Des producteurs de bleuets en appui à la recherche
Le sort des abeilles et la pollinisation des bleuets sauvages sont au coeur de la nouvelle Chaire de leadership en enseignement en sciences apicoles.
Par Catherine Gagné
Ce témoignage s’inscrit dans la suite de l’article L’abeille, au-delà du miel.
Le sort des abeilles est au cœur des activités de la nouvelle Chaire de leadership en enseignement en sciences apicoles. Lancée le 21 mars 2016, cette chaire peut entre autres compter sur un appui de 75 000$ sur 5 ans du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec. C’est que les abeilles domestiques sont une ressource essentielle pour la pollinisation du bleuet sauvage alors qu’elles subissent un taux de mortalité préoccupant.
«La Chaire vise à former de nouveaux chercheurs et des agronomes en pollinisation, rappelle Gervais Laprise, directeur général du Syndicat. Elle créera également des projets de recherche qui répondent plus spécifiquement au besoin des producteurs de bleuets en regard du comportement et de l’alimentation des abeilles.»
Pour les producteurs, dont les 300 établis au Saguenay – Lac-Saint-Jean, la pollinisation est la priorité. Leur enjeu: assurer l’avenir d’une activité économique importante, dans des communautés souvent dévitalisées. «L’industrie québécoise du bleuet, c’est 100 M$ par année, ce qui veut dire 1000 emplois équivalents temps plein», fait remarquer Gervais Laprise.
D’ailleurs, le Syndicat appuie depuis longtemps la recherche qui se fait à l’Université Laval et dans d’autres organisations. Le projet de chaire a séduit ses membres, note le directeur général: «La renommée du titulaire de la Chaire, Pierre Giovenazzo, a encouragé le Syndicat à soutenir le projet, d’autant que nous cherchons nous aussi, comme il le dit, à laisser les abeilles nous montrer le chemin du développement durable.»
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