aux frais de l’Université) pour ceux qui viennent de l’extérieur de la région. Seul le transport est aux frais des étudiants.

Cette rencontre constitue une belle occasion pour les jeunes de préciser leur choix d’études,mais ce ne sont pas des vacances. Outre de devoir d’assister à 15 conférences de 50 minutes en ligne, les participants devaient se plier à 3 activités de synthèse en équipe. «Nous prenons aussi les présences et ils doivent participer en posant des questions», ajoute Jean-François Poirier. À la fin, un prix était remisà l’équipe qui a le mieux fait lors des synthèses.Tous ceux qui ont participé aux 24 heures ont reçu une attestation des mains du recteur Michel Pigeon.

L’événement commence à bénéficier d’une certaine renommée dans le réseau collégial. «Pour des raisons de logistique et de confort des participants, la participation était limitée à 50 étudiants lors des deux premières années, rappelle Jean-François Poirier. Cette année, nous avons accepté 60 cégépiens, mais il y en avait autant sur la liste d’attente.Il faudra songer à augmenter notre capacité d’accueil.»

Guy Lévesque aimerait bien que la formule soit adoptée par d’autres facultés. «Il y a de belles possibilités dans la plupart des domaines d’enseignementde l’Université», remarque-t-il. Le défi est lancé, mais cette fois à toutes les facultés!

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Une nouvelle présidente à l’ADUL http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/une-nouvelle-presidente-a-ladul-30/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Le 14 octobre dernier, Dominique Houde (Communication 1990) a pris les rênes du conseil d’administration de l’ADUL. Il faut dire que la fondatrice et présidente de la firme Agora Communication, une firme spécialisée dans l’organisation de congrès…

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Communication 1990) a pris les rênes du conseil d’administration de l’ADUL. Il faut dire que la fondatrice et présidente de la firme Agora Communication, une firme spécialisée dans l’organisation de congrès qu’elle a fondée en 1994, est en terrain connu, non seulement à l’Association des diplômés, mais également dans plusieurs autres secteurs de l’Université Laval.
 
En effet, Mme Houde a, au cours des 28 dernières années, cumulé à son alma mater les statuts d’employée, d’étudiante, de membre de différents conseils d’administration et de bénévole. C’est ainsi qu’on la trouve, dès 1976, agissant à titre de secrétaire du directeur du projet Pecana à la Faculté des sciences de l’administration; de secrétaire de l’adjoint au vice-recteur à l’enseignement et à la recherche; de secrétaire du directeur du Département de science politique et de secrétaire du vice-recteur exécutif. Elle participe, par la suite, à l’organisation du Congrès des sociétés savantes, en 1989, et du Congrès international sur l’enseignement des mathématiques (ICME), de 1990 à 1991.

Elle termine sa carrière à l’Université Laval — à titre d’employée — en tant que chargée des activités éducatives, à la Formation médicale continue de la Faculté de médecine. Depuis plus de 10 ans, Dominique Houde préside aux destinées d’Agora Communication inc. Forte de son expérience en organisation d’événements, et plus spécifiquement de congrès internationaux, Dominique Houde offre à ses clients toute la gamme des services de logistique, de secrétariat, de gestion des conférenciers et des activités sociales de congrès majeurs comme de réunions stratégiques de groupes plus restreints. Elle a même développé des outils avant-gardistes uniques qui assurent à ses clients le contrôle constant et à distance de leur congrès.

Aucun membre du conseil d’administration de l’ADUL, présent ou passé, n’a occupé autant de postes ou de fonctions au sein de l’institution. Et, surtout, aucun n’a occupé le poste de président du conseil après avoir fait partie du personnel de l’Université. «Il s’agit là d’une première et cela accroît d’autant plus mon sentiment d’appartenance. Je suis en terrain connu et considère que mon esprit entrepreneurial est en grande partie dû à ces années passées à l’Université. Et j’en suis grandement redevable. C’est donc tout à fait naturel pour moi de m’engager», tient-elle à souligner.

Ainsi, c’est au sein du conseil d’administration de l’ADUL que Dominique Houde a choisi, en 1995, de commencer à redonner un peu de ce qu’elle avait reçu. D’abord, comme membre du comité d’organisation du tournoi de golf de Québec (elle en assumera la présidence jusqu’en 1997), puis comme membre du conseil d’administration et du bureau de direction avant de prendre, en octobre dernier, la tête du conseil. Ajoutons qu’elle occupe également le poste de représentante de l’ADUL à la Fondation de l’Université Laval et au Comité des doctorats d’honneur.

Au cours des prochains mois, les efforts de la nouvelle présidente et du nouveau bureau de direction seront, entre autres, déployés à l’arrimage des activités de l’Association à celles de la Fondation. Une attention particulière sera également apportée au renforcement du sentiment d’appartenance des diplômés envers leur alma mater.

«Au cours des dernières années, nous avons fait beaucoup de travail en ce sens, ne serait-ce qu’avec l’accroissement constant du nombre de nos membres partenaires et du nombre de nos clubs de diplômés, que ce soit au Québec ou à travers le monde. Il s’agit de veiller à bien consolider ces acquis, sans pour autant cesser de travailler à trouver de nouveaux moyens pour susciter ce sentiment. Les défis sont grands, mais la qualité et la compétence de notre personnel ainsi que la détermination et l’intérêt des membres du conseil d’administration sont des facteurs qui me faciliteront grandement la tâche».

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En un éclair http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/en-un-eclair-31/ Wed, 15 Dec 2004 05:00:00 +0000 http://testguid ENTENTE AVEC LES BIBLIOTHÈQUES DE L’UQAM
 

    En vertu d’une entente de réciprocité entre les bibliothèques de l’Université Laval et de l’UQAM, les membres partenaires et à vie de l’Association des diplômés, c’est-à-dire les détenteurs de la carte de…

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ENTENTE AVEC LES BIBLIOTHÈQUES DE L’UQAM
 
    En vertu d’une entente de réciprocité entre les bibliothèques de l’Université Laval et de l’UQAM, les membres partenaires et à vie de l’Association des diplômés, c’est-à-dire les détenteurs de la carte de membre, qui demeurent à Montréal pourront s’abonner, dès janvier prochain, aux six bibliothèques de l’UQAM et emprunter gratuitement jusqu’à trois livres pendant 21 jours.

Le responsable du Comité des services aux membres, Claude Montreuil, est très heureux de la tournure des événements. «C’est un service qui était réclamé depuis plusieurs années. Nos diplômés bénéficieront d’un réseau complet de bibliothèques, au cœur de Montréal, avec des collections récentes. Voilà une autre raison de devenir membre partenaire de l’ADUL!»
 
Cette entente résulte des démarches effectuées par Claude Bonnelly, directeur de la Bibliothèque de l’Université Laval et de l’accueil favorable de son homologue à l’UQAM, Diane Polnicky. Outre une importante bibliothèque centrale, l’UQAM possède des bibliothèques dans le domaine des arts, de la musique, des sciences, des sciences de l’éducation et des sciences juridiques.

MERCI À RICHARD DION !

    À l’occasion de la dernière réunion régulière du conseild’administration de l’ADUL, les membres ont remis à Richard Dion, associé chez Dion, Roy, Parent et président sortant de l’ADUL,une magnifique sérigraphie du peintre Marc-Aurèle Fortin.

 Richard Dion a été président de l’ADUL au coursdes deux dernières années, période durant laquellel’ADUL s’est considérablement développée.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2004-2005

    Les faits saillants du rapport annuel présenté en assemblée générale par Richard Dion, le président sortant, furent sans contredit la hausse de 2000 membres par rapport à l’an dernier; la création de deux nouveaux clubs de diplômés (Washington et Nouvelle Écosse); la réalisation par les clubs de diplômés à travers le monde de plus de 75 activités; le jumelage, par le biais des programmes de mentorat, de plus de 170 étudiants avec autant de diplômés et l’ajout de nouvelles activités et de services aux membres dont la carte de crédit affinité MBNA, les services de téléphonie et d’Internet haute vitesse de Bell et la Tournée de conférences des passionnés, pour ne nommer que ceux-là.

On ne saurait non plus passer sous silence la nouvelle du surplus de 24875$ de l’exercice financier 2003-2004. Nous vous invitons à consulter le rapport annuel à partir du site de l’ADUL à www.adul.ulaval.ca

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