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]]>Longtemps centrée sur les bénéfices du sport liés à la prévention des maladies cardiovasculaires, ou sur l’amélioration générale des conditions physiques, la recherche étend désormais son rayon d’action. Les répercussions de cette activité sur la santé mentale des jeunes sportifs intéressent de plus en plus les chercheurs, tout comme son influence sur le développement des habiletés de vie. Persévérance scolaire, sentiment d’appartenance à un milieu, atteinte d’objectifs, apprentissage de l’échec, autant d’acquis sont envisageables pour les jeunes quand leur pratique sportive se déroule dans de bonnes conditions.
Explorer, jouer, se développer
Ces conditions passionnent Christiane Trottier1, professeure au Département d’éducation physique. Spécialisée en développement positif des jeunes dans le sport, elle constate que de nombreux éléments entrent en jeu en matière de bonnes pratiques sportives.
«Il faut d’abord s’assurer que l’enfant apprécie l’activité dans laquelle son parent l’a inscrit, indique la chercheuse. Les jeunes aiment naturellement bouger, mais certains adultes ont tendance à imposer leur choix au moment de l’inscription à un cours de natation, de ski alpin ou de patinage artistique.»
À ses yeux, en plus de pouvoir faire leurs propres choix, il est aussi important pour les jeunes d’expérimenter différentes activités sportives pour trouver celle qui leur convient le mieux. Œuvrant de concert avec plusieurs entraîneurs qui travaillent auprès d’eux, Christiane Trottier constate également que la pratique d’un sport doit avoir lieu dans un environnement sain et positif. À 8 ou à 10 ans, l’apprentissage de la discipline sportive passe souvent par le jeu, qu’il s’agisse d’une chasse aux trésors ou de défis. Plus tard, l’autonomie donne des résultats intéressants avec les adolescents, plus susceptibles de s’attarder à d’autres aspects de la pratique sportive. Les entraînements doivent donc être modulés en fonction de l’âge et du développement du jeune.
1 Christiane Trottier est aussi intervenante auprès de l’Institut national du sport du Québec et membre de l’Association canadienne de psychologie du sport. ↩
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]]>Myriam Paquette
Quel est, à ce jour, le meilleur temps officiel pour courir un marathon? Deux heures, une minute et 39 secondes, record du monde établi en septembre 2018 par le Kényan Eliud Kipchoge. La même distance se parcourait pourtant en 3 heures 40 minutes en 1926. Comment est-ce possible? Grâce à la science, notamment. «Les chercheurs contribuent à améliorer les performances sportives», confirme Myriam Paquette1, kinésiologue et doctorante au Département de kinésiologie.
Mais la science a aussi la mission de protéger les adeptes du sport: elle a, par exemple, orienté la décision de la Ligue nationale de hockey d’exiger le port du casque pour tous les nouveaux joueurs en 1979-1980 et guidé vers l’interdiction des mises en échec pour les hockeyeurs québécois bantam de moins de 12 ans dès 1985.
La recherche fait également évoluer les pratiques. «Aujourd’hui, dans les cours d’éducation physique, on enseigne les techniques de basketball par le jeu. Avant, c’était l’inverse. On montrait d’abord comment dribbler ou lancer au panier, puis on jouait une partie, s’il restait du temps», signale Luc Nadeau, professeur au Département d’éducation physique. Il a montré que le jeu lui-même est un excellent outil pour apprendre aux jeunes les techniques d’un sport. «Il y a plus de chances qu’ils aiment un sport s’ils le pratiquent avec des coéquipiers plutôt qu’en faisant uniquement des exercices techniques en solo», précise-t-il.
La science se cache ainsi derrière divers aspects du sport: les types d’entraînement, l’équipement, les règles et les techniques sportives, la réadaptation, la prévention des blessures… Un champ d’études qui n’a pas de limites… à part celles du corps humain.
1 Myriam Paquette est également physiologiste de l’exercice à l’Institut national du sport du Québec. ↩
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]]>1-Chercher le plaisir avant tout
La motivation ne pourra naître et se maintenir que si elle s’appuie sur le plaisir. «On doit absolument choisir une activité physique ou sportive qu’on aime et dans laquelle on se sent bien. Le bien-être et le sentiment de contrôle sont primordiaux. En ce sens, l’activité choisie ne doit pas dépasser les aptitudes physiques. Il faut se sentir capable de la pratiquer en toute sécurité, d’effectuer tous les mouvements sans risque de blessure», insiste Marc Brunet. À cette étape, il faut donc partir en quête d’un «plaisir facile» qui respecte les limites de ses capacités.
La première chose à faire est de noter, sur une feuille de papier, une à trois activités qui répondent à ce critère. «Ça peut être n’importe quoi! Une activité solitaire, un sport d’équipe, un cours de groupe… Pour se donner des idées, suggère le kinésiologue, on peut penser aux sports ou aux activités physiques qu’on a déjà essayés et qui nous avaient donné de la satisfaction. Chercher le plaisir dans son passé peut être un bon point de départ.»
1 La Clinique de kinésiologie est l’un des services offerts par la Clinique du PEPS, qui regroupe plusieurs spécialités allant de la nutrition à l’acupuncture. ↩
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]]>Ex-athlète olympique en patinage de vitesse (Sarajevo en 1984 et Calgary en 1988), Benoît Lamarche est titulaire de la Chaire en nutrition de l’Université Laval et chercheur à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF), où ses travaux conjuguent notamment sa passion pour le sport avec ses connaissances poussées en santé et en nutrition. Il est aussi coauteur de l’ouvrage Le Soulard des sportifs: plaisirs gourmands et nutrition sportive, paru en 2016.
Jusqu’à quel point l’alimentation influence-t-elle la pratique sportive?
La nutrition est certes un élément essentiel de la performance d’un sportif. Ceci dit, ne devrait-on pas considérer qu’elle influence aussi l’ensemble de notre quotidien? Que ce soit pour améliorer nos performances, demeurer en bonne santé, tant physique que mentale, ou optimiser notre capacité de concentration, peu importe la raison, la nutrition joue un rôle primordial. C’est le carburant que l’on donne à son corps. Or, un bon carburant, adapté à notre condition et à nos objectifs, donne assurément de meilleurs résultats.
Comment alors devrait-on aborder la nutrition en lien avec le sport?
En tenant compte de son importance, tout en sachant qu’elle ne suffit pas, à elle seule, à atteindre ses objectifs sportifs. En plus du talent et des efforts consentis à l’entraînement, on retrouve des aspects primordiaux à respecter, à savoir le sommeil, l’hydratation et le mode de vie. La nutrition fait partie de ces éléments qui forment un tout. Si l’un d’eux est inadéquat, les performances ne seront pas optimales. Miser davantage sur un de ces aspects ne peut pas compenser le manque d’un autre. J’ajouterais qu’à cette base essentielle doit aussi se greffer le plaisir. Le plaisir dans l’alimentation entraîne la «zénitude» du sportif, qui vit ainsi beaucoup moins de pression et de frustration. Il est bien connu que le bien-être d’une personne est étroitement lié à son rendement, et c’est le cas dans tous les domaines.
Il y a donc des effets psychologiques liés à la nutrition dans le sport?
En effet. La nutrition doit agir favorablement sur le mental du sportif. Le sport est souvent étroitement lié à la passion et à l’accomplissement personnel. Les choix que sa pratique implique devraient donc susciter un sentiment de fierté et de sérénité. Si la nutrition devient une source d’irritation en raison des contraintes que l’on s’impose, ce n’est pas une formule gagnante puisque le mental est affecté. La frustration que peuvent parfois engendrer certains choix nutritionnels peut être réellement néfaste à la santé mentale d’une personne, sportive ou non.
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