Archives des Automne 2004 - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Mon, 02 May 2016 20:58:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 Propos de bâtisseurs http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/propos-de-batisseurs-81/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Ils ont dessiné des bâtiments prestigieux, ont représenté le Canada à l’étranger et ont remporté des kyrielles de prix et de concours. Ce sont des diplômés de l’École d’architecture. Et leur histoire se mêle à celle de l’Institution, qui fête …

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    Ils ont dessiné des bâtiments prestigieux, ont représenté le Canada à l’étranger et ont remporté des kyrielles de prix et de concours. Ce sont des diplômés de l’École d’architecture. Et leur histoire se mêle à celle de l’Institution, qui fête cette année ses 40 ans d’affiliation à l’Université Laval.

«Depuis quatre décennies, l’École s’est distinguée de différentes façons, notamment en fournissant sa large part d’architectes de renom», fait valoir le directeur de l’Institution, Émilien Vachon, qui connaît bien l’établissement pour y avoir obtenu son diplôme en 1965.

Plusieurs diplômés figurent d’ailleurs parmi les leaders qui font évoluer le monde québécois de l’architecture et du design urbain. Et certains ont même acquis une notoriété internationale.

Des noms

Tout d’abord, Gilles Saucier et André Perrotte, deux diplômés de la promotion 1982, associés depuis 1988, qui ont fondé une agence à Montréal et à Toronto. Leur firme est l’une des plus en vue au pays et elle se positionne très bien à l’échelle internationale. Parmi ses plus récents faits d’armes, elle se retrouve finaliste au concours international pour la réalisation du Musée canadien des droits de la personne, à Winnipeg, et représente le Canada, cet automne, à la prestigieuse Biennale de Venise, la plus grande exposition d’architecture au monde.

Pour Gilles Saucier, l’École  a su conserver ses racines tout en évoluant et en restant d’avant-garde. Cela se reflète bien, selon lui, dans le fait que l’établissement a emménagé en 1988 au centre-ville de Québec, dans les locaux du Vieux-Séminaire.

«C’est là un milieu naturel à l’architecture, dit-il, avec des assises fondamentalement historiques, qui peut aider les étudiants à faire le lien entre le futur et le passé… à condition de toujours conserver un œil critique et un esprit tourné vers le contemporain!»

Éric Gauthier figure aussi parmi les architectes reconnus. Issu de la promotion 1983, l’architecte garde l’excellent souvenir d’une école stimulant: «Il régnait dans les ateliers une atmosphère d’émulation créative incroyable! Cela ressemblait un peu à un capharnaüm, mais quelle belle énergie circulait entre ces murs!» Dès le début de sa carrière, il a obtenu la direction de projets de nature culturelle. Un domaine dans lequel il excelle et pour lequel il s’impose à Montréal comme un des chefs de file.

La Biosphère, le Théâtre Espace Go, le réaménagement des bureaux, de l’hébergement et des ateliers du Cirque de Soleil et un prix de l’Institut de design de Montréal (IDM) pour le siège social de la Caisse de dépôt et placement du Québec ne sont que quelques uns des jalons de sa fructueuse carrière. Son secret? «Nul doute que la solide formation de base acquise à l’École y est pour beaucoup. Mais aussi la possibilité que nous avons eu, en ces lieux, de construire notre propre identité…»
 
Une identité qui est aussi devenue une marque d’excellence pour l’architecte Louis-T. Lemay. Diplômé en 1984, après avoir étudié en Génie civil à l’Université McGill, il dirige la firme Lemay et Associés dont les réalisations sont autant de cartes d’affaires de prestige.

Depuis 1991, année durant laquelle il a été chargé de l’agrandissement du Musée des Beaux-Arts et jusqu’à la toute récente rénovation de l’Hôtel W dans le Quartier international de Montréal, Louis-T. Lemay laisse la trace de son génie dans le paysage de la métropole montréalaise avec le Centre Bell, le Complexe les Ailes-Édifice Eaton, Le 1000 de la Gauchetière, etc.

Toujours des noms

Quant à Michel Gallienne, diplômé en 1967, il fait partie de ceux qui ont connu l’École avant son rattachement à l’Université. En 1970, avec ses associés Belzile, Brassard et Pinault, il fonde son premier Groupe d’architecture BBGL qui deviendra plus tard Gallienne-Moisan. Tout au long de sa carrière nationale et internationale, il s’est associé à des collègues pour mener à bien des projets d’envergure tels que le Musée de la civilisation du Québec, le Palais de la culture à Alger, la salle de concert du Domaine Forget, la nouvelle ambassade du Canada à Port-au-Prince en Haïti, pour ne nommer que ceux-là.

De l’École, l’architecte Gallienne garde encore le souvenir de la présence enrichissante des professeurs étrangers émérites qui se succédaient chaque semestre, ouvrant les fenêtres du monde aux étudiants. Celui qui a sillonné le globe par le biais de missions pour le compte de l’Agence canadienne de développement international ou de SNC-Lavalin international souligne combien «l’expérience à l’étranger est cruciale pour le développement de notre expertise».
 
Jacques Plante, un autre grand nom de l’architecture, diplômé en 1979, se souvient du premier stage à l’étranger organisé par l’École en 1977: «Notre professeur turc Aygen Poruner nous a ouvert les yeux sur le monde. Il a été pour moi un personnage marquant qui m’a énormément aidé à prendre confiance en moi». De ses jeunes années d’étudiant, Jacques Plante se souvient aussi de l’extraordinaire milieu de vie que représentait l’École avec ses ateliers «ouverts 24h sur 24 et 7 jours sur 7!» dans lesquels les échanges fusaient entre étudiants.

Réalisateur de maints projets à caractère culturel, patrimonial et paysager, Jacques Plante est tout particulièrement fier de la Caserne Dalhousie à Québec pour le centre de production multimédia de Robert Lepage. En effet, cette réalisation aura été déterminante dans l’orientation de sa carrière d’architecte. Et le prochain Palais Montcalm à Québec transformé en Maison de la musique confirme encore son art de concepteur à vocation culturelle.

Diplômés en 1992, Marie-Chantal Croft et son conjoint, Éric Pelletier, sont de la première génération de bacheliers à avoir fait la totalité de leur cours au Vieux-Séminaire. «C’était très stimulant de travailler dans cet environnement», explique M. Pelletier. Associés depuis 1995, les deux architectes n’ont cessé depuis d’accumuler les succès. C’est leur entreprise qui, en consortium avec deux autres firmes, a remporté en 2001 le concours international pour la construction de la Grande Bibliothèque du Québec, à Montréal.

Éric Pelletier se rappelle aussi que l’enseignement de l’École était très généraliste: «Nous touchions à tout et nous devions mener à fond nos projets sous toutes les facettes, autant artistiques que techniques.»
 
Pour le directeur, Émilien Vachon, c’est ce côté généraliste qui a permis à l’Institution d’atteindre un équilibre dans son enseignement, entre le design architectural et les aspects techniques de construction.  «C’est l’une des caractéristiques de l’École, dit-il, et elle se révèle très importante, car les donneurs d’ouvrage apprécient toujours un bon dosage de ces deux composantes dans tout projet architectural».

Une École d’avant-garde

Depuis toujours, l’École d’architecture a été une institution d’avant-garde, préoccupée par les affaires de la cité. Déjà, dans les années 60, les étudiants n’hésitaient pas à convoquer la presse pour faire connaître leur point de vue dans les dossiers d’actualité. Puis, l’École est devenue un défenseur public de la conservation du patrimoine urbain. Son Symposium international sur le recyclage, la réhabilitation et la restauration d’édifices, en 1974, a influencé de façon non négligeable l’enseignement et la pratique du design architectural au Québec, estime M. Vachon.

Par la suite, les prises de position de l’Institution ont porté sur des projets controversés dans le Vieux-Port-de-Québec, comme la structure tubulaire de Québec 84, le cinéma Imax (finalement construit ailleurs) ou l’actuel terminal des bateaux de croisières. Et pendant toute la décennie 80, les étudiants faisaient un vaste laboratoire du quartier Saint-Roch, en y proposant toutes sortes de projets.
 
Aujourd’hui, les champs de pratique des étudiants vont vers la banlieue, les centres d’achats, les magasins à grandes surfaces et les grands boulevards qui, selon M. Vachon, constitueront les sites des prochains grands chantiers québécois.

«L’École est en progression constante, toujours précurseur de ce qui se fait en architecture. Et son principal mérite depuis 40 ans a été de pallier le manque de créativité de l’architecture québécoise des années 60», juge Pierre Thibault. Considéré comme un architecte avant-gardiste, doté d’un esprit très créatif, M. Thibault a obtenu son diplôme en 1982. Il a une vingtaine de réalisations de prestige à son actif, surtout des bâtiments à caractère scientifique ou culturel.

Particulièrement reconnu pour le côté artistique de son œuvre, l’ancien étudiant de Laval jouit d’une grande notoriété, notamment en France. Sa gigantesque installation De l’igloo au gratte-ciel présentée au Printemps du Québec à Paris, en 1999, n’est sans doute pas étrangère à cette renommée. Tout comme Jacques Plante, Pierre Thibault est demeuré en contact étroit avec l’École en y enseignant. Pour Jacques Plante, cette activité est essentielle «puisqu’elle permet de transmettre» la flam­me de l’architecture qui l’anime depuis 25 ans.

Suzanne Bergeron et Louise Amiot, deux diplômées de 1976 sont, elles aussi,  restées disponibles pour l’Institution, à la fois comme chargées de cours, conférencières et critiques des travaux des étudiants. C’est ce qui permet à Suzanne Bergeron d’affirmer qu’une des forces de l’École est d’offrir un enseignement très encadré et branché sur la réalité.

Suzanne Bergeron et Louise Amiot ont été les deux premières femmes au Québec à s’associer pour ouvrir un bureau d’architectes. Dans leur promotion, elles étaient deux des six diplômées sur une trentaine de finissants. À noter qu’en 1970, Christine Vallée fut la première femme à obtenir son diplôme d’architecte alors qu’aujourd’hui, les filles sont majoritaires à l’École d’architecture même si elles demeurent peu nombreuses à ouvrir leur propre bureau.

«Peut-être parce qu’aller frapper aux portes pour dire qu’on est les meilleures n’est pas le propre des femmes», risque Suzanne Bergeron. C’est d’ailleurs dans leurs activités de démarchage que les deux associées voient le plus de relents sexistes. Amiot & Bergeron n’en est pas moins une firme très en demande, qui constitue une référence dans le domaine résidentiel. L’entreprise a notamment à son crédit trois maisons Kinsmen, réalisées dans les années 80.

Pour une meilleure reconnaissance


Si les projets liés à l’habitation familiale comptent pour une part importante du travail d’Amiot & Bergeron, c’est loin d’être le cas pour tous les bureaux d’architectes. Peu de propriétaires de maisons, en effet, retiennent les services de professionnels en architecture pour leurs plans. Et les constructeurs, en général, ne sont guère plus nombreux à accorder une grande importance à la création architecturale. Aussi, ce qui rallie tous les anciens de l’École, outre leur passion pour le métier, c’est le désir de voir leur discipline davantage reconnue.

Selon Gilles Saucier, l’architecture québécoise contemporaine atteint un très haut niveau malgré le manque d’intérêt flagrant témoigné à son égard. Et pourtant, note Pierre Thibault, l’architecture fait partie de notre identité culturelle, au même titre que notre langue ou la danse. Les gens ne découvrent que très lentement la valeur ajoutée que représente une belle architecture.

Par ailleurs, les architectes considèrent qu’ils ont autant un rôle à jouer dans cette ouverture souhaitée que l’École d’architecture, notamment en faisant la promotion de la qualité de l’architecture qui se pratique ici. Et pour Michel Gallienne, la préservation de notre environnement fait partie intégrante de la responsabilité des architectes.

En attendant leur heure de gloire et de satisfaction, les 400 étudiants de l’École, soutenus par 18 professeurs et une quinzaine de chargés de cours, continuent de plancher sur des projets d’avant-garde qui montrent déjà ce que sera l’architecture des prochaines décennies.

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LA CONSTRUCTION D’UNE ÉCOLE


    Fermer l’École d’architecture de Québec à peine créée pour ne laisser ouvertes que les deux écoles montréalaises? Maintenir en vie l’Institution en l’intégrant à l’Université Laval? Voilà le dilemme auquel ont été confrontés durant deux longues années les membres d’un Comité d’étude sur l’enseignement de l’architecture au Québec. Deux années houleuses qui ont vu la presse locale se ranger derrière l’établissement de Québec et au terme desquelles le Comité a recommandé l’intégration qui s’est concrétisée en 1964.

Au cours de ses quatre premières années d’existence, l’École a été installée à différents endroits du centre-ville. Mais dès son intégration à l’Université, elle a rallié le campus… pour revenir dans le Québec intra-muros 24 ans plus tard. Car depuis 1988, elle occupe fièrement les locaux rafraîchis du Vieux-Séminaire.

Parmi les jalons importants qui ont marqué la vie de l’Institution, il faut mentionner l’instauration, dans les années 80, d’un programme d’études à l’étranger (Mexique, Turquie, Angleterre, France et Italie), son rattachement en 1992 à une faculté, la reconfiguration en 2000 des programmes de formation sur deux cycles, et une récente relance des programmes de stages du Profil international. Une dynamique qui permet ainsi à plus de 60% des étudiants de poursuivre leurs études, pour au moins une session, dans une institution étrangère.

Mais la plus importante transformation a sans doute été l’informatisation des ateliers et de l’enseignement. Depuis 2000, chaque étudiant (à partir de la deuxième session de la première année) est tenu d’acheter son ordinateur et d’utiliser les logiciels requis pour certains cours. Contrairement à ce qui avait été appréhendé au moment où ces mesures ont été implantées, elles se sont avérées un facteur positif de recrutement pour l’École. Les autres établissements d’enseignement et même les bureaux d’architectes viennent constater les possibilités qu’offre ce «tout-informatique».

Quant aux projets d’avenir, l’instauration d’un programme de doctorat d’ici deux ans est envisagée; à moyen terme, le développement d’une Chaire en patrimoine religieux bâti, la mise en place d’un programme de Stage en entreprise crédité et à court terme une réflexion sur l’évolution et l’enseignement de l’architecture à laquelle Émilien Vachon convie la communauté cet automne, pour souligner le 40e anniversaire de l’affiliation de l’Institution à l’Université Laval.

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GRANDS NOMS DE L’ÉCOLE D’ARCHITECTURE 2002


    Le titre de «Grand nom de l’École d’architecture» a été décerné pour la première fois par l’École d’architecture en novembre 2002. Les titulaires: Louise Amyot et Suzanne Bergeron, Marie-Chantal Croft et Éric Pelletier, Michel Gallienne, Louis-T. Lemay, Dominique Robitaille, Odile Roy, Pierre Thibault, Christine Vallée, Jacques Plante, Alain Lemay et Viateur Michaud, Serge Viau.

La prochaine édition de ce titre honorifique aura lieu à l’automne 2004.

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Vif succès du volet communauté universitaire 2004 http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/vif-succes-du-volet-communaute-universitaire-2004-97/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La campagne de financement De toutes les révolutions, volet communauté universitaire 2004, obtient des résultats retentissants. En effet, l’objectif de 1,5 M$ a non seulement été atteint, mais il a été dépassé puisque 1 507 863$ ont été amassés grâce à…

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De toutes les révolutions, volet communauté universitaire 2004, obtient des résultats retentissants. En effet, l’objectif de 1,5 M$ a non seulement été atteint, mais il a été dépassé puisque 1 507 863$ ont été amassés grâce à la générosité du personnel, des étudiants et des retraités de l’Université Laval. Ce montant représente une augmentation de 5% par rapport à 2003 et porte ainsi à près de 5,1 M$ le total des sommes recueillies auprès des membres de la communauté universitaire depuis 2001, soit un peu plus de la moitié de l’objectif de 10 M$ à atteindre d’ici à 2008.

Voilà les bonnes nouvelles que les nombreux bénévoles et responsables de la campagne ont pu partager à l’occasion de  la cérémonie de clôture du volet communauté universitaire 2004, qui s’est tenue  le 15 juin dernier au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack.
 
Durant cette cérémonie, le président des opérations canadiennes de la Standard Life et président de la campagne De toutes les révolutions, M. Claude Garcia, a rappelé aux bénévoles que leur engagement aura des répercussions majeures tout au long de la campagne et que les résultats obtenus jusqu’ici nous rapprochent de l’objectif global, tout en offrant un argument de poids auprès des donateurs externes.

Pour sa part, le recteur de l’Université Laval, M. Michel Pigeon, manifestement heureux du succès remporté par la campagne, a tenu lui aussi à souligner l’engagement et le dynamisme des bénévoles, en insistant aussi sur l’éclatante démonstration du sentiment d’appartenance qui anime les étudiantes et les étudiants, les employés et le personnel retraité de l’Université Laval.

Rappelons que la campagne de financement De toutes les révolutions, placée sous la présidence d’honneur du très honorable Brian Mulroney, est la plus importante de toute l’histoire de l’Université Laval, avec un objectif de 150 M$.

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DE TOUTES LES RÉVOLUTIONS, C’EST AUSSI…

…des administrateurs engagés


    «Je partage les mêmes objectifs que l’ensemble des membres de la communauté universitaire, soit obtenir les fonds nécessaires à la réalisation des projets de l’Université Laval. Ensemble, nous devons donner l’exemple à tous les donateurs. Si nous contribuons aux collectes de fonds, c’est que nous y croyons et que nous savons que tous les dons seront utilisés judicieusement. Les universités doivent compter de plus en plus sur les dons pour poursuivre leur développement. Or, l’Université Laval doit garantir aux donateurs que leur argent sera géré de la meilleure façon et utilisé pour des projets qui correspondent à leurs attentes.
 
«Ma présence au conseil d’administration de la Fondation permet de travailler à l’atteinte de cet objectif. Je suis moi-même diplômé de l’Université Laval et je crois que tous les diplômés devraient faire des dons, à la mesure de leur capacité financière, bien sûr. Il faut développer ce sentiment d’appartenance. Les entreprises et les gouvernements doivent aider l’Université, mais les individus aussi. J’ai beaucoup reçu au cours de mes études et de ma carrière, il est donc important pour moi d’en retourner une petite partie à mon alma mater.»

Jean Brasard, vice-président du conseil de CGI et membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Université Laval

…des donateurs qui voient grand

«L’Université Laval m’a donné l’occasion de faire carrière dans l’enseignement du droit et d’établir avec mes collègues et mes étudiants, anciens et actuels, un intéressant réseau d’échange et de connaissances. C’est ce que j’avais souhaité au début de ma carrière. De plus, l’Université m’a invité à participer à son administration, à titre d’adjoint au secrétaire général et de responsable des affaires juridiques, de 1997 à 2001. J’ai acquis une expérience variée et enrichissante.

«Alors que j’entame la dernière décennie de ma carrière, l’Université me laisse le temps et la liberté de transmettre les expériences et connaissances que j’ai développées au cours de mes enseignements et de mes recherches en me permettant de me consacrer à la publication d’ouvrages qui aideront la relève à continuer. Merci donc à l’Université Laval et à tous ceux que j’y ai connus, que ce soit les étudiants ou les collègues…

«Je souhaite que l’Université Laval renforce, au Québec, au Canada et dans le monde, sa renommée de chef de file dans le domaine de l’éducation, tant par la réflexion de ses membres que par leur engagement personnel, scientifique ou financier. C’est pour cela que je donne avec plaisir ma contribution. Je pense ainsi rendre une partie de ce que j’ai reçu de l’Université Laval et contribuer à son développement, à sa progression et à son rayonnement.»

Jacques Deslauriers, professeur titulaire à la Faculté de droit

…des étudiants motivés

«Avec la bourse d’admission qui m’a été remise, je suis en mesure de me consacrer entièrement à mes études. Au cours de mon baccalauréat à l’Université Concordia, j’étudiais à temps plein en anglais et je travaillais 15 heures par semaine. Ce rythme de vie était stressant et ne me permettait pas d’appliquer toute mon énergie à mes études. Avec la bourse que m’a accordée l’Université Laval, je pourrai réaliser le programme de maîtrise dans le temps requis. Encore une fois, merci!»

Marie-Odile Magnan, étudiante à la maîtrise en sociologie

«C’est avec plaisir que j’ai reçu la nouvelle qu’on m’offrait une bourse lors de mon inscription à l’Université Laval. Cette bourse d’admission m’a permis de diminuer le stress financier dont souffrent plusieurs étudiants et de mieux profiter de mon séjour dans la région de Québec. Je trouve très intéressant le programme de bourses d’admission de l’Université Laval et je considère qu’il est un atout aux programmes universitaires de deuxième cycle.»

Éric Madore, étudiant au deuxième cycle en expertise comptable

«La bourse d’admission qu’on m’a remise est bien plus qu’une simple aide financière. Une bourse est un encouragement à continuer ses études supérieures. Dans un domaine d’études aussi exigeant que le mien, une telle exhortation à l’effort est très appréciée.»

Michæl Leroux, étudiant au baccalauréat en actuariat

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L’avenir à la carte http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/lavenir-a-la-carte-82/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     En 1932, lorsqu’Aldous Huxley a écrit Le meilleur des mondes, dans lequel il dépeint une socié­té où les embryons sont programmés pendant leur développement in vitro en fonction des besoins d’un gouvernement totalitaire, l’action de son roman se situait …

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    En 1932, lorsqu’Aldous Huxley a écrit Le meilleur des mondes, dans lequel il dépeint une socié­té où les embryons sont programmés pendant leur développement in vitro en fonction des besoins d’un gouvernement totalitaire, l’action de son roman se situait six siècles dans le futur. Lors de la réédition de son ouvrage en 1946, l’écrivain britannique, conscient des progrès scientifiques et des dérives idéologiques de son époque, corrigeait le tir en prédisant que ce scénario pourrait se concrétiser en moins d’un siècle. Si Huxley était toujours vivant aujourd’hui, il constaterait, sans doute avec horreur, que les outils du génie génétique permettront bientôt de faire tout ce qu’il décrivait dans son ouvrage, et même plus…

Il aura fallu moins d’un demi-siècle à la science pour passer de l’élucidation de la structure de l’ADN, en 1953, au décodage du génome humain en 2001. Ce pouvoir scientifique a engendré un tel enthousiasme que certains chercheurs, particulièrement optimistes, ont même prédit la guérison prochaine pour l’homme des maladies génétiques.

De l’espoir pour l’homme?

Presque quatre années se sont écoulées depuis que les revues scientifiques Nature et Science ont publié simultanément la carte des gènes de l’Homo sapiens. Cependant, les retombées tant espérées se font attendre… Les chercheurs ont découvert des milliers de marqueurs génétiques, mais à peine une dizaine de tests sont utilisés très fréquemment dans les laboratoires cliniques des hôpitaux pour établir des diagnostics médicaux ou pour identifier les porteurs de gènes mutants. Sur les 500 millions de tests effectués chaque année dans les laboratoires médicaux du Canada, à peine 100 000, soit 1 sur 5000, sont des tests génétiques. «Il va falloir attendre encore longtemps –peut-être une trentaine d’années– avant d’obtenir des retombées significatives sur la santé en termes d’espérance de vie de la population, estime François Rousseau, professeur à la Faculté de médecine. Les prévisions du projet de décodage du génome humain ont été plutôt optimistes en promettant de trouver rapidement des solutions aux maladies génétiques.»

Au cours des 20 dernières années, le nombre de publications faisant état de découvertes de marqueurs génétiques a augmenté de façon exponentielle, souligne le médecin biochimiste et généticien. «Cependant, ce n’est pas parce qu’un marqueur existe qu’il faut l’utiliser en clinique, surtout s’il n’y a aucun traitement pour la maladie ou si son utilité diagnostique n’a pas été démontrée. Il ne sert à rien de faire efficacement ce qui ne devrait pas être fait du tout.»

Selon le chercheur, le nœud du problème vient du fait que les études génétiques à l’échelle des populations et les études de validation clinique des tests sont rares. Les chercheurs qui réalisent les méta-analyses servant à déterminer s’il faut introduire un test dans la pratique médicale courante ne parviennent pas à absorber tout ce qui sort des labos en termes de marqueurs potentiels et ils manquent de données probantes pour justifier l’introduction clinique de ces nouveaux tests. «Le pipeline est plein du côté de la recherche fondamentale et il y a un goulot d’étranglement majeur du côté de la validation de ces nouveaux outils pour usage médical», constate-t-il.

Un autre obstacle, aussi implacable qu’incontournable, limite les retombées des découvertes fondamentales en génétique humaine au plan du dépistage. Il existe 6 000 maladies génétiques sur la planète, mais chacune d’elles est relativement peu fréquente, de sorte que leur dépistage coûte cher par rapport aux bénéfices que la société peut en retirer.

Résultat? On ne procède pas à leur dépistage. «C’est malheureux, mais c’est le genre de choix cruels qui semblent être faits pour assurer la survie du système de santé public. Souvent, le bien commun ne semble pas aller dans le sens du bien des personnes atteintes de maladies génétiques. Je n’envie pas les responsables gouvernementaux qui doivent prendre ces décisions!» ajoute François Rousseau.

Savoir et pouvoir


Ces contraintes n’empêchent pas des chercheurs comme Raymond Lambert d’apprécier l’immense potentiel qu’offrent les nouveaux outils de la génétique, notamment la carte génétique personnelle. «Si je possédais des gènes qui augmentent mes probabilités d’avoir une maladie cardio-vasculaire ou une maladie dégénérative, j’aimerais bien le savoir, affirme le professeur de la Faculté de médecine, membre du Centre de recherche en biologie de la reproduction. Je pourrais utiliser cette information pour adopter un mode de vie qui retarderait les manifestations de la maladie ou, si ce n’est pas possible, pour vivre au maximum avant que la maladie frappe. Si l’information génétique est utilisée avec prudence et sagesse, elle aide à faire des choix éclairés qui contribuent à améliorer la qualité de vie et la longévité.»

Cet éclairage peut également guider les choix reproducteurs d’une personne. À des techniques déjà éprouvées comme l’amniocentèse s’ajoute maintenant le diagnostic génétique de l’embryon in vitro avant son implantation dans l’utérus de la mère. «Ces informations permettent de prendre des décisions sur les traitements à envisager ou même sur l’avenir de cet embryon, estime Raymond Lambert. Des questions comme “Quelles tares sont suffisamment importantes pour demander un arrêt de grossesse?” ou “Qui va décider des limites à ne pas franchir?” peuvent paraître complexes, mais la société a déjà tranché: la femme est responsable de son corps et de son embryon, de sorte que la décision lui appartient.»
 
Cependant, pour que cette information conduise à un choix éclairé, encore faut-il que les personnes qui consultent soient dans un état d’esprit qui favorise la compréhension de cette information potentiellement bouleversante. «Les tests génétiques ont une incidence qui dépasse leur seule application médicale, souligne le professeur Michel Dorval de la faculté de pharmacie, membre de l’Unité de recherche en santé des populations. C’est pourquoi il est important de déterminer s’il est propice ou non pour une personne de passer un test de dépistage à un moment précis de sa vie et si elle est en mesure de comprendre l’information qui lui est donnée.»

Selon le chercheur, les psychologues peuvent jouer un rôle lors des consultations en médecine génétique. Néanmoins, ils sont peu présents dans les équipes qui travaillent auprès des patients et la profession tarde à s’éveiller à ces nouveaux besoins. «Les personnes qui reçoivent un résultat de test génétique ont des décisions importantes à prendre et elles pourraient profiter de l’aide de psychologues», ajoute-t-il.

Eugénisme libéral

Les répercussions sociales des décisions individuelles prises à la lumière de diagnostics génétiques inquiètent Marie-Hélène Parizeau. La professeure de la Faculté de philosophie craint la montée insidieuse d’un eugénisme visant l’amélioration des enfants à naître: «Cet eugénisme libéral repose sur l’idée que le marché va mettre à la disposition des parents un processus d’amélioration de la descendance et ce processus ne sera pas régulé par l’État parce qu’il relève de choix reproductifs individuels. Le critère thérapeutique et les régulations sur ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire seront abandonnés, les seules limites étant celles imposées par le marché.»

La philosophe craint également la stigmatisation sociale qui peut résulter d’un catalogage génétique: «Les gens qui vivent au Lac-Saint-Jean ont fait l’objet de nombreuses études génétiques, ce qui a donné lieu à une forme de discrimination régionale simplificatrice. Ne risque-t-on pas de voir apparaître de nouvelles formes de discriminations sociales avec le développement de la génétique, en particulier les banques d’ADN sur les populations?»

Ces nouvelles formes de discriminations pourraient s’exercer dans les rapports sociaux, mais aussi dans des domaines aussi concrets que l’emploi et même l’assurance sur la personne. «Au Canada, lorsqu’un individu applique pour une police d’assurance vie, il doit agir de bonne foi et révéler ce qu’il connaît de son état de santé et de celui des membres de sa famille immédiate, signale Gilles Bernier, professeur au Département de finance et assurance. Il doit aussi signer un document qui autorise l’assureur à contacter le médecin de famille s’il le souhaite. Si la personne a déjà subi des tests génétiques, les résultats de ces tests font partie de son dossier médical et sont, par le fait même, accessibles aux assureurs.»

Selon le professeur Bernier, il ne fait aucun doute que l’information sur le génome d’un individu (entre autres sur les gènes liés à certaines maladies ou à la susceptibilité à certaines maladies) présente un intérêt pour les compagnies d’assurances qui y voient une façon de mieux apprécier les risques qui pèsent sur un demandeur: «En principe, les compagnies d’assurances pourraient exiger des preuves qu’un individu provenant d’une famille à risque pour une maladie donnée n’est pas porteur d’un gène mutant ou d’un gène de susceptibilité. En pratique, je ne crois pas que les assureurs de personnes opérant au Canada iraient jusque-là, du moins pas pour
l’instant .»

Le 47e chromosome

« La science évolue très vite et les gens ne semblent pas en être conscients. Ce qui était encore de la science-fiction, il y a trois ou quatre ans, est devenu réalité aujourd’hui », constate Marc-André Sirard, directeur du Centre de recherche en biologie de la reproduction. Le meilleur exemple en est la synthèse d’un minichromosome, sur lequel les chercheurs peuvent placer un nombre élevé de gènes triés sur le volet. Appelé 47e chromosome, ce segment d’ADN, une fois inséré dans le noyau d’une cellule, s’intègre au reste du génome contenu dans les 46 chromosomes naturels de l’être humain, et permet l’expression stable et précise des gènes qu’il transporte.

«Quels gènes doit contenir ce chromosome?», s’interroge Marc-André Sirard. La correction de maladies génétiques douloureuses et mortelles fera sans doute l’unanimité, mais puisque la technologie existe, pourquoi se priver d’y insérer des gènes pour prévenir des maladies comme le sida, la malaria, le cancer du sein, la dépression ou la schizophrénie? Une fois en route, qu’est-ce qui nous empêche d’y intégrer des gènes qui touchent des particularités physiques comme la taille et la couleur des cheveux, des yeux ou de la peau?

«Où doit-on s’arrêter dans l’amélioration de la qualité de la vie?, demande le chercheur. Et qui doit décider? Les parents? Les gouvernements? Quels modèles d’êtres humains choisirons-nous d’être? Deviendrons-nous tous des grands blonds costauds aux yeux bleus? Ce savoir fait peur…»

Chose certaine, poursuit le chercheur, rien ne sert de jouer à l’autruche. «Ces technologies seront utilisées chez l’humain, lentement mais sûrement, parce que l’homme a toujours cherché à améliorer son sort et qu’il a toujours utilisé les outils à sa portée pour y arriver. C’est dans sa nature.» Avant de s’affranchir du hasard de la génétique, le post-humain aura de nombreuses questions à résoudre avec sa conscience.

«Que sera le meilleur humain pour lui-même? Pour son voisin? Pour l’espèce? Pour la planète? Il nous appartient d’en décider, conclut Marc-André Sirard. Demain sera notre juge.»

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Don Hydro-Québec: un record! http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/don-hydro-quebec-un-record-98/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La campagne de financement De toutes les révolutions a été le théâtre du don le plus important reçu par l’Université Laval à ce jour avec la contribution de 12 M$ offerte par Hydro-Québec pour la création de l’Institut Hydro-Québec en…

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De toutes les révolutions a été le théâtre du don le plus important reçu par l’Université Laval à ce jour avec la contribution de 12 M$ offerte par Hydro-Québec pour la création de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société.

Ce don exceptionnel fut révélé le 13 mai dernier par le recteur de l’Université Laval, M. Michel Pigeon, et le président-directeur général d’Hydro-Québec, M. André Caillé, en présence du ministre responsable de la Capitale-Nationale, M. Michel Després, et du président des opérations canadiennes de la Standard Life et président de la campagne de financement De toutes les révolutions de l’Université Laval, M. Claude Garcia.

En commentant cette contribution inégalée à l’Université Laval, M. Caillé a tenu à faire valoir les retombées importantes sur la formation, l’enseignement et la recherche, ainsi que la volonté d’Hydro-Québec de favoriser l’émergence de nouveaux leaders en développement durable. M. Pigeon a, pour sa part, tenu à souligner le caractère interdisciplinaire de l’Institut et la nécessité d’explorer les problèmes sous des angles multiples et variés lorsqu’il est question de s’attaquer à des enjeux de société complexes ou d’innover dans des champs de recherche encore inexplorés.

L’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société, dont l’envergure est une première au Québec, bénéficiera de plus de 5 M$ pour soutenir la recherche interdisciplinaire, la formation des étudiants et la diffusion des connaissances dans les domaines de l’environnement et du développement durable. L’Institut regroupera diverses compétences pour réaliser des études, travaux de recherche et activités concernant le développement durable, que ce soit en génie, en sociologie ou en économie. Il analysera notamment la complexité des milieux naturels exposés aux interventions humaines afin d’aider à prévoir les conséquences des changements environnementaux; il évaluera l’impact de certaines décisions publiques et privées sur la qualité de l’environnement et il examinera la responsabilité des organisations dans la gestion de l’environnement et du développement durable. L’Institut, actuellement codirigé par le doyen de la Faculté des sciences et de génie, M. Jean Sérodes, et par le doyen de la Faculté des sciences sociales, M. Claude Beauchamp, sera situé au pavillon Charles-De Koninck de l’Université Laval.

Hydro-Québec soutient déjà plusieurs chaires de recherche à l’Université Laval dans différents domaines. Cette nouvelle et importante contribution financière, qui s’échelonnera jusqu’en 2014, permettra d’augmenter la participation d’Hydro-Québec aux chaires de recherche et leur apportera un appui tangible, dans des domaines de pointe où l’Université Laval veut effectuer des avancées significatives. Près de 3,4 M$ seront consacrés à la mise sur pied de nouvelles chaires au cours des prochaines années, alors que 3,6 M$ renforceront le développement d’une relève qualifiée par la remise annuelle de plus de 100 bourses d’excellence à des étudiants de tous les domaines.

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Les 20 printemps des Violons du Roy http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/les-20-printemps-des-violons-du-roy-83/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     En 1984, de jeunes musiciens et chanteurs de la région rêvent de disposer d’un Orchestre de chambre pour interpréter le répertoire baroque. Sans tambour ni trompette, ils composent un ensemble au sein de la Faculté de musique de l’Université…

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Les Violons du Roy, toujours dirigés par cet amoureux fou du baroque, se produisent dans les plus grandes salles de concert d’Europe et d’Amérique, tandis que plusieurs de leurs disques caracolent en tête des listes de vente d’albums de musique classique.

Membre de la première heure de l’Orchestre de chambre, la violoniste Nicole Trotier considère toujours la naissance de l’ensemble comme un miracle: «Nous étions une gang de jeunes qui voulaient que ça sonne bien! Jamais je n’aurais pensé que cela allait devenir notre gagne-pain.» Se remémorant les interminables réunions enfumées dans le sous-sol de ses parents, Bernard Labadie renchérit: «Je ne referais jamais une chose pareille! On était complètement fous, mais c’était une belle folie.» Parti de rien et sans aucun soutien financier, le groupe de musiciens dispose pourtant d’atouts de taille. De l’enthousiasme à la tonne, du dévouement en grande quantité, et surtout un jeune chef ambitieux, littéralement habité par la musique et prêt à soulever des montagnes.

Le baroque dans le sang

Dès sa plus tendre enfance, le jeune garçon, encouragé par un enseignant du primaire, développe son talent musical. Le disque Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach qu’il reçoit en cadeau pour sa onzième année passe et repasse sur le système de son, sans compter les nombreuses autres œuvres du répertoire baroque. Au secondaire, ce jeune citoyen de Sillery se passionne pour la flûte à bec, avant de s’orienter vers le chant au Cégep Sainte-Foy. Arrivé à la Faculté de musique à l’Université Laval au milieu des années 80, il succombe aux charmes de la direction d’orchestre à la faveur d’un projet étudiant.

«En 1983, j’ai monté l’opéra de Purcell, Didon et Énée, avec des camarades d’étude comme Lyne Fortin et Hélène Fortin, bien connues désormais du public, ainsi que des étudiants du Conservatoire, toujours très forts dans les instruments à cordes. Cela nous a donné envie de récidiver l’année suivante et de présenter Le couronnement de Poppée de Monteverdi.»
 
Antoine Bouchard, alors professeur d’orgue à la Faculté de musique, encadre cet atelier d’opéra et perçoit le talent potentiel du jeune homme qui semble avoir littéralement intégré le répertoire musical baroque. Quant à Richard Paré, claveciniste aux Violons du Roy et professeur à la Faculté de musique de l’Université Laval, il se souvient très bien du jeune chef: «On voyait bien que ce gars-là n’était pas seulement un placoteux. Il avait déjà des idées bien arrêtées sur les interprétations à donner au Couronnement de Poppée, alors que l’œuvre n’est pas entièrement écrite. C’était très impressionnant…»

À la suite des quelques représentations, les musiciens décident de former un ensemble de musique de chambre professionnel et structuré. L’année suivante, en 1985, le chœur de chambre de La chapelle de Québec naît à son tour, toujours à l’initiative de Bernard Labadie qui souhaite s’attaquer à un répertoire alliant la voix humaine et les instruments. D’emblée, chanteurs et instrumentistes savent que l’étroitesse du marché de Québec les condamne à l’excellence car il leur faudra multiplier les tournées dans la province, au Canada, et à l’étranger pour survivre.

«Lorsque nous jouons au Lincoln Centre ou au Carnegie Hall à New York (la salle où se produit l’Orchestre philharmonique de New York), il faut donner des concerts d’une qualité comparable à celle des meilleurs groupes que ces salles accueillent.»

Très féru de musique baroque pour avoir lu abondamment sur ce répertoire et écouté nombre d’enregistrements, Bernard Labadie cherche à retrouver l’esprit de la musique de cette époque. Il lui faut donc aller aux sources, dénicher les premiers manuscrits de partitions pour éviter de jouer une Messe en si mineur de Bach selon l’interprétation d’un musicien du XIXe siècle…

Question de style

Quelques années après leur fondation, les Violons du Roy prennent également une décision capitale pour leur avenir et se dotent d’archets baroques tout en conservant les instruments à cordes modernes.
«Ce type d’archet, plus léger que les archets modernes, permet de produire un son dont l’intensité varie car elle s’élève au milieu de l’archet, ce qui donne les fameux “enflés”, la marque de commerce du baroque», explique Bernard Labadie. L’utilisation de l’archet baroque combiné à la brillance des cordes de métal modernes classe donc les Violons du Roy dans une catégorie unique. Pourtant, le style n’existe pas seulement dans l’instrument mais aussi dans le cœur du musicien.

Apparemment, cette sonorité unique alliée à l’excellence de la qualité de jeu et au soutien d’une solide équipe administrative, qui a pu compter sur l’aide financière des gouvernements, ont permis aux Violons du Roy d’accomplir une carrière dont bien des orchestres de chambre pourraient rêver.

À titre d’exemple, les musiciens ont eu le privilège, en août dernier, de se retrouver au prestigieux festival Mostly Mozart de New York dans le Così fan tutte de Mozart mis en scène par Jonathan Miller, une des personnalités de l’heure dans le monde de l’opéra. Il y a quelques semaines, ils faisaient leurs débuts au mythique Concertgebouw d’Amsterdam, tout en participant à différents festivals, notamment à celui de Schleswig-Holstein en Allemagne. Quant à leur discographie, elle compte une bonne douzaine d’albums dont plusieurs leur ont valu des prix prestigieux.

De quoi peut rêver désormais le directeur artistique des Violons, lui qui se promène plusieurs mois par année dans le monde à titre de chef invité, et qui dirige l’Opéra de Montréal après avoir assumé ce rôle à l’Opéra de Québec pendant neuf ans? Et bien tout simplement de jouer davantage à Québec, la ville où l’Orchestre a ses racines car, depuis un an, les deux tiers des concerts ont eu lieu à l’extérieur de la région.

L’écrin des Violons

L’ouverture à Québec de la Maison de la musique, qui abritera les Violons du Roy ainsi que d’autres ensembles dans un Palais Montcalm revampé en dé­cembre 2005, tombe donc à point pour leur permettre de se rapprocher de leur premier public. «Avec la nouvelle salle, nous allons disposer d’un lieu de concert véritablement unique au Québec, explique Bernard Labadie, un endroit auquel les gens pourront vraiment s’identifier.»

Nul doute que les Violons du Roy vont profiter à plein régime de ce bel outil et séduire encore de nouveaux spectateurs.

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Création d’une chaire sur la philosophie dans le monde actuel http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/creation-dune-chaire-sur-la-philosophie-dans-le-monde-actuel-99/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La campagne de financement De toutes les révolutions marque encore des points, car c’est grâce à l’appui de la Fondation de l’Université Laval et à la générosité de donateurs privés que la Faculté de philosophie a pu mettre sur…

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De toutes les révolutions marque encore des points, car c’est grâce à l’appui de la Fondation de l’Université Laval et à la générosité de donateurs privés que la Faculté de philosophie a pu mettre sur pied la Chaire d’enseignement et de recherche La philosophie dans le monde actuel.

Voilà la bonne nouvelle qu’ont eu le plaisir de partager avec quelques invités le recteur de l’Université Laval, M. Michel Pigeon, le doyen de la Faculté de philosophie, M. Luc Langlois, et le titulaire de la Chaire, M. Thomas De Koninck, lors d’une cérémonie tenue le 8 avril dernier à l’Université Laval.
À cette occasion, M. De Koninck a tenu à faire comprendre le rôle de la philosophie et celui de la Chaire en ces termes: «À quoi sert la philosophie? À ce compte, à quoi sert la musique? Ou, sur un autre registre, à quoi sert la santé ? Toutes servent l’être humain. La différence est qu’elles le servent tout entier. Et dans le cas de la philosophie, c’est la vie proprement humaine en toutes ses dimensions qui est servie. Telle est bien la tâche qui incombe à la présente Chaire.»

Selon M. Langlois, la création de cette Chaire est une grande occasion de réjouissance pour la Faculté, qui peut espérer ainsi rendre la philosophie accessible à une communauté de plus en plus large, alors que pour M. Pigeon, il s’agit là d’une nouvelle occasion de faire valoir l’Université Laval sur la place publique et de montrer le dépassement constant de ses horizons.

Précisons que cette Chaire entend rapprocher la philosophie des préoccupations concrètes de la population et contribuer à la réflexion collective sur les grands enjeux de notre époque. Elle permettra notamment de rassembler des professeurs, des chercheurs et des étudiants, qui partagent les préoccupations esquissées dans son programme, par des projets de recherche, des cours, des colloques, des conférences, des publications, etc.

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Visa pour le pays des songes http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/visa-pour-le-pays-des-songes-84/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid 23 h 30… 23 h 45… Minuit… Ils sont nombreux, ceux qui passent une partie de leur nuit à regarder les chiffres du cadran se succéder sans pouvoir dormir. Une personne sur trois vit des épisodes d’insomnie de temps à autre et une sur…

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Il existe des moyens efficaces pour se débarrasser de l’insomnie chronique, estime Charles Morin. Expérience clinique et scientifique à l’appui, ce professeur de l’École de psychologie et président de la Société canadienne du sommeil s’emploie à évaluer, raffiner et faire connaître les traitements psychologiques, assortis ou non d’une prise de somnifères.

Le chercheur essaie également de mieux comprendre ce curieux phénomène qu’est l’insomnie. Pour y parvenir, il vient de recevoir un bon coup de pouce: 200 000$ par an pendant sept ans pour sa toute nouvelle Chaire du Canada en troubles du sommeil. «La Chaire se greffe à notre Centre d’études sur les troubles du sommeil, qui est déjà très actif », signale M. Morin.

L’équipe du Centre a déjà établi que la thérapie comportementale peut aider de façon durable la majorité des mauvais dormeurs. Du moins ceux dont l’insomnie n’est pas causée par une maladie physique ou mentale. «La plupart des gens qui vivent une période de stress ont du mal à dormir, mais le sommeil revient lorsque le stress disparaît; dans le cas contraire, certains conditionnements entretiennent le problème d’insomnie.»

Ces conditionnements, que cible une thérapie brève, comprennent les croyances bien ancrées (par exemple, les sacro-saintes huit heures de sommeil par nuit), les mauvaises habitudes (dormir sur le divan en milieu de soirée) et les attitudes négatives (se mettre de plus en plus de pression en pensant à la journée catastrophique qui suivra toute une nuit blanche).

Adieu somnifères!

Entre 70% et 80% des insomniaques qui suivent ce genre de thérapie retrouvent le chemin du repos nocturne. À long terme, elle se révèle plus efficace que la prise de médicaments. Une expérience menée récemment par l’équipe de M. Morin auprès de 76 personnes souffrant d’insomnie depuis une vingtaine d’années a même prouvé l’efficacité de combiner sevrage de somnifères et traitement psychologique: 85% des personnes ayant bénéficié de ce programme de 10 semaines ont cessé de prendre la petite pilule qui les faisait (parfois) dormir et ont amélioré la durée et la qualité de leur sommeil.

«Après le traitement, certains ont recommencé à prendre des somnifères, mais seulement à l’occasion, tel que recommandé afin de maintenir l’efficacité de ces drogues», précise M. Morin. De nouvelles études sont en cours pour évaluer la pertinence de diverses séquences de thérapies médicamenteuses et psychologiques pour les insomniaques qui résistent aux traitements.

Mais pour avoir un effet, encore faut-il que les traitements soient connus et accessibles. «Les personnes souffrant d’insomnie attendent en moyenne 10 ans avant de consulter un professionnel», rapporte M. Morin. Elles commencent par essayer diverses astuces (lecture, relaxation), prennent parfois de mauvaises habitudes (alcool), ou vont du côté des tisanes et autres produits naturels dont l’efficacité en la matière n’a pas été scientifiquement démontrée. Finalement, elles consultent un médecin.

Très peu se tournent vers un psychologue, dont les services ne sont pas gratuits et qui ne disposent que depuis peu d’outils pour aider leurs patients insomniaques. Charles Morin vient d’ailleurs de recevoir le prix Noël-Mailloux de l’Ordre des psychologues du Québec pour son apport à ce chapitre.

Qui dort se régénère

Si les gens négligent de consulter un médecin ou un psychologue, c’est probablement parce que la société banalise les conséquences de l’insomnie, déplore le chercheur. On sait déjà que mal dormir, nuit après nuit, entraîne fatigue constante, difficulté d’attention, perturbations de l’humeur et parfois, dépression. On soupçonne même une baisse d’efficacité du système immunitaire.

C’est que le sommeil joue un rôle majeur dans nos vies. Au cours de la nuit, alternent des phases de sommeil léger, de sommeil profond (au cours duquel il y a régénération des tissus, restauration des fonctions physiques et stimulation du système immunitaire) et de sommeil paradoxal (pendant lequel la majorité des rêves surviennent et qui est associé à la consolidation des apprentissages). Sans cette vie nocturne, le corps et l’esprit se détraquent.

Et pourtant… «Nous ne connaissons pas grand-chose sur ce qui rend une personne plus vulnérable à l’insomnie, ni sur les conséquences de cette insomnie sur sa santé», remarque Charles Morin. Le chercheur et son équipe veulent donc obtenir un portrait plus juste des insomniaques.

Pour ce faire, ils ont entrepris depuis trois ans de constituer un groupe de 1 200 Québécois, bons et mauvais dormeurs choisis au hasard. Grâce à des questionnaires gérés sur une base régulière, ainsi qu’à un accès aux dossiers du Régime d’assurance maladie du Québec, plusieurs hypothèses sont testées. La capacité à gérer le stress met-elle à l’abri de l’insomnie? Un insomniaque est-il plus souvent malade qu’un bon dormeur? A-t-il une qualité de vie comparable? «On pourrait par exemple supposer qu’une personne âgée qui ne dort pas bien et qui prend des somnifères sera davantage sujette à perdre l’équilibre et à subir une fracture», avance M. Morin.

S’équiper pour mieux comprendre

Avec la nouvelle du financement lié à la Chaire, M. Morin compte élargir cette cohorte pour y inclure des personnes de tout le Canada, et se doter d’instruments mobiles de suivi du sommeil. Le Centre d’études sur les troubles du sommeil s’équipera également d’un stimulateur de conduite automobile permettant de mesurer la vigilance d’un conducteur en déficit de sommeil.

Le Centre, qui possède cinq chambres à coucher et plusieurs instruments d’évaluation du sommeil, accueille régulièrement des participants à diverses études sur l’insomnie. Mais pour l’insomniaque en quête d’une évaluation et d’une thérapie psychologique, il n’existe pas de clinique publique.

«C’est frustrant d’avoir des résultats concrets et de ne pas les voir appliqués, faute de ressources largement accessibles à la population», se désole Charles Morin. Le chercheur se fait cependant un point d’honneur de publier ses résultats dans les revues médicales, afin que les omnipraticiens connaissent l’existence d’autres solutions que les somnifères et qu’ils incitent leurs patients à consulter un psychologue de pratique privée. La dépense n’est pas vaine… puisqu’il y a mieux à faire, la nuit, que de compter les moutons!

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PORTRAIT D’UN INSOMNIAQUE

    Une enquête téléphonique menée par le Centre d’études sur les troubles du sommeil auprès de 2000 adultes du Québec révèle que 16,9% d’entre eux éprouvent des difficultés à s’endormir ou à rester endormis, au moins trois nuits par semaine, et que 9,5% souffrent d’un réel syndrome d’insomnie. Chez ces derniers, comme on le remarque dans d’autres pays industrialisés, les femmes sont davantage représentées, ainsi que les personnes âgées, malades ou d’un naturel anxieux.

 

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Contribution du groupe Germain http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/contribution-du-groupe-germain-100/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La contribution du Groupe Germain à la campagne de financement De toutes les révolutions de l’Université Laval fut une bonne occasion de souligner l’histoire philanthropique de la famille Germain envers l’Université Laval et de lui rendre hommage. C’est ce…

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De toutes les révolutions de l’Université Laval fut une bonne occasion de souligner l’histoire philanthropique de la famille Germain envers l’Université Laval et de lui rendre hommage. C’est ce que le recteur de l’Université Laval, M. Michel Pigeon, n’a pas manqué de faire le 10 juin dernier au cours d’une réception qui a rassemblé de nombreux représentants de la communauté des affaires et des divers paliers gouvernementaux du Québec dans les bureaux de CGI à Québec.

M. Pigeon a chaleureusement remercié le Groupe Germain pour sa grande générosité en rappelant que ses membres sont un exemple d’innovation et de courage, sinon une source de fierté pour la communauté partout où l’on retrouve le nom Germain. Dans l’esprit de la campagne de financement De toutes les révolutions, M. Pigeon a mentionné qu’il fallait être un peu « révolutionnaire » dans l’âme pour réaliser ce que le Groupe Germain a accompli.

Mme Chistiane Germain, coprésidente du Groupe Germain, a souligné que son Groupe a décidé de soutenir l’Université Laval car il est fermement convaincu de son rôle à jouer en tant qu’entreprise citoyenne de Québec. «Investir dans l’Université Laval, c’est contribuer à l’enrichissement et au rayonnement de toute une région», a-t-elle ajouté.

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Repenser les entreprises http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/repenser-les-entreprises-85/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     Benoît Montreuil aime la complexité. À 46 ans, cet ingénieur industriel a toujours eu un faible pour les problèmes qui nécessitent des éclairages variés. Depuis l’organisation du plancher d’usine, il a élargi progressivement son champ d’intervention, puisant dans les…

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Itinéraire d’un spécialiste

C’est en 1988 que Benoît Montreuil a joint les rangs de l’Université Laval. Auparavant, de 1980 à 1986, il avait enseigné à l’Université du Québec à Trois-Rivières, avant d’accepter un poste à l’Université Purdue, en Indiana: «Cette Université était parmi les premières au monde dans le domaine.» Mais, après une réflexion sur la suite de sa carrière, il ne pourra pas refuser l’offre de l’Université Laval. «Ici, je peux élargir davantage mon horizon de recherche et puiser dans la multidisciplinarité d’une faculté des sciences de l’administration.»

Professeur au Département opérations et systèmes de décision, Benoît Montreuil bénéficie, depuis le début 2002, de la Chaire de recherche du Canada en ingénierie de l’entreprise dont les travaux portent principalement sur les aspects scientifiques et quantitatifs de l’organisation des entreprises. En janvier dernier, il enclenchait les travaux de la Chaire de recherche CRSNG Bell-Cisco en design d’@ffaires, laquelle se consacre davantage à la conception des entreprises. Il est aussi associé au Centre de recherche sur la technologie d’organisation réseau (CENTOR) de l’Université Laval.

Au cœur de la stratégie

Le design d’entreprise est au cœur de la stratégie d’une entreprise qui doit s’adapter pour affronter de nouveaux concurrents ou répondre à de nouvelles exigences des marchés. «Il faut alors revoir toutes les facettes de l’entreprise: commercialisation, ventes, ingénierie, innovation, production, approvisionnement, distribution, technologies de soutien, relations avec les partenaires, position concurrentielle.»

Par exemple, une entreprise peut choisir d’abandonner la production d’un produit, ou encore de délaisser toute la production manufacturière pour se concentrer sur la conception. Comment faire ces choix qui détermineront l’avenir de l’entreprise? Le design d’affaires veut répondre à cette question cruciale pour les entreprises.

«Je suis venu au design d’affaires, raconte Benoît Montreuil, en constatant que les entreprises pouvaient modifier des éléments de leur stratégie, mais que le reste ne tenait pas toujours la route. En affaires, l’idée de base demeure toujours la même. Il faut étudier le marché, écouter les clients, et prendre conscience du potentiel de l’entreprise afin de tracer une voie qui lui permettra de se démarquer de la concurrence. Une fois la direction trouvée, il faut concevoir l’entreprise, en faire le design, comme un ensemble qui tiendra la route. En prenant conscience de cette globalité, j’ai progressivement ajouté des disciplines à ma recherche. Mais, je ne suis pas un généraliste. Je me considère un peu comme un spécialiste synthétiseur.»

Des styles de recherche

Benoît Montreuil pratique quatre styles de recherche. D’abord, la recherche active qui permet aux étudiants de participer à des projets de création d’entreprises dans des secteurs en émergence. Ensuite, la recherche empirique qui permet de mieux connaître la réalité de divers secteurs industriels et de mettre en évidence les meilleures pratiques d’innovation.

Benoît Montreuil se concentre aussi dans la recherche informatique en mettant au point de nouveaux outils qui aident à mieux concevoir les entreprises. Par exemple, son équipe a conçu des logiciels de simulation, sortes de jeux interactifs sur ordinateur, qui permettent de bien évaluer les changements que l’on souhaite apporter à une entreprise. Enfin, Benoît Montreuil maintient des efforts de recherche fondamentale qui ouvriront dans le futur des avenues intéressantes pour une meilleure compréhension des organisations.

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Liste d’honneur des donateurs et donatrices 2003-2004 http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/liste-dhonneur-des-donateurs-et-donatrices-2003-2004-103/ Wed, 01 Sep 2004 05:00:00 +0000 http://testguid     La Fondation de l’Université Laval (FUL) remercie chaleureusement les 14 655 donateurs et donatrices qui ont généreusement soute­nu l’Université au cours de l’année financière 2003-2004. Pour en consulter la liste, rendez-vous sur le site de la FUL: www.ful.ulaval.ca.

De toutes les

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www.ful.ulaval.ca.

De toutes les révolutions

    Alors que l’Université Laval entame la plus grande campagne de souscription de son histoire, l’appui réitéré de ses partenaires confirme le sentiment d’appartenance des diplômés et des amis et la confiance entretenue par les entreprises et les fondations en sa capacité à jouer un rôle déterminant dans le développement de la société québécoise et canadienne.

Vous soutenez l’Université Laval parce que son action engendre le progrès dans tous les domaines: culturel, médical, économique, politique, social, etc. Grâce à vous, l’Université Laval est et continuera d’être De toutes les révolutions. Pour en savoir plus: www.detouteslesrevolutions.com

À quoi servent vos dons?

    Les dons faits à la Fondation et à l’Université Laval ont des retombées considérables sur les activités universitaires, permettant aux étudiants, professeurs et chercheurs de bénéficier d’un soutien financier par l’entremise des fonds et chaires. Voici quelques exemples de projets réalisés grâce à la générosité de milliers de donateurs:
    – Fonds d’enseignement et de recherche facultaires: attribution de bourses d’études; soutien financier de projets facultaires (appui à l’édition, achat de livres pour la Bibliothèque, achat d’ordinateurs, de logiciels, d’imprimantes, dé­veloppement d’outils pédagogiques, etc.)
    – Fonds d’investissement étudiants: achat de matériel informatique et scienti­fique; soutien financier de projets étudiants (radio et journaux étudiants, etc.)
    – Soutien aux étudiants: bourses d’admission, de maîtrise, de doctorat; bourses pour des projets de recherche, des colloques, des congrès, etc.
    – Sports étudiants (Rouge et Or): bourses d’excellence aux étudiants-athlètes; soutien financier des équipes aux compétitions sportives, etc.
    – Bibliothèque: achat de milliers de nouveaux livres
    – Mobilité étudiante: soutien financier offert aux étudiants des trois cycles pour des séjours d’études, de recherche ou de travail à l’étranger
    – Priorités émergentes: attribution de bourses d’études; achat de nouveaux équipements; rénovation ou réaménagement de salles de cours ou de laboratoires; subventions versées à des projets étudiants, tels des concours, des colloques, etc.
    – Soutien à l’emploi étudiant: soutien aux étudiants des trois cycles dans leur démarche d’intégration au marché du travail (entreprise d’entraînement virtuel, conférences, salons-carrières, etc.)

Pour faire un don en ligne ou pour connaître la liste complète des fonds et chaires, que ce soit dans les domaines de la santé, de l’environnement, de la religion, des arts, de l’éducation, etc., visitez le
site Internet de la Fondation de l’Université Laval.

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